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Les Guerriers d'Abel

Saint Seiya : Les Guerriers d'Abel (è–é—˜ćŁ«æ˜ŸçŸą 真箅ぼ民ćčŽäŒèȘŹ, Saint Seiya: Shinku no shĂŽnen densetsu, Saint Seiya : La lĂ©gende de la jeunesse Ă©carlate) est le troisiĂšme film d'animation des cinq basĂ©s sur la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d'animation, Les Chevaliers du Zodiaque. Il est sorti le et a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par les studios Toei Animation.

Saint Seiya
Les Guerriers d'Abel
è–é—˜ćŁ« æ˜ŸçŸą 真箅ぼ民ćčŽäŒèȘŹ
(Saint Seiya: Shinku no shĂŽnen densetsu)
Genres Action, Mythologie
Film d'animation japonais
RĂ©alisateur
Studio d’animation Toei Animation
Compositeur
Durée 72 minutes
Sortie

Résumé

Le film commence sur une scĂšne des plus idylliques : Saori est allongĂ©e au pied d’un arbre en fleur dans un magnifique dĂ©cor de Printemps, elle est vĂȘtue comme Ă  son habitude de sa lĂ©gĂšre robe blanche et semble goĂ»ter aux plaisirs naturels.

Une silhouette apparaĂźt, on distingue nettement dans son ombre trois silhouettes agenouillĂ©es, il s’agit d’un homme de trĂšs haute taille aux cheveux et aux yeux bleus. Il se prĂ©sente Ă  Saori le sourire aux lĂšvres : « Je suis le fils du dieu le plus puissant. J’aide ceux qui font appel Ă  moi ». Saori lui rend son sourire et lui rĂ©pond alors : « Alors tu es Abel, mon frĂšre. » Cette scĂšne assez touchante de retrouvailles est violemment interrompue par un retour sur Dohko vĂ©ritable prophĂšte des malheurs dans Saint Seiya qui lĂšve la tĂȘte en lĂąchant avec une peur Ă©vidente « Alors tu as dĂ©cidĂ© d'apparaĂźtre ! ».

AprĂšs la bande annonce du film une musique trĂšs douce nous accompagne aux cĂŽtĂ©s d’Abel et de Saori qui jouissent ensemble des plaisirs simples de la nature : on les voit s’amuser Ă  patauger dans un Ă©tang sans prendre garde Ă  mouiller leurs habits et s’émerveiller comme des enfants devant la nage d’une truite qui suit le cours d’un lĂ©ger torrent.

L’entente entre le frĂšre et la sƓur semble vraiment parfaite, ils semblent tous deux communier dans l’amour de la vie pour elle-mĂȘme et cette scĂšne touchante s’achĂšve quand Abel dĂ©pose une fleur dans les cheveux de Saori comme le ferait un amoureux (!!??) en Ă©tĂ©. Toute cette touchante candeur s’évanouit dĂšs les premiĂšres phrases du monologue d’Abel qui explique Ă  Saori en fixant une tasse de cafĂ© qu’il est revenu sur Terre pour la chercher elle. En effet la Terre va bientĂŽt ĂȘtre dĂ©truite de façon Ă  punir les hommes de leurs pĂ©chĂ©s. Abel prĂ©sente cet apocalypse Ă  venir comme la rĂ©pĂ©tition du dĂ©luge orchestrĂ© par Zeus dans les temps mythiques pour punir l’humanitĂ©, il ne se prĂ©sente absolument pas comme l’auteur de cette punition Ă  cette Ă©poque. Il semble d’ailleurs le regretter et reconnaĂźt que ses paroles sont terribles. Saori ne manifeste aucune rĂ©action tout au long de ce monologue. Arrivent alors Seiya, ShiryĂ», HyĂŽga et Shun qui interpellent Saori Ă  la maniĂšre d’un enfant qui demande Ă  un camarade de venir jouer avec lui. Les guerriers d’Abel s’interposent alors et les chevaliers adoptent une position dĂ©fensive. Les premiers se prĂ©sentent comme Ă©tant Atlas, BĂ©langer et Jao du signe du LĂ©opard, celui-ci complimente d’ailleurs Seiya sur son courage devant « le douziĂšme palais. » Aphrodite et Camus (traduit Camille dans la VF) font alors leur apparition suivis de Saga, Shura et Masque de Mort Ă  peine visibles.

