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Lavacherie

Lavacherie (en wallon Li Vatchreye ou Al Vatchreye), anciennement Lavacherie-sur-Ourthe, est un village de l'Ardenne belge, situé dans la vallée de l'Ourthe occidentale, vallée également appelée « Vallée de Sainte-Ode ». À l'orée de la grande forêt de Freyr, le village se trouve dans le Parc naturel des Deux Ourthes. Administrativement, il fait partie de la commune de Sainte-Ode dans la province de Luxembourg en Région wallonne (Belgique). C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Lavacherie
Lavacherie
L'Ă©glise Saint-Aubin et Saint-Antoine, Ă  Lavacherie.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Bastogne
Commune Sainte-Ode
Code postal 6681
Zone téléphonique 061
DĂ©mographie
Gentilé Lavacherois(e)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 03′ nord, 5° 30′ est
Localisation
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Lavacherie

    Histoire

    Le lieu-dit Sainte-Ode relevait de la Cour fĂ©odale de La Roche, sa seigneurie avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© au rang de fief par Albert et Isabelle le au bĂ©nĂ©fice de Jehan Piret, maĂ®tre des forges de Prelle et de Sainte-Ode, mayeur de la haute cour de Wyompont. En 1732 Le château de Sainte Ode, alors dans la vallĂ©e et dĂ©truit après la deuxième guerre mondiale, est la propriĂ©tĂ© de Monsieur de Racine[1]. Elle fut Ă©levĂ©e en seigneurie hautaine le en faveur de la douairière, baronne de Goer et de Herve [2]. Le baron Orban de Liège rachète le château et son domaine forestier de près de 2 200 ha en 1821. Le ministre Frère-Orban y sĂ©journa volontiers[1].

    Le les premiers cosaques arrivèrent Ă  Lavacherie pour y installer leur campement dans leur campagne pour dĂ©bouter les Bonapartistes. En juin de la mĂŞme annĂ©e ce sont les Prussiens qui occupent le village. Les troupes fortes de 2 157 hommes et 671 chevaux, vĂ©curent sur les ressources des villageois[3].

    En 1863, le village qui compte alors quelques cultivateurs, de nombreux journaliers, des terrassiers, des bûcherons et des sabotiers pour une population totale de 563 habitants est affecté de début août à fin octobre par une épidémie de dysenterie qui toucha 98 personnes et fit 6 morts soit une mortalité de 6% [4].

    Commune du département de Sambre-et-Meuse sous le régime français, Lavacherie est transférée à la province de Luxembourg après 1839. Lors de la fusion des communes de 1977 le village de Lavacherie rentre dans la nouvelle commune de Sainte-Ode.

    Étymologie

    Le nom du village viendrait du latin Vaccaria signifiant 'vache'. Il devait s'agir d'un lieu où l'on élevait les vaches et le bétail pour le compte du château d'Amberloup. Aviscourt aurait cette même origine mais concernant l'élevage de la volaille[5]. Aviscourt selon d'autres vient de la Vies-Cour, la vieille cour[6].

    Population

    Année[7]Population
    152611 feux
    179774 feux ou 329 habitants
    1815435 habitants[8].
    1819438 habitants
    1840495 habitants[8].
    1890500 habitants
    1950510 habitants
    1969482 habitants

    Patrimoine

    Plan de la fortification au lieu-dit 'Cheslain de Sainte-Ode'

    .

    • Les Vestiges Romains. L'existence du camp du gĂ©nĂ©ral romain Titus Labienus (-) serait une lĂ©gende tandis que d'autres fossĂ©s attesteraient la prĂ©sence de fortifications du limes romain[9].

