Le Trio maléfique

Les planches du Trio maléfique furent publiées en trois parties dans les trimestriels Tintin Sélection n° 22, 23 et 24, en 1973 et 1974, sous la forme de 88 demi-planches :

1. Le Trio maléfique, dans Tintin Sélection n° 22 (décembre 1973) : 32 pages d'une demi-planche
2. Ici no 2, dans Tintin Sélection n° 23 (mars 1974) : 30 pages d'une demi-planche
3. Le troisième complice, dans Tintin Sélection n° 24 (août 1974): 26 pages d'une demi-planche

Ric rentre un soir chez lui : trois ombres l'attendent et lui lancent un défi avant de l'assommer. Le premier défi doit se dérouler dans la ville nouvelle de Messidor 2. À la descente du train, le directeur du supermarché, M. Demeur, est pris en otage et se dirige sous la menace d'un inconnu au visage masqué vers son magasin. Ils sont suivis de Ric, Bourdon et de la gendarmerie. L'otage et le malfaiteur vont dans le bureau du directeur, et un coup de feu retentit : c'est Demeur, la recette du jour en main, qui tient en respect son agresseur. Il pousse celui-ci dans un sous-sol, mais c'est une ruse : l'agresseur a pris l'apparence de Demeur. Ric le poursuit et se fait tirer dessus. Cela continue en voiture dans la campagne. À côté du véhicule abandonné du voleur, Ric trouve des gants recouverts de produit phosphorescent. Là, il se fait assommer.

On retrouve l'adresse de la voiture volée par les agresseurs de Ric. Ric et Bourdon s'y rendent : les bâtiments sont en démolition[1] mais ils avisent des baraques de chantier. Ils y découvrent quatre personnages suspects : des scénaristes regroupés sous le pseudonyme collectif « Carter Lovell », mais l'un d'entre eux est innocent... Ric recourt à une ruse : il prétend que les gants avaient un accroc et que le coupable a un peu de produit phosphorescent sur le doigt. Yvan tente de s'échapper : Ric a emporté le premier défi.

Mais l'enquête n'avance pas concernant les deux autres. On donne rendez-vous à Ric dans la cabine téléphonique d'un hôtel, il reçoit un nouveau défi, et une dose de soporifique. Une pièce de Carter Lovell est jouée. Il se peut qu'une personne dont le nom est en F soit agressée : Fourcade le critique, Froment, vieil habitué, ou Follio, l'unique comédien de la pièce ? C'est une personne dont le nom commence par D qui meurt d'une crise cardiaque. Son frère, Luc Donnait, est prêt à se faire justice lui-même. Ric lui prend le chargeur de son arme, pour lui rendre ultérieurement. Ric organise une rencontre nocturne avec Géo et Donnait. En fait les deux hommes sont complices mais le chargeur de l'arme contient des balles à blanc. Ric parvient à maîtriser les deux hommes et connaît alors le mobile : le frère de Luc était très riche. Géo est donc emprisonné, ainsi que Donnait.

Il faut désormais démasquer le 3^e coupable. Ric et Bourdon se trouvent de nuit dans le chantier et un motard leur fonce dessus : ils décident de le poursuivre avec la Porsche. Après quelques cascades, on arrête le motard pour s'apercevoir que c'est un homme de main payé par un inconnu. Il fallait permettre à Gérald et Nick de disparaître. Pendant ce temps, l'héritier des champagnes Chasseneuil, Jean-Loup, est enlevé : la rançon consiste en 1000 bouteilles de champagne, que Ric devra convoyer vers Compiègne.

Arrivé dans une sorte d'ancienne abbaye, Ric tente de feinter le ravisseur avec un fumigène, mais il disparaît dans les caves. Ric y découvre enfermés Lean-Loup, Gérald et Nick. Ric n'a pas de preuve formelle. Il prépare quelque temps plus tard une mise en scène avec un gilet pare-balles et tire à balles réelles pour faire avouer Gérald qui se croyait dans les affres de l'agonie.

• Ric Hochet : reporter
• Commissaire Bourdon
• M. Demeur : directeur de supermarché
• Gérald alias, scénariste spécialisé « policier »
• Nick : scénariste spécialisé « espionnage »
• Yvan : scénariste spécialisé « science-fiction »
• Géo : scénariste spécialisé « western »
• Luc Donnait : frère d'Albert, la victime du théâtre
• Jean-Loup, vicomte de Chasseneuil

Paris, une ville nouvelle imaginaire et une ancienne abbaye près de Compiègne.

Une entrée en matière immédiate : Ric est face à ses adversaires, qu'il ne peut voir. C'est Ric qui raconte la scène de la première vignette.

Ric se fait assommer dès la première planche, puis à la 12. Mis à part la fusillade de la planche 8, les seuls coups de feu tirés le sont avec des balles à blanc ou sur quelqu'un qui porte un gilet pare-balles.

À la planche 34, alors qu'il poursuit une moto, il engage sur les deux roues gauches la Porsche dans un passage très étroit !

L'histoire est constituée de trois mini-récits. Ric prononce d'ailleurs cette expression en bas de la planche 16.

Une Porsche 911 semblable à celle de Ric Hochet

• Mercedes 220 SE, voiture des bandits
• Dodge Dart coupé, modèle 1972, voiture des bandits
• Porsche 911, voiture de Ric Hochet
• Peugeot 404, voiture de la police judiciaire
• Peugeot 504, voiture des bandits
• Renault Estafette, ambulance
• Rolls-Royce Silver Shadow, voiture du vicomte de Chasseneuil
• Camion Hino, utilisé par Ric Hochet