Ils expliquent que Abel leur a rendu la vie, dans la scĂšne qui suit Abel joue de la Lyre au milieu d’une sorte de mausolĂ©e et les chevaliers d’or dĂ©funts Ă©mergent de leurs tombeaux. Atlas leur annonce que dĂ©sormais ils assureront conjointement la garde de Abel et AthĂ©na. Aphrodite en rajoute « DĂ©sormais ce n’est pas la peine de traĂźner dans nos jambes ! Si vraiment vous avez envie de continuer Ă  vous battre, nous pouvons vous cataloguer comme des rebelles. »

Seiya ne l’admet Ă©videmment pas et aprĂšs une trĂšs brĂšve passe d’armes avec Atlas il se retrouve Ă  manger le bois de l’escalier du chalet de Saori. Abel arrĂȘte Atlas car la violence gratuite lui fait horreur puis AthĂ©na confirme sa disgrĂące Ă  Seiya. ShiryĂ» se rend alors chez son vieux maĂźtre pour recueillir des informations, celui-ci prĂ©sente Abel comme le fils du dieu le plus puissant qui serait le maĂźtre du soleil et aurait par ses ambitions provoquĂ© la colĂšre de Zeus et d’Apollon. Retour ensuite sur les chevaliers qui s’interrogent sur leur avenir professionnel maintenant qu’ils ont Ă©tĂ© reniĂ©s. HyĂŽga souligne que AthĂ©na est une dĂ©esse avant tout et qu’à ce titre il y a un fossĂ© entre elle et les mortels. Seiya ne peut y croire car il s’est battu pour elle.

De leur cĂŽtĂ© AthĂ©na et Abel semblent jouir d’une grande fĂ©licitĂ© en dĂ©pit du mutisme de Saori Ă  tel point qu’Abel fait signe Ă  ses sbires de s’éloigner. Le regard de Saori change alors et elle saisit son sceptre puis concentre son cosmos. Abel bien que pris au dĂ©pourvu brĂ»le un cosmos de couleur verte qui renverse sans aucune difficultĂ© celui d’AthĂ©na. Il s’avance alors vers sa sƓur, la dominant du haut de ses 2 mĂštres « Explique moi ? Pourquoi es-tu contre moi ? » Saori n’a pas le temps de rĂ©pondre Ă  cette question que son frĂšre libĂšre contre elle son cosmos, ce qui la fait s’évanouir. Elle demande alors pardon Ă  ses chevaliers pour sa dĂ©faite et ses yeux se ferment. Camus et Shura se prĂ©cipitent alors et sont bloquĂ©s par les guerriers d’Abel. Celui-ci leur dit d’ailleurs « vous n’avez pas l’air de comprendre ce que je ressens ». Le combat est d’une Ă©loquente briĂšvetĂ© : BĂ©langer et Jao dĂ©clenchent leurs attaques sur Camus et Shura qui y ripostent et n’en semblent pas trĂšs affectĂ©s mais ce n’était qu’une diversion pour permettre Ă  Atlas de dĂ©clencher sa technique depuis les airs.

Au mĂȘme moment les bronzes se rendent compte de la mort d’AthĂ©na qu’ils accueillent avec un certain fatalisme. Shura et Camus s’écroulent, leurs armures fissurĂ©es de partout. Abel, penchĂ© sur AthĂ©na verse une larme sur la joue de sa sƓur et dĂ©livre une rĂ©plique particuliĂšrement intĂ©ressante : « AthĂ©na, ma bien-aimĂ© petite sƓur, mĂȘme si ton corps de chair et de sang disparait parce que je n’aurais pas su le protĂ©ger, ton esprit, lui, est assurĂ© de vivre Ă©ternellement. » On a vraiment l’impression qu’il a levĂ© la main sur elle sur l’ordre d’une volontĂ© supĂ©rieure Ă  la sienne et Ă  contrecƓur. Un personnage cornĂ©lien que cet Abel.

L’action commence alors vraiment : Seiya, venu chercher Saori est accueilli par Atlas qui lui souhaite la bienvenue dans le temple de Corona. Le duel qui suit est assez rapide : Atlas utilise deux fois son attaque sur Seiya, elle consiste en une explosion en deux temps Ă  l’intĂ©rieur du corps de son adversaire. Seiya est rapidement mis hors de combat. Nous retrouvons alors Shun, HyĂŽga et ShiryĂ» qui ne se prĂ©occupent pas vraiment d’AthĂ©na. Leur but est de « convaincre » Abel de ne pas dĂ©truire l’humanitĂ© sans avoir Ă  lever la main sur lui car cela reviendrait au pire des sacrilĂšges. Premier et dernier exemple de respect envers les dieux dans Saint Seiya.