    Adrien Hock publie en 1897 un relevĂ© des fortifications situĂ© sur la crĂŞte au-delĂ  de la chapelle de la Bonne-Dame et confirme leur statut militaire par le nom du lieu-dit Cheslain[10]de Sainte-Ode[11]. 50° 04′ 25″ N, 5° 30′ 31″ E

    • L’église de Lavacherie est remarquable par ses vitraux et son chemin de croix. La première Ă©glise de Lavacherie construite en l'honneur de saint Aubin et saint Antoine de Padoue, fut Ă©difiĂ©e en 1692 et dĂ©pend alors de la paroisse d'Amberloup. Les vitraux ont Ă©tĂ© renouvelĂ©s en 1960 et leur dessin est dĂ» au peintre Louis-Marie Londot (1924-2010). Les 14 figures du chemin de Croix sont de la main de Christian Leroy[12]. Le coq au sommet de la tour a Ă©tĂ© installĂ© initialement entre 1872 et 1909 et renouvelĂ© par une figure en mĂ©tal inoxydable en [13].
    • L'Ă©glise Saint Aubin.
      L'Ă©glise Saint Aubin.
    • L'Ă©glise Ă  une autre Ă©poque.
      L'Ă©glise Ă  une autre Ă©poque.
    • Chevet de l'Ă©glise
      Chevet de l'Ă©glise
    • La Chapelle de la Bonne Dame est dĂ©diĂ©e Ă  sainte Ode. Elle jouxte une source. Une procession s'y dĂ©roule une fois par an [14]. Cette chapelle, accrochĂ©e Ă  flanc de coteau, marque le souvenir d'une ancien couvent de moniales, dont sainte Ode passe pour avoir Ă©tĂ© la fondatrice[15].50° 04′ 04″ N, 5° 30′ 08″ E
    • La chapelle et la source en mai 2014.
      La chapelle et la source en .
    • Gravure (approx. 1898)
      Gravure (approx. 1898)[16]
    • La Chapelle de la Bonne Dame vers 1908.
      La Chapelle de la Bonne Dame vers 1908.
    • La Chapelle entourĂ©e de feuillus.
      La Chapelle entourée de feuillus.
    • La Chapelle et sa source ferrugineuse.
      La Chapelle et sa source ferrugineuse.
    • Le château de Sainte Ode, Ă©tait une vaste construction Ă  deux corps Ă©tablie dans la vallĂ©e de l'Ourthe. Ancienne propriĂ©tĂ© des Piret durant cinq gĂ©nĂ©rations, il est repris par le baron Goerd de Herve qui le revend en 1821 Ă  la famille Orban. Les Orban le revende Ă  Louis Empain en 1931[17]. Le lavacherois FĂ©licien Callay le rachète Ă  Empain. Calay le fait dĂ©molir après la deuxième guerre. Il n'en reste que des dĂ©pendances. 50° 04′ 19″ N, 5° 30′ 41″ E
    • Façade avant du château de Sainte Ode.
      Façade avant du château de Sainte Ode.
    • Façades arrières du château.
      Façades arrières du château.
    • Vue amont avec l'Ourthe.
      Vue amont avec l'Ourthe.
    • Le chiffre SO du domaine de Sainte-Ode sur la grille des anciennes dĂ©pendance.
      Le chiffre SO du domaine de Sainte-Ode sur la grille des anciennes dépendance[18].
    • Le moulin de la Gottale citĂ© dans un texte de 1354[19]
    • Le moulin Ă  eau de Trinval
    • L'ancien moulin de la Gottale. (rue de Bastogne)
      L'ancien moulin de la Gottale. (rue de Bastogne)
    • Le moulin de la Gottale.
      Le moulin de la Gottale.
    • Le moulin de Trinval.
      Le moulin de Trinval.
    • Le Celly, château vers 1931 construit par Louis Empain et vendu en 1936 Ă  la famille Fabri. En 1950 Fabri vend Ă  la FNAPG (FĂ©dĂ©ration Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre) le domaine de 100ha et le château[17]. Il n'est donc restĂ© que quelques annĂ©es dans la famille Empain[20]. Avec les progrès de la mĂ©decine le sĂ©jour des malades (et anciens prisonniers) en montagne n'est plus nĂ©cessaire. Le Sanatorium Belgica est ouvert au Celly. Le santorium Belgica fonctionne jusqu'en 1974 puis est transformĂ© en rĂ©sidence pour personnes âgĂ©es[17]. 50° 03′ 59″ N, 5° 31′ 46″ E
    • Le château du Celly surplombe le village (façade Nord).
      Le château du Celly surplombe le village (façade Nord).
    • Façade Sud du Château Le Celly.
      Façade Sud du Château Le Celly.
    • Portique d'entrĂ©e au Celly.
      Portique d'entrée au Celly.
    • Centre hospitalier Vu le succès du Sanatorium au Celly, Raoul Nachez, prĂ©sident de la FNAPG fait construire un hĂ´pital qui compte en 1973 jusqu'Ă  173 lits. On le connaĂ®t sous le nom Centre Hospitalier de Sainte Ode. En 1992 Ă  la suite de difficultĂ©s budgĂ©taires, le centre est cĂ©dĂ© avec le domaine et le château du Celly Ă  la province du Luxembourg. La Fondation Sainte Ode gĂ©rait l'hĂ´pital, la fondation Belgica le Sanatorium[17].


