Le Poing Levé
Le Poing Levé (LPL) est un collectif politique de jeunesse, rattaché à l'organisation Révolution Permanente[2]. Le collectif revendique une implantation dans 18 universités ainsi que dans plusieurs lycées à travers toute la France.
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Organisation de jeunesse de RĂ©volution Permanente |
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Historique
Le collectif est créé au sein de l'Université Panthéon-Sorbonne en 2018[1] lors de la mobilisation contre Parcoursup[2] par des militants du NPA-jeunes, l'organisation de jeunesse du Nouveau Parti anticapitaliste. Lors de l'exclusion du Courant communiste révolutionnaire (futur Révolution Permanente) du NPA, le collectif en est lui aussi exclu. Ses militants participent au congrès de fondation de Révolution Permanente qui a lieu en décembre 2022[3].
Le collectif s'engage de décembre 2019 à mars 2020 aux côtés des cheminots en grève contre la réforme des retraites du gouvernement d'Édouard Philippe[4].
En 2022, l'organisation obtient l'inscription d'étudiants fuyant l'Ukraine au sein de plusieurs universités françaises, notamment Paris-VIII[5].
Lors du mouvement contre la réforme des retraites de 2023, le collectif intervient dans le mouvement étudiant et les assemblées générales qui ont lieu dans différentes universités[6] - [7]. L'organisation y défend des mots d'ordre d'alliance entre étudiants et travailleurs et condamne notamment le caractère « raciste et patriarcal » de la réforme[6]. Le Journal du dimanche note ainsi une « montée en puissance » du collectif et explique qu'il « a largement gagné en visibilité et en popularité depuis le début de l'année 2023[2]. »
Le collectif organise le 24 mars avec Révolution Permanente la venue d'une centaine de personnes, dont l'actrice Adèle Haenel et l'intellectuel Frédéric Lordon, à la raffinerie de Normandie en soutien aux raffineurs en grève[8].
Cette présence importante dans le mouvement se traduit également par la mise en avant dans les médias de plusieurs jeunes figures de l'organisation, à l'image d'Ariane Anemoyannis, étudiante en droit à Paris 1, que StreetPress qualifie de "figure montante de la jeunesse radicale"[1].
Positionnement Politique
Le collectif est lié à l'organisation trotskiste Révolution Permanente. Il entend lier les luttes étudiantes et ouvrières[1] - [8]. Le média StreetPress rapporte par exemple les propos de Mehdi, un des militants du collectif, qui insiste sur « l’importance de lier les luttes sociales à celles des luttes antiracistes et féministes ». Les militants du Poing Levé écrivent dans le journal de l'organisation Révolution Permanente sous le nom Le Poing Levé, collectif étudiant[9].
Voir aussi
Notes et références
- Lina Rhrissi et Pauline Gauer, « Ariane Anemoyannis, figure montante de la jeunesse radicale », sur streetpress.com, (consulté le )
- Martin Fort, « Le Poing Levé, l’organisation étudiante qui veut « aider les travailleurs à bloquer le pays » » , sur jdd.fr, Le Journal du Dimanche, (consulté le )
- Vincent Bresson, « NPA scindé, congrès fondateur de Révolution Permanente : remous à l’extrême gauche », sur jdd.fr, (consulté le )
- Lucie Mamouni, « « C’est un militant sur qui tu pourras toujours compter » Mehdi Zenda, une voix pour les étudiants étrangers en France », sur streetpress.com, (consulté le )
- Christine Morice, « Bordeaux : ils ont manifesté pour la défense de tous les étudiants réfugiés d’Ukraine », Sud-Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
- « À Tolbiac, les étudiants s'organisent contre une réforme des retraites patriarcales », Libération,‎ (lire en ligne).
- Béatrice Colin, « Réforme des retraites : Au Mirail, les étudiants veulent imposer « un rythme plus radical » au mouvement de contestation », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Valentin Lebossé, « Le Poing Levé à Rouen : quel est ce nouveau collectif révolutionnaire à la fac ? », sur actu.fr, (consulté le )
- « Le Poing Levé, collectif étudiant », sur revolutionpermanente.fr (consulté le )