ShiryĂ» ouvre les hostilitĂ©s en rencontrant Masque de Mort, le Dragon prend assez vite l’avantage en utilisant l’eau pour dĂ©clencher la colĂšre du Dragon. Sa deuxiĂšme offensive reste cependant sans effet car Masque de Mort, qui rappelle (dans une rĂ©plique traduite de façon infĂąme) qu’une attaque dĂ©jĂ  montrĂ©e ne marche pas deux fois, parvient Ă  bloquer son coup et dĂ©clenche contre lui les Vagues d’HadĂšs. Dans le Seikishiki, Masque de Mort, vĂ©ritable voix du scĂ©nariste, explique qu’AthĂ©na n’est pas encore tout Ă  fait morte : son Ăąme s’achemine vers la « fontaine jaune » guidĂ©e par la volontĂ© d’Abel et quand elle y sera tombĂ©e elle intĂ©grera le royaume que celui-ci a prĂ©parĂ© pour elle mais ne sera plus qu’une marionnette entre les mains de son frĂšre. Ayant obtenu suffisamment d’informations ShiryĂ» dĂ©clenche la colĂšre du Dragon particuliĂšrement puissante sur Masque de Mort « nous verrons bien laquelle de nos conceptions de la Justice triomphera. » Il est alors ramenĂ© dans le monde des vivants, juste Ă  temps pour ĂȘtre mis hors de combat par BĂ©langer.

Le tour de Shun arrive, il avance dans un temple ornĂ© de roses, se sentant coupable de la mort d’Aphrodite. Celui-ci apparaĂźt et soutient (contrairement au manga) qu’il ne respecte rien plus que la beautĂ©. Shun dĂ©clenche la tempĂȘte d’AndromĂšde sur le chevalier d’or qui l’ayant dĂ©jĂ  vu connaĂźt la parade : il se laisse entraĂźner par le courant nĂ©bulaire et quand il est suffisamment proche de Shun parvient Ă  lui enfoncer une rose blanche dans le cƓur. AprĂšs quelques rĂ©pliques de la part de Shun, Aphrodite lance une seconde rose blanche qui est anĂ©antie par le PhĂ©nix.

Ikki retire alors la rose blanche du cƓur de Shun puis lance l’illusion du PhĂ©nix sur Aphrodite. Celui-ci se voit nu, admirant son reflet dans l’eau puis il se forme de corail rouge. Ikki lance alors les ailes du PhĂ©nix contre lesquelles Aphrodite reste superbement immobile puis se relĂšve avec une rose blanche dans le cƓur. Ikki lui dit de ne pas bouger s’il ne veut pas mourir, ce qui laisse planer un doute sur la mort d’Aphrodite dans le film. Ikki et Shun sont alors mis hors de combat par Atlas qui joue les inspecteurs des travaux finis.

HyĂŽga est confrontĂ© Ă  Abel qui lui demande de construire un cercueil de glace de façon Ă  cryogĂ©niser le corps d’AthĂ©na, rendant ainsi hommage Ă  sa beautĂ©. BĂ©langer engage le combat contre HyĂŽga, sa technique consiste Ă  utiliser ses cheveux comme un filet vidant l’adversaire de son Ă©nergie, technique prĂ©cĂ©demment utilisĂ©e contre Camus. La poussiĂšre de diamant est dans un premier temps inefficace contre ce guerrier du dieu soleil. HyĂŽga refuse d’abdiquer, il a alors une rĂ©miniscence de sa mĂšre en observant sa croix polaire et lance le tonnerre de l’aube aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©barrassĂ© de ses scrupules « Les dieux que vĂ©nĂ©raient mes parents n’étaient certainement pas semblables Ă  Abel ! » BĂ©langer est littĂ©ralement submergĂ© par la poussiĂšre de diamants et son corps explose intĂ©gralement quand la glace se brise. HyĂŽga est encore vaillant.