    • Institut Sainte-Ode Air et Soleil de la Fondation Louis Empain. Centre de vacances pour la jeunesse bâti par Louis Empain et sa Fondation en 1931 au lieu-dit La Falise; repris ultĂ©rieurement par les MutualitĂ©s ChrĂ©tiennes. 50° 02′ 37″ N, 5° 30′ 40″ E
    • Vue gĂ©nĂ©rale sur l'institut Air et Soleil (Pro Juventute)
      Vue générale sur l'institut Air et Soleil (Pro Juventute)
    • L'institut façade latĂ©rale.
      L'institut façade latérale.
    • L'institut de la fondation Louis Empain.
      L'institut de la fondation Louis Empain.
    • Le Parloir.
      Le Parloir.
    • Château de Le Jardin 50° 02′ 21″ N, 5° 30′ 51″ E
    • Château de "le Jardin".
      Château de "le Jardin".
    • Pavillon le Jardin.
      Pavillon le Jardin.
    • le Pont Orban, routche-pont, le pont rouge en dialecte local[21]. Le premier pont mĂ©tallique suspendu construit en Belgique en par les Orban de GrivegnĂ©e, propriĂ©taires du domaine. Il cĂ©da une première fois sous le poids d'un trop lourd convoi et fut rĂ©tabli Ă  l'identique. Il fut anĂ©antit par un obus durant l'offensive von Runstedt[22] et remplacĂ© par un Ă©troit pont en bĂ©ton vers 1950. Ce dernier a Ă©tĂ© dĂ©classĂ© puis dĂ©truit vers l'an 2000. Un pont en bĂ©ton Ă  double voie doublĂ©s de trottoirs a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© depuis. 50° 03′ 46″ N, 5° 30′ 26″ E
    • L'ancien pont Orban suspendu de 1841.
      L'ancien pont Orban suspendu de 1841.
    • Le pont, la voie du tram vicinal et la route.
      Le pont, la voie du tram vicinal et la route.
    • Le pont Orban reconstruit en bĂ©ton.
      Le pont Orban reconstruit en béton.
    • Cimetière des prisonniers de Guerre

    Outre le cimetière communal, la FĂ©dĂ©ration Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre a ouvert sur la route d'Aviscourt[23], un cimetière oĂą sont enterrĂ©s près de 150 anciens prisonniers de guerre et prisonniers politiques. Parmi les tombes celle de Raoul Nachez (1909-1993), prĂ©sident de la FNAPG. 50° 03′ 02″ N, 5° 30′ 04″ E

    • EntrĂ©e du cimetière de la FNAPG (route d'Aviscourt)
      Entrée du cimetière de la FNAPG (route d'Aviscourt)
    • Pelouse du cimetière FNAPG.
      Pelouse du cimetière FNAPG.
    • EntrĂ©e du cimetière communal de Lavacherie.
      Entrée du cimetière communal de Lavacherie.
    • Vue intĂ©rieure du cimetière communal.
      Vue intérieure du cimetière communal.

