Lady Chatterley (film)
Lady Chatterley est un film franco-belge réalisé par Pascale Ferran, sorti en 2006[1].
RĂ©alisation | Pascale Ferran |
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Scénario |
Pascale Ferran Roger Bohbot |
Musique | BĂ©atrice Thiriet |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Maïa Films Arte France Cinéma Titre et Structure Production Les Films du Lendemain Saga Film |
Pays de production |
Belgique France |
Genre | Drame, romance, historique |
Durée | 168 minutes |
Sortie | 2006 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Adaptation de la deuxième version du roman de D. H. Lawrence, Lady Chatterley et l'Homme des bois[2].
Salué par la critique et notamment Le Monde[3] et Les Inrockuptibles, le film a réalisé plus de 400 000 entrées en France[4].
Il a reçu le prix Louis-Delluc, le prix des auditeurs du Masque et la Plume sur France Inter puis, le , cinq Césars, parmi lesquels celui de la meilleure adaptation, celui de la meilleure actrice pour Marina Hands, et celui du meilleur film 2006[5].
Produit avec un petit budget, grâce au soutien d'Arte, le film a été réalisé en deux versions : une pour le cinéma, d'une durée de 2 h 48, et une pour la télévision, en deux épisodes de 1 h 44 et 1 h 37 respectivement, diffusés par Arte le , battant les records d'audience de cette chaîne depuis sa création en 1991 : près de 2 millions de téléspectateurs en France, soit 15 % de part de marché cette soirée-là .
Synopsis
Lors de la Première Guerre mondiale, Constance « Connie » est l'épouse de Sir Clifford Chatterley, propriétaire d'un grand domaine, d'un château et de mines de charbon. Connie s'ennuie profondément dans sa vie d'épouse sage et dévouée depuis que son mari est revenu du front hémiplégique et impuissant.
Les époux mènent une vie reculée, monotone, ont cependant des échanges courtois. Plus le temps passe et plus Constance semble s'éteindre dans une semi-réclusion.
Connie est médicalement reconnue comme déprimée, avec l'appui de sa sœur Hilda elle cède donc sa place d'aidante auprès de son mari au profit d'une garde malade. Elle doit retrouver goût à la vie, l'infirmière lui enjoint de sortir profiter du printemps naissant.
Au détour de promenades dans l'immense domaine, Constance tombe sous le charme de la cabane du garde-chasse, c'est là qu'elle se sent bien.
Peu à peu elle fait connaissance avec le garde-chasse de la propriété : Parkin, un homme solitaire et bourru qui pourtant l'intrigue mais qui au départ, n'apprécie guère cette intrusion sur son territoire.
Une relation, d'abord sexuelle, va se nouer petit Ă petit entre eux.
Ils tombent éperdument amoureux et tandis que le corps de Connie se réveille, celui de Parkin revient à la vie. C'est tout tranquillement que Constance annonce à son mari qu'il se pourrait qu'un jour elle ait un enfant. Il s'incline. Après un séjour sur la Riviera avec son père, sa sœur et un ami Constance revient avec la certitude qu'un avenir existe pour Parkin, elle-même et l'enfant qu'elle attend.
« Vous m'aimerez ? Il faut que vous m'aimiez. »
— Cri du cœur de Connie à Parkin le garde-chasse.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Lady Chatterley
- RĂ©alisation : Pascale Ferran
- Scénario : Roger Bohbot et Pascale Ferran, avec les dialogues de Pierre Trividic, d'après la 2e version du roman de D. H. Lawrence, Lady Chatterley et l'Homme des bois
- Musique : BĂ©atrice Thiriet
- Décors : François-Renaud Labarthe
- Costumes : Marie-Claude Altot
- Photographie : Julien Hirsch
- Son : Jean-Jacques Ferran, Jean-Pierre Laforce, David Gillain
- Montage : Yann Dedet et Mathilde Muyard
- Production : Gilles Sandoz
- Coproduction : Kristina Larsen
- Sociétés de production[6] :
- France : Maïa Films, Arte France Cinéma, Titre et Structure Production, Les Films du Lendemain, avec le soutien de Cofinova 2, la Région Limousin et la Région PACA, en partenariat avec le CNC
- Belgique : Saga Film
- Sociétés de distribution[7] : Ad Vitam Distribution (France), Imagine Film Distribution (Belgique), Agora Films (Suisse romande)
- Budget : 2,33 millions d’ €[8]
- Pays de production : Belgique, France
- Langue originale : français
- Format[9] : couleur - 35 mm - 1,66:1 (VistaVision) - son Dolby Digital | DTS
- Genre : drame, romance et historique
- Durée : 168 minutes
- Dates de sortie[10] :
- Classification[14] :
- France : tous publics[15]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[12]
- Québec : 13 ans et plus (érotisme) (13+ / 13 years and over)[13]
- Suisse romande : interdit aux moins de 14 ans[16]
Distribution
- Marina Hands : Lady Constance « Connie » Chatterley
- Jean-Louis Coulloc'h : Parkin
- Hippolyte Girardot : Sir Clifford Chatterley
- Hélène Alexandridis : Madame Bolton
- Hélène Fillières : Hilda
- Bernard Verley : Sir Malcolm
- Sava Lolov : Tommy Dukes
- Jean-Baptiste Montagut : Harry Winterslow
- Fanny Deleuze : Tante Eva
- Michel Vincent : Marshall
- Colette Philippe : Madame Marshall
- Christelle Hes : Kate
- Jade Bouchard : La jeune bonne
- Joël Vandael : Field, le chauffeur
- Jacques de Bock : Le médecin
- Jean-Claude Leclère : Winter
- Ninon Brétécher : Emma Flint
- Léopold Canou : Bébé Flint
- Anne Benoît : La mercière
- Nathalie Eno : La cliente de la mercière
- William Atkinson : Un mineur
- Jean-Baptiste de Laubier : Duncan Forbes
- Jean-Michel Vovk : Albert Adam
- Marina-Aymée Philippe : Bertha Parkin
Production
Adaptation
D. H. Lawrence ayant eu l'habitude de réviser plusieurs versions de ses romans, ce n'est pas l'édition dénommée L'Amant de lady Chatterley que retint Pascale Ferran, mais la version titrée Lady Chatterley et l'Homme des bois, disponible aux éditions Gallimard en français.
