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Lac de Divonne

Le lac de Divonne est un lac artificiel créé sur une idée de Jean Debaud, situé dans la commune de Divonne-les-Bains, dans l'Ain, dans le canton de Gex, à la bordure du massif du Jura[1].

Lac de Divonne
Image illustrative de l’article Lac de Divonne
Lac de Divonne vu depuis l'entrée de l'hippodrome
Administration
Pays Drapeau de la France France
Subdivision Ain (région Auvergne-Rhône-Alpes)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 21′ 22″ N, 6° 09′ 07″ E
Type Lac artificiel
Origine mis en eau en
Montagne Massif du Jura
Superficie 45 ha
Longueur 1,170 km
Largeur 460 m
Altitude 466 m
Profondeur 3,50 m
Hydrographie
Alimentation nappe souterraine
Émissaire(s) la Versoix
ĂŽles
Nombre d’îles 1
Divers
Peuplement piscicole la tanche, la carpe commune, le grand brochet, le gardon, la perche et la grenouille, le silure.
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Lac de Divonne
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne-Alpes)
Lac de Divonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Lac de Divonne

Histoire

L'idée de donner à Divonne un lac vient à Jean Debaud dès 1945.

En effet, il existait bien avant un petit Ă©tang Ă  proximitĂ© du château de Divonne dont l'eau Ă©tait retenue grâce Ă  un barrage, mais qui avait Ă©tĂ© vidĂ© paraĂ®t-il Ă  la suite d'une noyade. C'est Ă  l'emplacement mĂŞme de l'ancien Ă©tang que Jean Debaud rencontra Paul Morel, ingĂ©nieur gĂ©ologue, lorsqu'ils constatèrent la prĂ©sence des restes du barrage, ceux-ci furent déçus qu'il ne subsiste pas un Ă©tang. C'est alors que naquit leur collaboration en vue de crĂ©er un lac. Ils fondèrent la « SociĂ©tĂ© d'Ă©tude du lac artificiel de Divonne Â» le . Celle-ci se composait de 14 membres dont Albert PĂ©lichet (entrepreneur), Émile Martin (propriĂ©taire de scierie) et Marcel Anthonioz (maire de Divonne).

Durant plus de dix ans, le projet n'avançait pas, car il fallait en premier lieu dĂ©finir un emplacement. En effet, après avoir effectuĂ© des forages, il est apparu que le sol de l'ancien Ă©tang n'Ă©tait pas assez Ă©tanche pour retenir l'eau. Par la suite, en 1956, Jean Debaud envisagea de le dĂ©placer Ă  l'endroit de l'actuelle mairie, - le bâtiment n'Ă©tait pas encore construit - une digue aurait retenu les eaux de la Divonne, des ruisseaux le Munet et le Vouable et de la source Barbilène. Ce nouveau projet avait pour avantage de proposer une chute d'eau de 7 mètres qui aurait pu alimenter une turbine hydroĂ©lectrique. Mais il n'y eut pas de suite.

C'est en 1958 que Jean Debaud définit l'emplacement définitif, dans les marais de la Grande et Petite Champagne. Ce lieu fut choisi en premier pour son ensoleillement. En effet, étant situé à l'extrémité sud-est de la commune, c'est-à-dire au plus loin du Jura, celui-ci n'y projette son ombre que très tard les soirs d'été. Il fut tout d'abord question de détourner les eaux de la Versoix et de les retenir avec un barrage. Mais après que Jean Debaud se fut informé des possibilités en matière de génie civil, la solution du creusement du lac, puis de laisser la rivière envahir cette nouvelle cuvette fut adoptée. On supposait à l'époque que l'eau des marais provenait de la rivière. Or, ces marais sont sur une pente moyenne de 1 %, avec la rivière en bas. Cela signifie que les marais sont à une altitude supérieure de quelques mètres à celle de la rivière. Celle-ci ne peut donc pas alimenter des marais se trouvant plus haut qu'elle; l'origine de cette eau fut déterminée plus tard.

La mĂŞme annĂ©e, Jean Debaud adressa Ă  la Mairie un projet, accompagnĂ© d'une Ă©tude sommaire de la gĂ©ologie des lieux faite par Paul Morel. Le conseil municipal, après reconnaissance des lieux admit que cela Ă©tait "peut-ĂŞtre rĂ©alisable", mais reconnaissait Ă©galement l'immensitĂ© des travaux nĂ©cessaires. Vinrent alors les problèmes d'ordre pratique, dont le premier fut le financement de cette entreprise. La solution apparut en , lorsqu'on rĂ©alisa que le sous-sol de la zone Ă©tait composĂ© de gravier. Or, les entreprises construisant l'autoroute Genève-Lausanne en Suisse voisine cherchaient du gravier Ă  proximitĂ©, restait Ă  leur vendre ce gravier. Car celui-ci comportait beaucoup d'argile qu'il aurait fallu enlever. Pour cette raison, le , les entreprises suisses renonçaient au marchĂ©, avant de changer d'avis et de dĂ©cider d'une vente de 260 000 m3 sur un total de 420 000 m3 disponibles. Une laverie de gravier fut mĂŞme construite par la sociĂ©tĂ© Zschokke de Zurich.

Lors des travaux de dĂ©couverte, l'eau envahissait chaque trou creusĂ©, la dĂ©cision fut prise en 1961 d'installer une pompe Ă©lectrique afin de travailler Ă  sec. L'existence d'une nappe phrĂ©atique situĂ©e sous les marais parut Ă©vidente. Cette nappe alimenterait plus tard le lac, avec un dĂ©bit de 800 m3 par heure, qui s'avĂ©rait suffisant pour le maintien du niveau et le renouvellement de l'eau.

Le creusement du lac se poursuivit jusqu'en 1964. Une vanne fut installĂ©e Ă  la place de la pompe afin de fixer le niveau Ă  466 m d'altitude. Afin d'Ă©viter une Ă©rosion trop importante des rives du lac, celles-ci furent enrochĂ©es. L'Ă®le fut crĂ©Ă©e en laissant un bout de terre au niveau d'origine. Au printemps de la mĂŞme annĂ©e, le remplissage commença. Durant treize jours, l'eau envahit le lac jusqu'au .

Aménagements

Le lac de Divonne est d'une superficie de 45 hectares, il a une petite Ă®le vĂ©gĂ©tale, une plage de sable - accessible l'Ă©tĂ© - et une base d'activitĂ©s nautiques.

Une promenade à pied, vélo, etc., sans voiture, ceinture ce lac touristique. Le lac de Divonne est à côté de l'hippodrome, du golf de l'hippodrome, et de la médiathèque, sur l'esplanade du Lac, ainsi que du centre nautique - avec piscine olympique découverte -. De l'entrée commune avec l'hippodrome, on a aussi la vue sur le Château de Divonne qui domine la ville de Divonne-les-Bains.

Faune

Les espèces rencontrées aux abords sont les suivantes :

Vue du lac de Divonne en novembre 2009

Club Nautique

Au cĹ“ur de Divonne-les-bains, dans un site privilĂ©giĂ© au pied du Jura, le Club Nautique de Divonne bĂ©nĂ©ficie Ă  15 km de Genève d'un bassin de 1 200 mètres de long, rĂ©unissant des conditions idĂ©ales pour la pratique de l'aviron. Son site

Bibliographie

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Notes et références

  1. site municipal de Divonne-les-Bains, « lac de Divonne » (consulté le ).
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