    Tourisme

    Guide touristique de Lavacherie publié par l'hôtelier de Lavacherie vers 1906.
    • Promenades balisĂ©es dans les bois (ForĂŞt de Freyr) et champs
    • Procession annuelle de Sainte-Ode et de l'Assomption.
    • Deux charcuteries artisanales ardennaises
    • CapacitĂ© hĂ´telière et de restauration

    Hydrographie

    • L'Ourthe occidentale. En aval du Pont Orban un bief alimentait un moulin situĂ© Ă  proximitĂ© du château de Sainte Ode. Son tracĂ© et son barrage sont visibles en ce dĂ©but de XXIe siècle.
    • La Baseille
    • Le Mâle-racine
    • Le Bokaissart
    • Vue de la Baseille descendant vers l'ourthe.
      Vue de la Baseille descendant vers l'ourthe.

    Voies de communication

    • Le pont suspendu enjambe l'Ourthe et les voies du tramway vicinal vers 1903.
      Le pont suspendu enjambe l'Ourthe et les voies du tramway vicinal vers 1903.
    • L'arrĂŞt du tram vicinal Ă  vapeur Ă  Lavacherie vers 1904. Vue vers Prelle.
      L'arrĂŞt du tram vicinal Ă  vapeur Ă  Lavacherie vers 1904. Vue vers Prelle.
    • L'arrĂŞt du tram vicinal autorail vers 1905. Vue vers Amberloup.
      L'arrĂŞt du tram vicinal autorail vers 1905. Vue vers Amberloup.

    "Généralement, toutes les voies de communication à travers ces localités laissent beaucoup à désirer sous le rapport de leur entretien et de leur propreté. Les ruisseaux sont entravés ou maladroitement détournés de leur cours naturel. Très souvent aussi ils sont salis ou encombrés de résidus et de détritus de toutes espèces." (Citation du Docteur Journez en 1863.)[24]

    La ligne du tram vicinal de Marche à Bastogne passait par Lavacherie. Cette ligne a été graduellement mise en service entre 1900 et 1903. Le charroi a vapeur a été remplacé par l'autorail le et le l'autobus remplaçait cette ligne[25].

