Rappelons que

Nous procédons en trois étapes :
: construisons une courbe :\mathbb {R} \supset I\rightarrow T_{p}M}
telle que
,
et
. Comme
, on peut poser
. Alors,

Calculons maintenant le produit scalaire
.
Décomposons
en une composante
tangente à
et une composante
normale à
. En particulier, posons
,
.
L'étape précédente implique alors directement :

Il faut donc montrer que le second terme est nul, car, selon le lemme de Gauss, on devrait avoir

:
définissons la courbe
- :]-\epsilon ,\epsilon [\times [0,1]\longrightarrow T_{p}M,\qquad (s,t)\longmapsto t\cdot v(s),}
![\alpha :]-\epsilon ,\epsilon [\times [0,1]\longrightarrow T_{p}M,\qquad (s,t)\longmapsto t\cdot v(s),](https://img.franco.wiki/i/23733997c8720a12eadb854dcdab7b28c419fb21.svg)
avec
et
. On remarque au passage que

Posons alors
![f:]-\epsilon ,\epsilon [\times [0,1]\longrightarrow M,\qquad (s,t)\longmapsto \exp _{p}(t\cdot v(s)),](https://img.franco.wiki/i/178afdec23dea9a592ca4f8db3e4d1b04793716b.svg)
et calculons :

et

Donc,

On va vérifier maintenant que ce produit scalaire est en fait indépendant de la variable t, et donc que, par exemple,

car, selon ce qui a été donné plus haut,

étant donné que la différentielle est une application linéaire. Ceci prouverait alors le lemme.
- On vérifie que
: c'est du calcul direct. En effet, on prend d'abord conscience du fait que les applications
sont des géodésiques, i.e.
. Alors,

Donc, en particulier,

car on a
.