AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Ladislas Ier Herman

Ladislas Ier Herman (en polonais WƂadysƂaw I Herman), (nĂ© vers 1042, mort le Ă  PƂock), fils de Casimir Ier le Restaurateur et de Maria Dobroniega de Kiev, duc de Pologne de 1079 Ă  1102.

Ladislas Ier Herman
Illustration.
Ladislas Ier par Jan Matejko (1838-1893).
Titre
Duc de Pologne
–
Prédécesseur Boleslas II
Successeur Boleslas III
Biographie
Dynastie Piast
Date de naissance v. 1044
Date de décÚs
Lieu de dĂ©cĂšs PƂock
PĂšre Casimir Ier
MĂšre Maria Dobroniega de Kiev
Conjoint
  1. PrzecƂawa ou Prawdzic (?)
  2. Judith de BohĂȘme
  3. Judith de Franconie
Enfants

AvĂšnement

En 1079, soutenu par le Saint-Empire et par Vratislav II de BohĂȘme, il fomente un complot contre son frĂšre Boleslas II de Pologne. Ladislas est installĂ© au pouvoir par les magnat dont il est la marionnette. Il se contente du titre de duc, reconnaissant au Saint-Empire une certaine suprĂ©matie. L’homme qui dĂ©tient rĂ©ellement le pouvoir est un certain Sieciech (en), qui Ă©tait Comte palatin Ă  la cour de Boleslas II, et qui a l’ambition de fonder une nouvelle dynastie qui succĂ©derait aux Piasts.

Un rĂšgne anarchique

Ladislas change radicalement la politique menĂ©e par son prĂ©dĂ©cesseur. Il arrĂȘte la RĂ©forme grĂ©gorienne ainsi que la politique d’indĂ©pendance par rapport au Saint-Empire. Il dĂ©nonce l’alliance avec la Hongrie. Ladislas installe sa rĂ©sidence Ă  PƂock.

En 1082, il Ă©pouse Judith de BohĂȘme, la fille de Vratislav II, pour cĂ©lĂ©brer l’alliance entre la Pologne et la BohĂȘme. En 1085, Henri IV nomme Vratislav II « roi de BohĂȘme et de Pologne », donnant Ă  celui-ci le droit de succĂ©der Ă  Ladislas, qui Ă©tait alors sans descendants. En 1086, Ladislas rappelle Mieszko BolesƂawowic, le fils de Boleslas II, de son exil hongrois pour essayer de contrecarrer les prĂ©tentions de Vratislav.

En 1087, Ladislas Ier Ă©pouse Judith de Franconie, la sƓur d’Henri IV, renforçant ainsi les liens avec le Saint-Empire. Sieciech obtient le soutien de Judith de Franconie, qui l’aide Ă  manipuler Ladislas. Son entourage persuade Ladislas d’envoyer Zbigniew, son fils illĂ©gitime, dans un monastĂšre de Saxe pour l’éloigner de Cracovie. En 1089, Mieszko est empoisonnĂ©, sans doute par des rivaux qui avaient peur qu’il veuille un jour venger son pĂšre. De 1089 Ă  1091, les Polonais menĂ©s par Sieciech lancent des attaques infructueuses contre la PomĂ©ranie.

En 1093, des exilĂ©s et des dissidents dĂ©livrent Zbigniew du monastĂšre oĂč il Ă©tait retenu et, avec l’aide des TchĂšques, envahissent la SilĂ©sie oĂč ils sont bien accueillis par les magnats. Ladislas doit cĂ©der et reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© de Zbigniew (l’aĂźnĂ©) qui est autorisĂ© Ă  demeurer en SilĂ©sie. Sieciech incite Ladislas Ă  revenir sur sa parole et Ă  attaquer de nouveau Zbigniew. Celui-ci, n’obtenant pas suffisamment d’aide des magnats silĂ©siens, s’enfuit en Cujavie. Ladislas Herman Ă©crase la Cujavie, soutenue par la PomĂ©ranie. Zbigniew se rend, avec la garantie d’avoir la vie sauve, mais il est emprisonnĂ© par Sieciech.

En 1097, les magnats qui s’opposent Ă  Sieciech obligent Ladislas Herman Ă  confirmer la lĂ©gitimitĂ© de Zbigniew. Sieciech est Ă©cartĂ©. De 1097 Ă  1102, Ladislas Herman est contraint par les partisans des Piasts de partager son territoire avec Zbigniew, son fils illĂ©gitime, et Boleslas III Bouche-Torse. Zbigniew reçoit la Grande-Pologne, la Cujavie, Sieradz et Ɓęczyca. Boleslas III reçoit la Petite-Pologne, la SilĂ©sie, Lubusz et un petit territoire Ă  l’ouest de la Grande-Pologne. Ladislas Herman conserve la Mazovie (qui doit revenir Ă  Zbigniew aprĂšs sa mort) et les grandes villes du territoire de Boleslas III (qui doivent lui revenir aprĂšs la mort de Ladislas).

Ladislas Herman décÚde le sans avoir décidé lequel de ses deux fils sera son successeur.

Ascendance

Mariage et descendance

Avant que Ladislas ne prenne le titre de duc de Pologne, probablement au cours des annĂ©es 1070, il eut une relation avec une certaine PrzecƂawa, dont les origines exactes ne sont pas connues[1]. On ne sait pas non plus si elle n'Ă©tait que la maĂźtresse de Ladislas ou son Ă©pouse lĂ©gitime. Quoi qu'il en soit cette union, perpĂ©trĂ©e en vertu des rituels paĂŻens, ne fut pas reconnue par l'Église. Un an plus tard, en 1080, Ladislas monte sur le trĂŽne de Pologne. PrzecƂawa, sans doute renvoyĂ©e, prend le voile sous le nom de Christina et meurt vers 1092[2]. Cette union donne un fils, considĂ©rĂ© comme illĂ©gitime :

En 1080 Ladislas Ă©pouse Judith de BohĂȘme (v. 1056 - ), fille de Vratislav II de BohĂȘme. Ils ont un fils :

En 1089 Ladislas Ă©pouse Judith de Franconie ( - ), fille d'Henri III du Saint-Empire, veuve de Salomon de Hongrie. Ils ont quatre filles :

  • Sophie (v. 1089 - av. ), mariĂ©e (av. 1108) Ă  Sviatopolk II, prince de Volyn et roi de Galicie–Volhynie ;
  • AgnĂšs (v. 1090 - ), abbesse de Quedlinbourg (1110) et Gandersheim (1111) ;
  • Adelaide (v. 1091 - ou ), mariĂ© avant 1118 Ă  Dietrich III, comte de Vohburg et margrave de la Marche du Nord ;
  • Une fille (v. 1092 - av. 1111), mariĂ©e vers 1111 Ă  un seigneur polonais.

Notes et références

  1. K. JasiƄski, Rodowód pierwszych Piastów, WrocƂaw – Warszaw (1992).
  2. Krystyna PrzecƂawa Prawdzic.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.