    Personnalités liées à la Commune

    • Ambiorix : Selon Adrien Hock, en octobre 57 AC, après la bataille de la Sambre, les troupes romaines sous la conduite de Titus LabiĂ©nus, Sabinus et Cotta furent envoyĂ©s en quartiers d’hiver en Ardenne. Ambiorix, Ă  la tĂŞte des Eburons après avoir dĂ©veloppĂ© une ruse, attaqua les troupes romaines qui levaient le camp Ă  La Falise et descendaient l’Ourthe dans le dĂ©filĂ© de la vallĂ©e entre le site du pont Orban et celui de l’ancien château Orban (en contrebas de la chapelle de la Bonne-Dame)[26]. Il en rĂ©sulte une journĂ©e de combat qui s’achève Ă  Prelle par la dĂ©route romaine et la mort de Sabinus et Cotta. Adrien Hock ajoute une description du camp d'Ambiorix (Atuatuca castellum) qu'il situe au Cheslain de Sainte Ode[27]. Cette hypothèse est une des versions Ă  propos de cette rare dĂ©faite des troupes romaines lors de la Guerre des Gaules. De nombreux auteurs situent ce combat, la Bataille d'Aduatuca dans la vallĂ©e du Geer, (Tongres). Certains historiens reconnaissent que le relief de Tongres ne correspond pas aux descriptions du texte latin.
    • Le Grognard Jean-Pierre Beaudiau[28] : nĂ© Ă  Lavacherie le , enrĂ´lĂ© le (Ă  24 ans) sous le numĂ©ro 8840, grenadier au 17e rĂ©giment de ligne 1re compagnie sous le commandement du Comte d'Erlon[29]; ayant participĂ© Ă  la bataille de la Moskova en 1812. BlessĂ© de deux coups de lance sous le sein gauche près de Mojaisk (Moskova). LibĂ©rĂ© de son service Ă  Lille le et revenu en son village natal le de cette mĂŞme annĂ©e[30]. Quatre autres soldats conscrits de guerres napolĂ©oniennes sont identifiĂ©s[31] comme titulaires de la MĂ©daille de Sainte-HĂ©lène alors que J-P Beaudiau semble avoir Ă©tĂ© omis de cet honneur.
    • Jean Clesse (, -- ) agriculteur domiciliĂ© Ă  Le Jardin, bourgmestre installĂ© le . CrĂ©ateur de chemins et dĂ©fricheur de terres. Fervent promoteur du bien public[32].
    • Walthère Frère-Orban (1812-1896), Juriste et homme politique libĂ©ral. SĂ©journe en villĂ©giature au château de Sainte Ode lorsqu'il est une propriĂ©tĂ© de la famille Orban[33].
    • Daniel Clesse, (1872-1940), ouvrier terrassier puis cultivateur devenu sĂ©nateur socialiste belge.
    • Fernand Desonay, (1892-1973), est un Ă©crivain, acadĂ©micien et militant wallon. PropriĂ©taire d'une maison de campagne Ă  Lavacherie, il y passa les dernières annĂ©es de sa vie. Il fut retrouvĂ© mort noyĂ© dans l'Ourthe le 9 dĂ©cembre 1973[34].
    • Louis Empain, (1908-1976), Fondateur des Centres de Vacances pour la jeunesse Pro Juventute dont une maison fonctionna Ă  Lavacherie. La famille Empain a Ă©tĂ© propriĂ©taire du château le Celly sur une colline du village.
    • Pierre Laloux (Marche-en-Famenne - Namur, ). Il est ordonnĂ© prĂŞtre Ă  Namur le alors qu'il revient de captivitĂ©. Il sert comme vicaire Ă  Saint-Hubert jusqu'en aoĂ»t 1950 puis en comme curĂ© de Volaiville. Il est nommĂ© curĂ© de Lavacherie en et assure cette fonction jusqu'Ă  sa retraite en 2000[35]. Photographe, peintre et dramaturge amateur. Il met la Passion en scène avec ses paroissiens[36]. Distinctions honorifiques : Chevalier de l'Ordre de la Couronne, Chevalier de l'Ordre de LĂ©opold II, Croix de Guerre, mĂ©daille de prisonnier politique[37].
    • FĂ©licien Calay (1919-2009) Entrepreneur en travaux publics et privĂ©s. Il a dĂ©butĂ© par la rĂ©paration de ponts après la guerre. Son entreprise a comptĂ© jusqu'Ă  250 travailleurs. Il a rĂ©alisĂ© de nombreux travaux importants, tels que certains tronçons de la N4 et de l'autoroute E411, le Mardasson, l'Ă©cole communale d'Houffalize, le Barrage de Nisramont. Il a fait vivre de nombreuses familles du village et de la rĂ©gion avant de mettre un terme Ă  l'entreprise en 1990 alors que la carrière de Bande qui porte toujours son nom a Ă©tĂ© revendue Ă  des Hollandais.
    • Willy Lassance (Boisfort - Schaerbeek ). Horloger de formation et passionnĂ© d'histoire de l'Ardenne[38]. Pendant la guerre il s'engage comme rĂ©sistant armĂ© puis les hostilitĂ©s finies, s'Ă©tablit Ă  Lavacherie. Publie la revue d'histoire locale Curia Arduennae et devient collaborateur des MusĂ©es royaux d'Art et d'Histoire Ă  Bruxelles puis dĂ©tachĂ© Ă  Saint-Hubert oĂą il restaure et anime le Fourneau Saint-Michel. Auteur de nombreuses publications scientifiques et de vulgarisation[39].
    • Ghislaine Godefroid-Schmitz, (Amberloup 1917- Waha 2018) auteure, reconnue Passeuse de MĂ©moire par le parlement wallon en 2014[40].
    • Statue d'Ambiorix.
      Statue d'Ambiorix.
    • Un grognard.
      Un grognard.
    • Walthère Frère-Orban.
      Walthère Frère-Orban.
    • MĂ©morial au curĂ© Constant Lifrange
      Mémorial au curé Constant Lifrange
    • Le curĂ© Pierre Laloux en 2005.
      Le curé Pierre Laloux en 2005.
    • le Bourgmestre Jacques Pierre en 2005
      le Bourgmestre Jacques Pierre en 2005

    Vie Ă©conomique et sociale

    L'activité économique principale du village a été rurale. La scierie Renard a été un pôle économique important. Sur le territoire communal a fonctionné une maison de soins pour anciens prisonniers de guerre et prisonniers politiques.

