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Laurent Stefanini

Biographie

Fils d’un docteur en droit travaillant dans l'industrie chimique et d’une femme au foyer[4] originaire d’Aubusson, Laurent Stefanini grandit à Saint-Germain-en-Laye[3].

Il est diplÎmé de Sciences Po (section : Service public, 1980) et de l'Institut d'études américaines (New York University) puis sort de l'ENA en 1985 (promotion Léonard de Vinci)[5] - [4].

AprÚs quatre ans à la direction des affaires juridiques (droit humanitaire et désarmement, droit de la mer et de l'Antarticque) puis au secrétariat général du ministÚre français des affaires étrangÚres (présidence française de l'Union Européenne de 1989), il devient en 1989 premier secrétaire à la mission permanente de la France auprÚs des Nations unies[6], s'occupant des questions de désarmement politico-militaire.

Entre 1992 et 1996, il est sous-directeur à la direction des affaires économiques et financiÚres du Quai d'Orsay sur les questions d'environnement, de transport, de télécommunication et d'énergie.

De 1996 Ă  2001, il occupe les fonctions de chef adjoint du protocole.

De 2001 à 2005, il est ministre conseiller (et chargé d'affaires en 2001-2002) à l'ambassade de France prÚs le Saint-SiÚge, et à son départ il est fait commandeur avec plaque de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le pape Jean-Paul II[7] - [8].

De Ă  , il est conseiller pour les affaires religieuses auprĂšs du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres[6]. D' Ă  , il est ambassadeur de France pour les questions d'environnement, chargĂ© des nĂ©gociations internationales dans ce domaine (biodiversitĂ© et ocĂ©an en particulier). De Ă  , il est chef du protocole de la RĂ©publique française, introducteur des ambassadeurs, chargĂ© Ă©galement des dĂ©placements du PrĂ©sident et du Premier ministre Ă  l'Ă©tranger, ainsi que des dĂ©placements des chefs d'État Ă©trangers lors de leurs visites en France[9] ainsi que des sommets diplomatiques se tenant en France.

A ce titre, il est en 2011 secrétaire général de la présidence française du G20 et du G8.

Alors qu'il est chef du protocole de la République française, Laurent Stéfanini suggÚre au président de la République, à l'occasion de la visite de la reine d'Angleterre pour les commémorations à l'occasion du 70e anniversaire du débarquement de Normandie, de reproduire et d'agrandir la couverture du menu de 1914, soulignant ainsi la permanence de l'alliance franco-anglaise[10].

En , il se voit refuser sa nomination à l'ambassade de France au Vatican en raison notamment du non-respect de la procédure de nomination des ambassadeurs par le gouvernement français[7]. D'autres sources évoquent que c'est à cause de son homosexualité[11]. Il poursuit cette année-là la tùche de chef du protocole et la préparation de la COP 21 (changement climatique) du Bourget de novembre-.

Suivant la tradition, il est reçu, au cours d'une rĂ©ception en son honneur Ă  l'occasion de son dĂ©part du poste de chef du protocole, par le doyen du corps diplomatique en France, en l’occurrence le nonce apostolique Luigi Ventura.

En , il prend ses fonctions d'ambassadeur, délégué permanent de la France auprÚs de UNESCO[4] et remet ses lettres de nomination à la directrice générale le . Il remplace Philippe Lalliot[12].

En , il vote l'abstention de la France lors de la décision controversée concernant les lieux saints de Jérusalem.

Par décret du , il est nommé ambassadeur de France à Monaco.

Enseignement

Laurent Stefanini a toujours eu des activités enseignantes:

  • 1986-1989 : MaĂźtre de confĂ©rences Ă  Sciences-Po Paris, et membre du jury de diplĂŽme (1988-1989)
  • 1987-1989 : ChargĂ© de cours Ă  l'universitĂ© Paris-Dauphine
  • 1995-1997 : MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l'École nationale d'administration
  • 1996-2001 : ChargĂ© de cours Ă  l'Institut international d'administration publique
  • 2007-2010 : ChargĂ© de l'enseignement des questions internationales dans le cadre d'un mastĂšre de Gestion du dĂ©veloppement durable et du changement climatique Ă  Toulouse (conjoint Ecole supĂ©rieure de commerce de Toulouse, École nationale de la mĂ©tĂ©orologie, École nationale agronomique de Toulouse)
  • Correspondant de l'AcadĂ©mie des sciences morales et politiques

Ouvrages

En , Laurent Stefanini publie un livre, fruit de la mobilisation d'une Ă©quipe de diplomates, historiens, chefs Ă©toilĂ©s, pour raconter cinq cents ans d'histoire de France autour de grands repas intitulĂ© À la table des diplomates, publiĂ© aux Ă©ditions de l'Iconoclaste. La gastronomie française, recours puissant de la diplomatie du pays, y est mise en valeur[13].

