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Le Septième Juré

Le Septième Juré est un film de procès français en noir et blanc de Georges Lautner, sorti en 1962 en France, d'après le roman de Francis Didelot.

Le septième juré
Description de cette image, également commentée ci-après
La ville de Pontarlier (Palais de Justice)
servit de cadre au tournage
Réalisation Georges Lautner
Scénario Jacques Robert
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 94 minutes
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film est une "étude de mœurs" sur le milieu des notables.

Synopsis

Par un chaud dimanche de septembre, Grégoire Duval, un pharmacien sans histoire de la petite ville de Pontarlier, se promène sur les berges d'un lac de la région. Il aperçoit une jolie jeune femme prenant un bain de soleil, seins nus. Cédant à une soudaine pulsion, il s'approche et se jette sur elle pour l'embrasser. Celle-ci hurle ; il l'étrangle très rapidement.

L'amant de la jeune femme, Sylvain Sautral, jeune homme terne et d'origine modeste, est accusé du meurtre, puis inculpé et jugé. Duval, le coupable du meurtre, est nommé juré aux assises qui jugent le jeune Sautral. Duval intervient de nombreuses fois durant le procès afin d'éclaircir les circonstances du crime, permettant l'acquittement de Sautral.

Mais les notables de la ville ne considèrent pas que l'acquittement constitue une raison suffisante pour innocenter Sautral ; le jeune couple était connu pour son libertinage, qui choque la bonne société provinciale qui se retrouve dans un café très bourgeois du centre de la ville. Le pharmacien Duval est donc contraint de se livrer afin de lever les soupçons.

Pourtant personne ne veut le condamner : peut-être que tous savaient, refusant de juger l'un des leurs. Même Sautral refusera de voir la vérité en face ; en tentant de l'empêcher de se suicider, Duval le tue. Pour éloigner le scandale, le commissaire et la femme de Duval le font enfermer dans un asile. Le pharmacien accepte finalement cette décision, en étant certain de ne jamais vouloir ressortir de cet emprisonnement qui comble son désir de punition.

Fiche technique

Georges Lautner, réalisateur du film (en 1966).
  • Adaptation : Jacques Robert d'après le roman de Francis Didelot aux éditions Fayard
  • Dialogues : Pierre Laroche
  • Directeur de la photographie : Maurice Fellous
  • Opérateur : Georges Pastier, assisté de Yves Rodallec et Arlette Massay
  • Son : Antoine Archimbaud, assisté de Raphaël Delouvrier
  • Musique : Jean Yatove et Antonio Vivaldi
  • Décors : Robert Bouladoux
  • Assistant-réalisateur : Bertrand Blier, Claude Vital, Renaud de Dancourt
  • Montage : Michelle David, assistée de Gina Pignier
  • Script-girl : Françoise Hellman
  • Ensemblier : Fernand Chauviret
  • Accessoiriste : Pierre Barbet
  • Régisseur général : Paulette Doréal
  • Maquillage : Reine Thomas
  • Habilleuse : Elise Servet-Larocque
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Production : Orex Films S.A.
  • Secrétaire de production : Yvonne Eblagon
  • Assistant de production : Bernard Lapeyre
  • Directeur de production: Paul Joly
  • Producteur : Lucien Viard
  • Administrateur : Marcel Bligny
  • Format : 35mm - Ratio : 1,66:1 - Noir et blanc
  • Distribution : Pathé
  • Enregistrement dans les studios Marignan - Enregistrement sonore Western Electric Monophonique
  • Société Optiphone
  • Les chansons entendues sont chantées par Clay Douglas
  • Objectifs : Pierre Angénieux
  • Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
  • Visa d'exploitation : 25 419
  • Sortie : 18 avril 1962

Distribution

L'acteur Maurice Biraud joue le rôle du Dr Hess

Bande originale

Le film commence sur le concerto de l'été tiré des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi. Ce concerto sera souvent l'accompagnement sonore liée aux souvenirs que l'assassin a gardé de la jeune fille assassinée.

Une autre musique est entendue lors du début du repas familial entre Grégoire, son épouse et ses deux enfants. Il s'agit d'une chanson de rock'n roll chantée par l'artiste américain Clay Douglas[1].

Le compositeur français Jean Yatove assure l'accompagnement musical pour le reste du film.

Autour du film

  • Le film commence immédiatement sur la scène du premier meurtre avec, en voix off, celle de Bernard Blier qui s'exprime comme la voix de la conscience du tueur[2].

Notes et références

Références

Liens externes

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