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Laurie Penny

Laurie Penny née Laura Barnett le à Londres, est une journaliste, écrivaine, essayiste, blogueuse et féministe anglaise.

Laurie Penny
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Oxford University Light Entertainment Society (d)
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Nieman Fellowship (en) ()

Biographie

Intervention de Laurie Penny lors de l'évènement re:publica à Berlin en 2016.

Originaire de Londres, Laura Barnett est la fille de l'avocat Ray Barnett[1]. Elle est d'ascendance irlandaise, juive et maltaise[2]. Elle grandit dans la ville de Brighton, avant d'emmĂ©nager Ă  Lewes. Ă€ la suite de l'obtention d'une bourse d'Ă©tudes, elle intègre le Brighton College, un Ă©tablissement indĂ©pendant. Elle tĂ©moignera plus tard Ă  travers ses textes, de son hospitalisation Ă  l'âge de 17 ans pour anorexie[3].

Laura Barnett étudie l'anglais au Wadham College d'Oxford. Elle est diplômée en 2008. Pendant ses études, elle se joint à une troupe burlesque et se produit au sein de productions dramatiques amateurs avec la Oxford University Light Entertainment Society, dont elle devient membre du comité[4] - [5]. Elle complète ensuite son certificat de formation en se spécialisant dans le journalisme à la National Council for the Training of Journalists (NCTJ) de Londres[1]. En 2012, elle obtient la bourse international Nieman d'Harvard[6].

Non-binaire, elle s'identifie cependant toujours politiquement aux femmes, et affirme que son identité est plus complexe que femme ou homme[7].

Carrière professionnelle

Presse Ă©crite

Laurie Penny lance son blog personnel Penny Red en 2007. Celui-ci est prĂ©sĂ©lectionnĂ© pour le Prix Orwell en 2010. Elle commence sa carrière d'auteure indĂ©pendante pour le magazine One in Four, avant d'intĂ©grer la direction du journal socialiste britannique Morning Star comme journaliste et co-Ă©ditrice. Elle signe des chroniques et des articles pour plusieurs publications, dont The Guardian, le New Statesman, The Times et The Independent[8] - [9] - [10].

Fin 2011, victime de cyberharcèlement, la chroniqueuse décide de rendre publics les messages qui lui sont adressés. Dans la foulée de ses publications, de nombreux internautes décident à leur tour de partager leurs propres histoires d’harcèlement, d’intimidation et d’abus[11].

Dès mars 2012, elle occupe un poste à temps plein au journal The Independent en tant que journaliste et chroniqueuse[12]. En , elle annonce quitter le quotidien pour retrouver le New Statesman en tant que chroniqueuse et rédactrice adjointe[13].

Télévision

En avril 2011, Laurie Penny présente le programme Cashing In on Degrees pour Dispatches diffusé sur Channel 4[14]. Elle participe également au programme satirique d'actualités 10 O'Clock Live et au Newsnight de la BBC Two[15] - [16].

Littérature

Laurie Penny est aussi l’auteure de plusieurs livres sur le fĂ©minisme[17]. Son premier ouvrage Meat Market : Female Flesh Under Capitalism Ă©ditĂ© en 2011 chez Zero Books, rencontre un succès international[18]. La journaliste accuse le fĂ©minisme libĂ©ral d’avoir choisi le modèle de consommation rĂ©pandu par le capitalisme plutĂ´t que de s’affairer Ă  l’émancipation rĂ©elle des femmes[19]. L'ouvrage est prĂ©sĂ©lectionnĂ© pour le premier prix Bread and Roses Award dĂ©diĂ© Ă  l'Ă©dition radicale en 2012[20].

En juillet 2014, l'auteure publie son quatrième ouvrage Unspeakable Things : Sex, Lies and Revolution aux éditions Bloomsbury. Peu de temps après sa sortie, elle déclare avoir une nouvelle fois été la cible d'un flot de propos calomnieux[21].

Engagement politique

En , le Daily Telegraph classe Laurie Penny au 55e rang des ailiers de gauche les plus influents en Grande-Bretagne, déclarant qu'elle est « sans aucun doute la voix féminine la plus bruyante et la plus controversée de la gauche radicale »[22]. En août 2015, elle soutient la candidature de Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste[23].

