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Le Travail, par l'Industrie et le Commerce, enrichit l'Humanité

Le Travail, par l'Industrie et le Commerce, enrichit l'Humanité est un vitrail d'Eugène Grasset et Félix Gaudin. Il est situé dans l'ancien siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, en France[1] - [2].

Le Travail, par l'Industrie et le Commerce, enrichit l'Humanité
Vue du vitrail depuis la rue
Artiste
Eugène Grasset (dessin)
Félix Gaudin (réalisation)
Date
Technique
Propriétaire
Localisation
Ancienne chambre de commerce et d'industrie de Paris, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris (France)
Protection
Coordonnées
48° 52′ 10,9″ N, 2° 20′ 32,3″ E
Localisation sur la carte de Paris
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Description

Le thème du vitrail est une allégorie dans le style Art nouveau :

  • la partie principale dĂ©crit, en six panneaux, le Travail, sous les traits d'un forgeron, le Commerce, figurĂ© par une femme assise tenant un caducĂ©e et un livre de comptes, et l'Industrie, reprĂ©sentĂ©e par une femme debout, appuyĂ©e sur une roue dentĂ©e. L'arrière-plan Ă©voque le port d'Ivry-sur-Seine, crĂ©Ă© Ă  l'initiative de la Chambre de commerce de Paris.
  • tout autour sur douze panneaux, sont reprĂ©sentĂ©es des inventions (transports, communications, Ă©lectricitĂ©, etc.) sur un entrelacs de vĂ©gĂ©taux.

Le titre de l'œuvre est donné dans un cartouche au sommet du vitrail.

Localisation

Le vitrail est installé au deuxième étage de l'ancien bâtiment de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, 2 place de la Bourse, dans le 2e arrondissement de Paris. La fenêtre dans laquelle il est placé donne sur le 21 rue Notre-Dame-des-Victoires, dans l'axe de la rue Brongniart.

Historique

Le bâtiment, place de la Bourse, est construit en 1832 par l'architecte Félix Callet et la Chambre de commerce et d'industrie de Paris s'y installe en 1852. En 1891, il est agrandi par l'architecte Juste Lisch, par la création d'une nouvelle salle des séances au 2e étage. La fenêtre de cette salle, qui donne sur la rue Notre-Dame-des-Victoires, est muni d'un vitrail en 1900.

Ce vitrail est réalisé par le maître-verrier Félix Gaudin, sur le carton du peintre Eugène Grasset. Il est tout d'abord exposé au pavillon de la chambre de commerce à l'Exposition universelle de 1900, puis installé dans le bâtiment en .

Le vitrail est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , modifié par arrêté du [1].

Annexes

Articles connexes

Références

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