Lamberet (entreprise)
Lamberet est un fabricant français de véhicules frigoriques comportant plusieurs usines en Europe.
Lamberet | |
Siège social | |
Création | 1935 |
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Dates clés | 24-03-2009 immatriculation de la société actuelle |
Fondateurs | Marius Lamberet |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | "Le maillon fort de la chaîne du froid" |
Siège social | Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain) France |
Direction | Cyril Abegg |
Actionnaires | AVIC |
Activité | Fabrication de carrosseries et remorques frigorifiques |
Produits | VĂ©hicules Ă cellules frigorifiques |
Société mère | Xinfei France 819039932 |
Filiales | Lamberet Deutschland GmbH, Lamberet Vehiculos Frigorificos SA |
Effectif | 698 |
Siren | 511316291 |
SIREN | 511316291[1] |
Site web | lamberet.com |
Chiffre d'affaires | 184 000 000 € en 2019 |
Résultat net | 3 000 000€ en 2019 |
Historique
Création de l'entreprise
En 1935, Marius Lamberet crée sa carrosserie industrielle à Vonnas[2]. En 1965, Paul Lamberet fonde l'entreprise Lamberet dans la même commune[3]. Quatre années plus tard en 1969, la société s'installe elle et son siège dans la zone d'activités des Teppes à Saint-Cyr-sur-Menthon mais garde toujours des bureaux à Vonnas[4] - [5].
En 1980, Lamberet devient le premier exportateur français de semi-remorques frigorifiques[2].
Implantation sur le marché européen
En 1990, Philippe Lamberet, fils de Paul Lamberet, prend la direction du groupe Lamberet qui connaît une passe difficile en ce début de décennie[6] Pour stimuler la croissance, les ventes ont été étendues à l'ensemble de l'Europe. De plus, des filiales de vente et d'atelier ont été créées en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Italie. Au fil des ans, de nombreux partenariats ont été établis avec des constructeurs automobiles européens.
En 2000, l’acquisition du concurrent Isomet à Sarreguemines permet à l'entreprise d'avoir un nouveau site de production en France[6]. L’intégration de la société Isomet GmbH à Sarrebruck en 2001, avec son opération de vente, a constitué une étape supplémentaire vers l’augmentation de la capacité de production. Avec l'introduction de la semi-remorque SR01 en 2000, Lamberet a su s'imposer longtemps comme le leader du marché européen des véhicules frigorifiques.
Face Ă la crise et la renaissance
À la suite de la crise économique de 2008, l'entreprise subit la plus grande crise depuis sa création. En octobre 2008, elle se met sous la protection de la justice puis est placée sous liquidation judiciaire le [7]. À cette époque, elle employait près de 700 personnes après la suppression de 150 postes. Deux holdings privées parisiennes se proposent pour reprendre l'affaire : Caravelle et Verdoso Industry[8] mais c'est à la première que le tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse attribue Lamberet le [7].
Au début des années 2010, elle parvient à remonter la pente, parvient à embaucher et à doubler son chiffre d'affaires en 5 ans. En , elle passe sous pavillon chinois avec son rachat par le groupe AVIC par le biais de sa filiale Xinfei France[9].
Situation Ă©conomique
Implantation
Originellement implanté à Vonnas (des bureaux y résident toujours), le siège social se déplace au parc d'activités des Teppes à Saint-Cyr-sur-Menthon dès 1969 pour bénéficier du trafic de la route nationale 79.
La compagnie commercialise près de 7300 véhicules par an dans 38 pays d'Europe, d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d'Asie[12].
Usines
Différentes usines de l'entreprise sont localisées en France et dans le monde[13] :
- Gross-Rohreim ;
- Saint-Cyr-sur-Menthon depuis 1969 ;
- Saint-Eusèbe depuis 2016[14] ;
- Sarreguemines.
- Usine Lamberet de Saint-Cyr-sur-Menthon.
- L'usine de Saint-Cyr-sur-Menthon.
- L'usine de Saint-Cyr-sur-Menthon.
- Semi-remorques stationnées en sortie d'usine.
- Tracteurs Mercedes en attente d'être attelés à une semi-remorque Lamberet en sortie d'usine.
Services
En plus des usines, Lamberet possède 10 sites pour le service après-vente en Europe[15] :
- Alicante ;
- Amt Wachsenburg ;
- Lainate ;
- Lorient ;
- Lyon ;
- Paris ;
- San Vittore ;
- Sarreguemines ;
- Ulm ;
- Vonnas.
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « Lamberet : l’engagement à tous les degrés » [PDF], sur lamberet.fr
- Marie-Annick Depagneux, « Lamberet a retrouvé la voie du profit », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- « Une entreprise à l’histoire mouvementée », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Cornaton, « Lamberet écrit sa nouvelle "histoire" », Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne)
- Marie-Annick Depagneux, « Lamberet Constructions Isothermes européanise sa production », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Marie-Annick Dépagneux,, « Le holding Caravelle embarque le carrossier Lamberet », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Marie-Annick Depagneux, « Deux candidats à la reprise du carrossier Lamberet », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Vincent Charbonnier, « Le carrossier Lamberet passe sous pavillon chinois », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- « Lamberet SAS : Un retournement spectaculaire confirmé par un nouvel actionnaire de classe internationale » [PDF], sur lamberet.com,
- « Le carrossier frigorifique Lamberet recrute en Saône-et-Loire - Quotidien des Usines », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Corporate », sur lamberet.fr (consulté le )
- « Production », sur lamberet.com (consulté le )
- « Lamberet prévoit d'embaucher 100 personnes dont 80 à Saint-Eusèbe », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Services », sur lamberet.com (consulté le )
Liens externes
- « Site officiel de Lamberet », sur lamberet.com