Dans un temple nous retrouvons Saga qui ranime le courage de Seiya. Il constate en effet qu’avec « une force de ce genre tu ne pourras pas faire grand mal Ă  Abel » et lui rĂ©vĂšle qu’AthĂ©na s’est sacrifiĂ©e pour eux, pour leur Ă©viter une bataille. Puis petite leçon de psychologie : pour sublimer son cosmos il faut toujours garder l’idĂ©e de la victoire, en d’autres termes l’espoir. AprĂšs une premiĂšre Explosion Galactique trĂšs bien rĂ©alisĂ©e, Seiya affronte Saga. Celui-ci dĂ©clenche l'Explosion Galactique mais les mĂ©tĂ©ores anĂ©antissent la supernova de Saga et le blessent gravement. Saga dit Ă  Seiya « tu as atteint le niveau maximum ! Ton cosmos ne peut plus se sublimer davantage ! » Seiya comprend que Saga a donnĂ© sa vie pour lui redonner la foi et part vers le temple d’Abel quand Jao l’arrĂȘte. Saga menace Jao permettant Ă  Seiya de passer. Les deux guerriers dĂ©clenchent leurs attaques et Saga entraĂźne Jao vers le ciel Ă  une vitesse hallucinante qui les fait littĂ©ralement brĂ»ler. Saga meurt aprĂšs Jao en confiant AthĂ©na Ă  Seiya.

Seul Atlas leur barre la route dĂ©sormais. Sur un chant trĂšs militaire celui-ci va utiliser son attaque fĂ©tiche plusieurs fois pour mettre Ă  nouveau Seiya, HyĂŽga et Shun hors de combat ! Seul ShiryĂ» oppose une certaine rĂ©sistance mais il est vaincu Ă  son tour. L’attaque d’Atlas est d’une remarquable efficacitĂ© et son cosmos semble lui permettre de parer les coups ou de les encaisser. Il demande Ă  Abel de lui pardonner pour le sang qui le souille tandis qu’AthĂ©na s’approche de plus en plus de la fontaine jaune de concert avec des Ăąmes dĂ©funtes. Les armures d’or interviennent alors : celle du Sagittaire pour Seiya, du Verseau (intacte !) pour HyĂŽga et de la Balance pour ShiryĂ». Ils attaquent alors ensemble Atlas de façon peu loyale : HyĂŽga et ShiryĂ» l’attaquent en effet sur le cĂŽtĂ© gauche et le cĂŽtĂ© droit tandis que Seiya dĂ©clenche la comĂšte de PĂ©gase contre lui. Atlas dont l’attaque comme la dĂ©fense ont Ă©tĂ© inefficaces s’écroule alors Ă  terre, transpercĂ©.

Il ne reste plus qu’Abel qui envoie son cosmos sur HyĂŽga et ShiryĂ» mis instantanĂ©ment hors de combat en dĂ©pit de leurs armures d’or. On ne les reverra pas avant le gĂ©nĂ©rique de fin du film. Seiya continue donc seul et lance l’offensive sur Abel. Il se produit alors un phĂ©nomĂšne que nous n’observons pas avec Eris : tous les coups de Seiya lui sont renvoyĂ©s de façon automatique. Seiya n’en continue pas moins de frapper Abel malgrĂ© les avertissements de celui-ci : « tu ne comprends pas, tu t’attaques Ă  un dieu ! Ca ne peut pas marcher (
) plus tu enflammeras ton cosmos plus sa puissance te frappera ! » Seiya se retrouve assez vite K.O malgrĂ© la relative passivitĂ© d’Abel qui ne prend guĂšre l’offensive. PĂ©gase commence Ă  dĂ©sespĂ©rer tandis que Saori est sur le point de tomber dans la fontaine jaune. On a alors la preuve de leur amour : Seiya affiche un certain fatalisme vis-Ă -vis du destin de la Terre mais refuse de perdre Saori. Celle-ci entend le cri de PĂ©gase au moment prĂ©cis oĂč elle tombe dans la fontaine jaune mais elle est secourue in extremis par un cosmos sacrĂ© qui doit ĂȘtre la projection de celui de Seiya. Saori se relĂšve alors sous les yeux rageurs d’Abel et vient remercier Seiya, reconnaissant que sa bĂȘtise la rend maintenant indigne d’ĂȘtre AthĂ©na.