En janvier 2018, elle participe à la controverse entourant le licenciement de James Damore, ingénieur chez Google[24]. Qualifiant son mémo de « sex-poppingly sexist », la journaliste décrit cette mise à pied comme un acte de « défense fondamentale »[25] - [26].

Publications

  • (en) Laurie Penny, Meat market : Female Flesh Under Capitalism, Winchester, UK, Zero Books, , 79 p. (ISBN 978-1-84694-521-2, lire en ligne).
  • (en) Laurie Penny, Penny red : Notes From the New Age of Dissent, Londres, Pluto Press, , 213 p. (ISBN 978-0-7453-3208-6).
  • (en) Laurie Penny, Discordia : Six Nights in Crisis Athens, Vintage Digital, , 100 p. (ISBN 978-1-4481-5684-9, lire en ligne).
  • (en) Laurie Penny, Unspeakable things : Sex, Lies and Revolution, Londres, Bloomsbury Publishing, , 288 p. (ISBN 978-1-4088-2474-0).
  • (en) Laurie Penny, Everything Belongs to the Future, Tor.com, , 117 p. (ISBN 978-0-7653-8828-5).
  • (en) Laurie Penny, Bitch Doctrine : Essays for Dissenting Adults, Londres, Bloomsbury Circus, , 373 p. (ISBN 978-1-4088-8161-3).

Notes et références

  1. (en) « Laurie Penny on the politics of the personal », sur HeraldScotland, (consulté le )
  2. (en-US) Laurie Penny, « Don’t Be A Dick : On Atheism, Cruelty and Kindness », Laurie Penny Dot Com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-GB) « Laurie Penny : Yes, Mr Gove, I enjoyed an expensive education, but I'm », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) David Conn, « The jobless are no shirking scroungers – you try living on £65.45 a week », sur the Guardian, (consulté le )
  5. (en) « Oxford University Light Entertainment Society », sur oules.lightentertainment.org (consulté le )
  6. (en-US) « Nieman Foundation announces the 77th class of Nieman Fellows », sur nieman.harvard.edu (consulté le )
  7. (en) « It's good to be genderqueer but don't forget the sexual radicals who paved the way », sur the Guardian, (consulté le )
  8. (en) « Laurie Penny profile at The Guardian online », sur the Guardian (consulté le )
  9. (en) « Writers », sur www.newstatesman.com (consulté le )
  10. « Laurie Penny », sur Time (consulté le )
  11. Rebecca Solnit, Ces hommes qui m'expliquent la vie, L'Olivier , coll. Les feux, , 176 p. (ISBN 978-2-8236-1258-5 et 2-8236-1258-0), p. 40
  12. (en) « Laurie Penny », sur independent.co.uk
  13. (en) NewStatesman, « Laurie Penny rejoins the New Statesman », sur www.newstatesman.com, (consulté le )
  14. (en) Kerry Eustice, « Twitter round-up: #Dispatches Cashing in on Degrees », sur the Guardian, (consulté le )
  15. (en-GB) « Laurie Penny: Shame has become our stick for beating the poor », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) acast, « Series 3 Episode 6: 10 O' Clock Live | 10 O’Clock Live on acast », acast,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Kathrin Häfele, « Le féminisme radical de Laurie Penny », sur ARTE Info, (consulté le )
  18. (en-US) « Chocolate, Snuggles, and Straight Hair », The Oxonian Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Laurie Penny », Sexisme de Gauche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Alison Flood, « New prize for radical writing announces shortlist », sur the Guardian, (consulté le )
  21. (en-GB) Ian Johnston, « Laurie Penny: Feminist author subjected to 'vile sexist and », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (en-GB) « Top 100 most influential figures from the Left 2012 », The Daily Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  23. (en) « What the Corbyn moment means for the left », sur www.newstatesman.com, (consulté le )
  24. Perrine Signoret, « Premier revers pour James Damore, l’auteur d’un manifeste sexiste licencié par Google », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  25. (en) « James Damore is wrong. It’s fine to discriminate against bigots and bullies », sur the Guardian, (consulté le )
  26. Virginie Ballet, « Mansplaining : «Les mots sont liĂ©s au pouvoir» », LibĂ©ration.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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