    • Vue sur le village vers 1902.
      Vue sur le village vers 1902.
    • Panorama du village vers 1911.
      Panorama du village vers 1911.

    Bibliographie

    • RenĂ© Borremans, CĂ©ramique mĂ©diĂ©vale et moderne de Lavacherie, Ebly et La Roche. Bulletin trimestriel de L’institut ArchĂ©ologique du Luxembourg – Arlon 32 (1956)–1, p. 3-18.
    • Pierre Hannick, Inventaire des archives du château de Sainte-Ode. Archives GĂ©nĂ©rales du Royaume rĂ©f.BE-A0521_702770_701484_FRE non datĂ©, disponible en ligne.
    • Fernand Desonay et Willy Lassance, Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fiche signalĂ©tique; page 11, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    • Willy Lassance et L. Marquet. La chasse au putois Ă  Lavacherie dans: Parcs Nationaux, volume 37 - fascicule 2 (1982), p. 52-54.
    • Maurice Cosyn, Haute Ardenne. Saint-Hubert, Bastogne, Libramont, Champlon, Lavacherie, Poix. Guides Cosyn, (1932), avec plans et cartes dĂ©pl. en couleur.
    • Curia Arduennae. Revue trimestrielle du Cercle des recherches historiques, archĂ©ologiques et folkloriques en Ardenne Centrale, Lavacherie-sur-Ourthe. 1950 Ă  1954, (20 fascicules). Éditions Mosa, Profondeville.
    • Ghislaine Godefroid, Lavacherie oĂą il fait bon vivre : histoire et patrimoine. Edition Memory, 2014, 108pp. Illustrations. (ISBN 978-2-87413-204-9)