Il est l'auteur de livres et d'articles divers sur des sujets d'histoire et de questions internationales, notamment dans la revue L'ENA hors les murs de l'association des anciens Ă©lĂšves de l'ENA, dans la revue Correspondances du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes[14] et dans la revue de l'École polytechnique[15].

Distinction

Laurent Stefanini en septembre 2011.

Françaises

Ă©trangĂšres

Laurent Stéfanini est également titulaire de nombreux Ordres étrangers.

Notes et références

  1. Who’s who : « Laurent StĂ©fanini, diplomate, nĂ© le 15 aoĂ»t 1960 Ă  Neuilly-sur-Seine » (Ă©tat civil vĂ©rifiĂ©)
  2. Biographie de l'ambassadeur, délégué permanent de France auprÚs de l'UNESCO sur le site de l'UNESCO, 10 mai 2016
  3. « "DĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de mon pays" », Le Journal de Saint-Germain, ville de Saint-Germain-en-Laye,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  4. 1. Annuaire de l'Ecole Nationale d'Administration
    2.Annuaire diplomatique
  5. Profil Laurent Stefanini, www.sciences-po.fr (consulté le 13 mai 2018)
  6. Biographie de Laurent Stefanini sur allgov.com, consulté le 21 avril 2016
  7. (it) Andrea Tornielli, « Spiragli di soluzione sul caso dell'ambasciatore francese Stefanini », sur lastampa.it, (consulté le )
  8. [PDF] (it) Acta Apostolicae Sedis sur le site du Vatican, 7 mai 2005
  9. Marie-Sophie Ramspacher, « Laurent Stefanini Mandarin des G8 et G20 » sur Les Échos, 1er dĂ©cembre 2010
  10. JĂ©rĂŽme Badie, « Le menu de Laurent Stefanini », Le Monde, magazine du Monde,,‎ 1er octobre 2016, page 114
  11. Bernadette Sauvaget et Laure Bretton, « Laurent Stefanini doit faire une croix sur le Vatican » sur Libération, 9 octobre 2015
  12. Biographie Phillipe Lalliot sur le site de l'UNESCO, 4 août 2015
  13. Non signĂ©, La DĂ©pĂȘche du Midi, « "La diplomatie française vue par ses repas de lĂ©gendes" », La DĂ©pĂȘche du Midi, quotidien,‎ , p. 10.
  14. Laurent Stefanini, Correspondances, no 39, 50, 62.
  15. Laurent Stefanini, « Pour une nouvelle gouvernance mondiale de l'environnement avec la mise en place d'une institution dĂ©diĂ©e », La Jaune et la Rouge, revue de l'Ecole Polytechnique, no 647,‎ .
  16. Décret du 30 décembre 2016 portant promotion et nomination
  17. https://www.academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/ADN-Bulletin-n%C2%B0-163-annee-2022-int-v3.pdf.
  18. (pt) « DECRETO S/NÂș, DE 09/12/2012 - DOU 19/12/2012 »
  19. Laurent Stefanini Commandeur de l’Ordre de la Renaissance de la Pologne sur le site de l'Ambassade de Pologne en France, 3 mars 2013
  20. https://journaldemonaco.gouv.mc/Journaux/2013/Journal-8148/Ordonnance-Souveraine-n-4.577-du-14-novembre-2013-portant-nominations-dans-l-Ordre-de-Grimaldi
  21. https://www.quirinale.it/onorificenze/insigniti/324050
  22. (ja) « ć€–ć›œäșș揙ć‹Čć—ç« è€…ćç°ż ćčłæˆ25ćčŽ Â», sur Ministry of Foreign Affairs of Japan (consultĂ© le )
  23. Government Digital Service, « 2014 Honorary Awards » [PDF]

Liens externes

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