Tournage
Bien que l'action se situe en Grande-Bretagne, le tournage du film s'est déroulé dans la région française du Limousin, au château de Montméry à Ambazac (Haute-Vienne) et à Marcillac-la-Croisille (Corrèze)[17] - [18].
Distinctions
Entre 2006 et 2008, Lady Chatterley a été sélectionné 28 fois dans diverses catégories et a remporté 11 récompenses[19] - [20].
RĂ©compenses
- Prix Louis-Delluc 2006 : Prix Louis Delluc pour Pascale Ferran.
- CĂ©sar 2007 :
- Étoiles d'or du cinéma français 2007 : Étoile d’or du film français pour Pascale Ferran[20].
- Festival du film de Tribeca 2007 : Prix du Jury de la meilleure actrice pour Marina Hands.
- Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz 2007 : Fipa d'or de la meilleure musique originale pour BĂ©atrice Thiriet.
- Lumières de la presse étrangère 2007 :
Nominations
- Cahiers du Cinéma 2006 : Meilleur film pour Pascale Ferran.
- CĂ©sar 2007 :
- Meilleur réalisateur pour Pascale Ferran,
- Meilleur espoir féminin pour Marina Hands,
- Meilleurs décors pour François-Renaud Labarthe,
- Meilleur son pour Jean-Jacques Ferran, Nicolas Moreau, Jean-Pierre Laforce.
- Étoiles d'or du cinéma français 2007[20] :
- Festival du film de Tribeca 2007 : Meilleur film pour Pascale Ferran.
- Globes de cristal 2007 : Meilleure actrice pour Marina Hands.
- Lumières de la presse étrangère 2007[20] :
- Prix Jacques-Prévert du scénario 2007[20] : Meilleure adaptation pour Pierre Trividic, Pascale Ferran et Roger Bohbot.
- Sondage de l'hebdomadaire The Village Voice 2007 : Meilleure actrice pour Marina Hands.
- Esprit du film indépendant 2008 : Meilleur film étranger pour Pascale Ferran.
- Société des critiques de cinéma internationale (International Cinephile Society Awards) 2008 : Meilleure actrice pour Marina Hands.
Notes et références
- (en) « Lady Chatterley », sur IMDb.
- Didier Péron, « L'amour libre », sur Libération.fr, .
- Jacques Mandelbaum, « "Lady Chatterley" : l'âpreté rayonnante de la chair », sur Le Monde, .
- « Bird People de Pascale Ferran : "Un film expérimental qui fait 900 000 entrées !" », sur premiere.fr, (consulté le ).
- « Le prix Louis-Delluc pour Pascale Ferran », sur Libération.fr, .
- (en) « Lady Chatterley - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Lady Chatterley - Société de Production / Sociétés de distribution », sur Unifrance.org (consulté le ).
- « Budget du film Lady Chatterley », sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Lady Chatterley - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Lady Chatterley - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Lady Chatterley », sur cineman.ch (consulté le ).
- « Lady Chatterley », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
- « Lady Chatterley », sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Lady Chatterley - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Lady Chatterley », sur CNC (consulté le ).
- « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
- « Lady Chatterley », sur Mémoire Filmique de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
- Cela explique pourquoi les deux automobiles que l'on voit dans le film sont françaises, une Delaunay-Belleville et une Chenard et Walcker, ce qui est historiquement improbable dans la campagne anglaise profonde de l'époque.
- (en) « Lady Chatterley - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Lady Chatterley », sur Allociné (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) BFI National Archive
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic