Les Essards-Taignevaux
Les Essards-Taignevaux est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Les Essards-Taignevaux | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine Jurassienne | ||||
Maire Mandat |
Michel Jeandot 2020-2026 |
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Code postal | 39120 | ||||
Code commune | 39211 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
251 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 54âČ 41âł nord, 5° 25âČ 06âł est | ||||
Altitude | Min. 193 m Max. 219 m |
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Superficie | 5,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Tavaux | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Cette commune est située dans la Bresse jurassienne, sur la route qui mÚne de Chaussin à Chaumergy.
Communes limitrophes
Asnans-Beauvoisin | Chaßnée-des-Coupis | |||
Les Hays | N | ChĂȘne-Bernard | ||
O Les Essards-Taignevaux E | ||||
S | ||||
Mouthier-en-Bresse (SaĂŽne-et-Loire) | Rye |
Urbanisme
Typologie
Les Essards-Taignevaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (84,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (67,5 %), forĂȘts (15,9 %), prairies (11,5 %), terres arables (5,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le terme Essards ou Essarts a pour origine les grands dĂ©frichements et dĂ©boisements du Moyen Ăge, oĂč l'accroissement de la population entraĂźna le besoin de gagner de l'espace sur la forĂȘt. Certaines des nouvelles communes ainsi crĂ©Ă©es furent nommĂ©es Essart, du verbe essarter, signifiant dĂ©fricher.
Histoire
Vers 1675, le canton de Les Essarts avait une superficie de 270 hectares et était administré par le Marquisat de Chaussin dirigé par Louis de Bourbon. Celui-ci vendit le canton à un avocat dijonnais, monsieur BelhÎtel. Pour sortir la population de la misÚre, il envisagea de leur donner une instruction y compris religieuse. Il renonça à l'entretien d'un curé et passa convention avec le curé ... d'Asnans pour desservir la paroisse, alors que l'église ne fut construite qu'en 1754.
Initialement, la commune de Taignevaux est séparée de celle de Les Essarts. Et, c'est sous Napoléon, que la loi n° 6560 de réunit ces deux communes, sans opposition du Sénat. Elle s'appellera désormais les Essarts-Taignevaux.
Située sur un vaste plateau, la commune présente un habitat disséminé de maisons construites en terre, en briques cuites ou non, et en pierre.
Une voie d'origine gauloise de Bellevesre à Dole passe par les Essarts, connue sous le nom de Chemin des fées. Pour surveiller cette route, un poste d'observation avait été établi au champ du Chùtelet.
Le plus ancien registre de l'Etat-civil remonte Ă 1754.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[10].
En 2020, la commune comptait 251 habitants[Note 3], en diminution de 4,92 % par rapport Ă 2014 (Jura : â0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Louis
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Les Essards-Taignevaux sur le site de l'Institut géographique national
- Un pigeonnier restauré est situé à droite de la mairie en sortant.
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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