Abel rendu furieux par cette rĂ©surrection reproche Ă  Saori de ne pas avoir acceptĂ© son destin et dĂ©clenche le processus de destruction du monde. Les volcans entrent en Ă©ruption et des raz-de-marĂ©e dĂ©ferlent des montagnes sur les villes. Abel commence alors Ă  parler au nom des dieux « Les dieux ont dĂ©jĂ  rendu leur jugement ! » ce Ă  quoi AthĂ©na rĂ©pond qu’il ne possĂšde pas les critĂšres qui permettent de parler aux dieux, les « vrais dieux » ne devant parler que de paix et d’amour. Abel commence Ă  sortir de ses gonds et menace AthĂ©na « AthĂ©na ! Tu sais parfaitement que tu n’aurais jamais dĂ» reparaĂźtre sur cette planĂšte qui de toute façon est condamnĂ©e. Alors tu vas disparaĂźtre avec elle ! » Seiya qui s’est relevĂ© arrĂȘte Abel en pointant la flĂšche d’or du Sagittaire sur lui. Les paroles d’Abel Ă  ce moment sont des plus intĂ©ressantes pour la comprĂ©hension de ce personnage et des dieux en gĂ©nĂ©ral : « Les forces du mal qui se dirigent contre moi vont se retourner contre celui qui attente Ă  ma vie. En d’autres termes, je n’ai rien Ă  craindre car je suis le fils du dieu le plus puissant
 non en fait je suis le dieu le plus puissant et quiconque lĂšve la main sur moi commet un crime ! » Ce qui est intĂ©ressant c’est que Abel pense profondĂ©ment que son cosmos le protĂ©gera tant qu’il dĂ©fendra la bonne cause, la cause de Dieu en quelque sorte, mais en mĂȘme temps il pense pouvoir surpasser ce dernier ! C’est donc lui qui commet un crime !

Seiya embrase son cosmos et de longues secondes passent avant que le dĂ©cor ne change, la dĂ©faite d’Abel est plus le fait d’Abel lui-mĂȘme que de Seiya. En effet Ă  mesure que son cosmos dĂ©croĂźt Abel s’interroge « Pourquoi toute la haine que je ressentais pour celui qui a tentĂ© d’attenter Ă  ma vie a-t-elle soudainement disparu ? Se pourrait-il que je sois prĂȘt Ă  lui pardonner et Ă  le reconnaĂźtre comme mon Ă©gal ? » Abel n’est peut-ĂȘtre jamais aussi proche de la divinitĂ© qu’en ce moment car il comprend qu’un dieu doit pardonner mais il s’y refuse au dernier moment et son cosmos s’éteint tandis que pour la premiĂšre fois il projette son cosmos pour dĂ©truire Seiya ! Le cosmos protecteur d’Abel s’éteint au mĂȘme moment et Seiya dont tout le corps est tendu pour bander son arc dĂ©coche la flĂšche du Sagittaire qui atteint Abel en plein cƓur ! De sa blessure s’échappe un cosmos vert de plus en plus important mais il ne veut pas croire Ă  sa fin : « Je suis Abel ! Je suis le dieu suprĂȘme ! » Il tombe finalement et tandis que son cosmos s’échappe de son corps il est enseveli par son temple. Un dernier dĂ©tail est lĂ  pour nous rappeler que Abel n’était pas un dieu mauvais : le dernier vestige de son temple est une gravure de marbre le reprĂ©sentant assis dans l’herbe avec AthĂ©na comme lorsqu’au dĂ©but du film ils jouissaient du bonheur d’ĂȘtre rĂ©unis


Finalement, une fois n’est pas coutume, le mot de la fin revient Ă  Dohko qui n’a pas bougĂ© des cinq pics : « Le soleil se lĂšve et se couche mais le soleil rouge qui ne s’éteint jamais, lui, a Ă©tĂ© terrassĂ© par la jeunesse de ce monde. » Ce soleil rouge Ă©tait-il Apollon ou HĂ©lios, le mystĂšre reste entier mais Abel par ce film tu es immortalisĂ© !

Personnages

  • Abel, prĂ©sentĂ© ici comme le dieu du Soleil et le frĂšre d'AthĂ©na.
  • Atlas. Un guerrier charismatique et puissant qui donnera bien du mal aux Chevaliers de Bronze.
Attaque : Burning Corona
  • BĂ©langer (Berenice en version japonaise). Un personnage original tout comme son attaque.
Attaque : Golden Death Hair
  • Jaow du signe du LĂ©opard (Lynx en V.O.). À l'image de ses deux compĂšres, un personnage stylisĂ© et charismatique mĂȘme s'il est le moins mis en avant des trois. son nom peut Ă©galement s'Ă©crire "JaĂŽ"
Attaque : Shining Hell Claw

Fiche technique

Doublage français

Liens externes

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