    Notes

    1. Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes de Belgique, p. 644
    2. Sainte Ode, La Bonne Dame de Lavacherie, Le Patriote Illustré no 50, 11 décembre 1955, p. 1588-1589.
    3. Source : L'année des Cosaques et des Prussiens Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. page 28, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie.1970
    4. Dr H. Journez, médecin au régiment des grenadiers. Considération sur l'épidémie de dyssenterie qui a régné en 1863 dans la province du Luxembourg. p.11 à 19 dans Edouard Dusart, Note sur le projet de dérivation de l'Ourthe. Bruxelles 1873. Consulté en ligne sur GoogleBooks le 04 avril 2023.
    5. http://ekladata.com/nLB0ppa1X6kNBGU3lcAbK2zm4gY/tymologies-des-ections-et.pdf
    6. Exploration d'une tombe romaine à Aviscourt Willy Lassance, Curia Arduennae N°1, 1952 p.21
    7. Source : Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. Fiche signalétique; page 7, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    8. Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes de Belgique, 1924, p. 644
    9. Source : Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. Fiche signalétique; page 11, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    10. Sur le nom Cheslain voir : Institut Archéologique du Luxembourg, Annales. Tome XXXII. Usages, Coutumes & Légendes du pays de Luxembourg : Chapelle de la Bonne Dame à Sainte-Ode page 108.- Arlon, 1897. Imprimerie V. Poncin.
    11. Adrien Hock. Études sur quelques campagnes de Jules César dans la Gaule-Belgique. Vue d'après nature, carte et plans. Page 81.n Namur imprimerie de Ad. Wesmael-Charlier, Libraire, éditeur 1897. 197 pp.
    12. Source: Publication de Juillet Musical de Saint-Hubert
    13. Olivier Paso, Un nouveau gallinacé en inox pour Lavacherie le Soir. page 22 mardi 19 mai 1998.
    14. Sainte Ode, La Bonne Dame de Lavacherie, Le Patriote Illustré no 50, 11 décembre 1955, p. 1588-1590.
    15. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 74.
    16. Publiée dans Joseph Collin, La Chapelle de la Bonne Dame à Sainte Ode. Annales de l'Institut Archéologique du Luxembourg 52e année, Tome 33. 1898, page 106.
    17. Philippe Carrozza. L’hôpital de Ste-Ode parti, quel avenir pour le Celly ? Vers l'Avenir 20 décembre 2012.
    18. Photo prise en 2005
    19. Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. page 37, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    20. Père Nolfs. Petite histoire sur Sainte Ode. publié sur abbaye-de-leffe.be repris aussi par le Bulletin de la Commune de Sainte Ode. Novembre 2012, page 8. Consulté en ligne (PDF) en août 2013
    21. Willy Lassance, Les lieux-dits de la commune de Lavacherie. Curia Arduennae. N° 3, 1950, page 1.
    22. Willy Lassance Les découvertes archéologiques, les lieux-dits et les archives de notre région.' Curia Arduennae, 1re année, N° 3 1950 p.10
    23. route nommée 'rue de Bastogne'
    24. Dr H. Journez, médecin au régiment des grenadiers. Considération sur l'épidémie de dyssenterie qui a régné en 1863 dans la province du Luxembourg. p.11 à 19 dans Edouard Dusart, Note sur le projet de dérivation de l'Ourthe. Bruxelles 1873. Consulté en ligne sur GoogleBooks le 04 avril 2023.
    25. Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. page 35, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    26. Sur le tracé de la route N289 qui relie Lavacherie à Ortheuville.
    27. Adrien Hock, Études sur quelques campagnes de Jules César dans la Gaule-Belgique. Vue d'après nature, carte et plans. Namur imprimerie de Ad. Wesmael-Charlier, Libraire, éditeur 1897. Pages 75-97. disponible en ligne
    28. L'authentique histoire du Grognard Beaudiau dans Au pays des Grands Arbres, Lavacherie. Notes d'Histoire et de Folklore. Fernand Desonay et Willy Lassance. p. 22-24, Ed. Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Lavacherie. 1970
    29. Willy Lassance Notice historique relative à l'épopée du grognard J-P Beaudiau, Curia Arduennae, 1re année, N° 1, 1950, page 4. Éditions Mosa, Profondville.
    30. Marcel Vermeulen Marche ou crève, grenadier ! dans Le Soir Illustré, no 2673 du 15 septembre 1983 p. 76-79.
    31. Dieudonné BERTRAND (°13.1.1790 +11-6-1869) Fils de Grégoire et Marie-Barbe LECOCQ. Conscrit de 1810, rentré à Lavacherie le 10-4-1814. François MATHIEU (°Les Tailles 14.12.1790 +La Roche le 13-11-1867) Fils de Jean-François et Marie-Charlotte QUIRIN. Conscrit 1810, Secrétaire et receveur municipal. Jean Nicolas MOLHANT (°20.4.1792 +Bonnerue en 1861) Fils de Jacques et Marie-Catherine JACQUEMIN. Conscrit de 1812 , déserté le 26-6-1814 et signalé rentré à Lavacherie le 3-7-1814. Pascal PONCIN (°12.12.1785, + ? ) Fils de Joseph et Jeanne RENERS ; Conscrit de 1806. Fait prisonnier de guerre avec le régiment le 25-3-1814. Source : www.sthelene.org consulté janvier 2013. Et autres détails sur campagnes, combats, dossier sont disponibles.
    32. Curia Arduennae; 1950 N°1 p. 11.
    33. Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes de Belgique, 1924. p. 644
    34. « Fernand Desonay », sur Académie royale de langue et de littérature française de Belgique (consulté le )
    35. Bulletin d'information du Diocèse de Namur 2010, page 187. Consulté sur diocesedenamur.be
    36. Source: Chronique du Collège de Marche en-ligne. Consulté en Jan. 2013
    37. Source : avis nécrologique consulté en-ligne sur inmemoriam.be en janvier 2013.
    38. Nicolas Druez, DĂ©ces de Willy Lassance Le Soir, 27 juin 2001, page 25.
    39. Jean-Pierre Lambot, L'Ardenne Mardaga, 1987. p. 56.
    40. Site du parlement wallon consulté le 7 juin 2021. https://www.parlement-wallonie.be/passeur-de-memoire-2014
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