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Le Vert-Pré

Le Vert-PrĂ© est un hameau de la commune du Robert en Martinique, il en est distant du centre ville de 4.6 kilomètres. Le hameau est peuplĂ© d'environ 6 000 habitants nommĂ©s verprĂ©ens, et est situĂ© Ă  une altitude de 310 mètres.

Le Vert-Pré
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Martinique
DĂ©partement Martinique
Arrondissement La Trinité
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique
Commune Le Robert
DĂ©mographie
Gentilé Vertpréens
Population 6 000 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 14° 41′ 32″ nord, 60° 58′ 23″ ouest
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Martinique
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Le Vert-Pré
GĂ©olocalisation sur la carte : Martinique
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Le Vert-Pré

    Durant l'hivernage la température peut descendre jusqu'à 19° la nuit et au matin. Le Vert-Pré conserve son caractère rural. On y cultive la banane. Historiquement on y cultivait notamment la canne à sucre et l'ananas. Il existait également la distillerie Morinière. De nos jours est toujours présente au Vert-Pré l'usine de la SNYL (Yoplait,…[1]).

    Quartiers

    Le Vert-Pré se divise en plusieurs quartiers nommés : Café, La Digue, Morne Galbas, Chère-Épice, Galette, L'Heureux, Cannelle, Boutaud, Providence, Zabeth, Mignot, Bois Désir, Brice, Sabine, L'Hermitage, Ste-Croix et Bois Neuf[2].

    Vie du hameau

    L'Ă©glise Sainte Jeanne d'Arc.
    • Services : un petit marchĂ© couvert, des commerces de proximitĂ©, la poste et un bureau d'Ă©tat-civil, une pharmacie, une station service, un coiffeur, des mĂ©decins, des infirmiers libĂ©raux, une auto-Ă©cole.
    • Écoles : une Ă©cole maternelle, une Ă©cole primaire et un collège Constant Le Ray.
    • Lieux de culte : une paroisse (Ă©glise Sainte Jeanne d'Arc), un temple adventiste, un temple Ă©vangĂ©lique et cimetière[3].
    • Loisirs : un terrain de foot homologuĂ©, un centre pour les cybernautes, une salle de spectacle[4] et une salle de sport.

    Histoire

    À la fin du XVIIIe siècle, le capitaine Vert-Pré donne son nom au hameau alors qu'un lieu couvert de bois, difficilement accessible. Dû à son altitude, le village est fortifié par les militaires.

    En 1920, Constant Le Ray (1878-1957), un breton, est nommé instituteur au Vert-Pré où il restera toute sa vie. Le Vert-Pré est alors un village mal famé, les crimes y sont fréquents et le taux de scolarisation très bas. L'école comprend 105 élèves répartis en deux classes où les enfants ne restent que jusqu'à 10 ans, moment où ils doivent travailler auprès de leurs parents. Il réussit à convaincre de l'importance de leur scolarité et à augmenter le nombre d'enfants obtenant le certificat d'études primaires[5].

    En 1930, Monsieur Morinière, qui a construit une distillerie au Vert-Pré (ses ruines sont encore visibles dans le "terrain des ananas"), Constant Le Ray, l'instituteur, et Monsieur Maignan, propriétaire des terres où se dresse aujourd'hui l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, décident de construire une église pour remplacer la petite chapelle existante. Maignan cède gratuitement le terrain, Morinière fournit les terrassiers et la charpente en fer et Leray prépare l'accès avec ses élèves du CM2[6]. La construction de l'église s'est faite par la solidarité des villageois qui ont fourni les pierres issues de chaque quartier. Les travaux ont pu ainsi avancer pour se terminer en 1934. L'Abbé Aulra a alors pu commencer ses messes. À la fin des années 1930, des maisons commencent à se bâtir autour de l'église, le quartier se peuple et les routes s'améliorent.

    En 1935, à la retraite de l'instituteur Constant Le Ray, l'école compte 425 élèves et 7 classes. Le Ray s'investit alors au niveau politique pour le développement du village. Il obtient l'électrification et l'asphaltage des rues, la distribution d'eau potable, la construction d'un cimetière, l'établissement d'un dispensaire, la création d'un bureau d'état civil, d'une cantine scolaire. Des commerces ouvrent alors : une boulangerie, une boucherie, un magasin de tissu et quelque épiceries.

    En 1941, Constant Le Ray crée un livre d'or[7], regroupant les pensées et signatures de nombreux gens illustres dont Théodore Roosevelt qui déclara en 1916 :

    « S'il fallait, dans le monde entier, choisir le coin privilégié pour fixer le Paradis Terrestre, je voterais pour que ce soit Le Vert-Pré. »[8].

    Depuis, sont venus signer entre autres, Jacques Chirac alors Premier Ministre et Christian Bonnet alors Ministre de l'Agriculture en 1975 et Valéry Giscard d'Estaing alors Président de la République en 1980.

    En 1978, le Collège du Vert-Pré prit le nom de Constant Le Ray en son honneur.

    Personnalités liées au Vert-Pré

    Sports

    Équipement sportif :

    • Stade LĂ©on Duchamps

    Références

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