Lawrence Booth
Lawrence (ou Laurence) Booth (v. 1420 – ) est prince-évêque de Durham (1456-1476), puis archevêque d'York (1476-1480).
Archevêque d'York Ancien archidiocèse d'York (d) | |
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Évêque catholique de Durham (d) Diocèse catholique de Durham (d) | |
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John Booth (d) |
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Étape de canonisation |
Booth est aussi chancelier du Royaume d'Angleterre (1473-1474)[1].
Biographie
Fils illégitime et le plus jeune de John Booth († 1422) seigneur du manoir de Barton, près d'Eccles alors dans le comté de Lancashire, il est donc le demi-frère de William Booth, archevêque d'York et l'oncle de l'évêque d'Exeter, John Booth[2].
Après avoir fait ses études au Pemboke Hall de Cambridge[2], en 1442, il obtient une dispense papale pour entrer des ordres religieux, malgré sa condition d'enfant illégitime[2] et il était ordonner prêtre en 1446[2]. Avec l'appui de son demi-frère, Booth s'élève rapidement dans la hiérarchie de l'Église[2]. Il lui succède comme chancelier de la reine Marguerite, le [2]. Toujours grâce à son demi-frère, il accumule les bénéfices et les prébendes. Il devient chanoine puis, en 1457, prévôt de Beverley ; archidiacre de Richmond (1454) et doyen de la cathédrale saint-Paul de Londres (1456)[2], en même temps étant chancelier de l'université de Cambridge de 1456 à 1458[2].
Ensuite au service royale, il devient lord-garde du Sceau Privé le , fonction qu'il occupe jusqu'en 1460[2]. Nommé prince-évêque de Durham le [2], Booth est consacré par son demi-frère le suivant[2]. Après la défaite des Lancastriens à la bataille de Towton (), il se soumet au roi Édouard IV et devient son confesseur[2]. Temporairement sans contrôle de son principauté épiscopale, qui lui est rendu en 1464[2], il est assigné à résidence comme maître du Pembroke à Cambridge[2].
Booth exerce la fonction de chancelier d'Angleterre du au [2]. Il fait un rôle important dans les négociations entre les Anglais et les Écossais entraînant le au traîté d'Édimbourg[2]. Il est récompensé pour ses divers services par nomination le à l'archevêché d'York[2].
Il meurt à Southwell, le , probable après une longue maladie pour quelle raison il a fait son testament en [2]. Il y est inhumé auprès de son demi-frère l'archevêque William Booth dans la chapelle dédiée à saint-Jean le Baptiste, ce qu'ils avaient fondée[2].
Famille Booth
Les descendants de son frère sir Robert Booth (par Dowse (ou Douce), seule fille de sir William Venables[3] - [4], établis à Dunham Massey, acquièrent les titres de baronnet, attribué à sir George Booth (1566-1652) en 1611 ; baron Delamer, attribué à sir George Booth (1622-1684), 2e baronnet en 1661 ; comte de Warrington, attribué à Henry Booth (1652-1694), 2e baron Delamer en 1690 [5].
Armoiries de la famille Booth
Blason : D'argent à trois hures de sanglier arrachées, le boutoir vers le chef, de sable. ((en) « Argent three Boars' heads erect Sable ».)
Devise : Quod ero spero (la).
Notes et références
- A. J. Pollard, « Booth, Laurence (c.1420–1480) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 ; édition en ligne, janvier 2008.
- A. C. Reeves, « Booth, William (d. 1464) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 ; édition en ligne, mai 2008.
- Nicholas Orme, « Booth, John (d. 1478) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, mai 2008
- www.thornber.net
- www.thepeerage.com.