Lac Kanyaboli
Le lac Kanyaboli (parfois écrit, à tort, Kenyaboli) est alimenté par les riviÚres Yala et Rapudo et séparé, tout comme les plus petits lacs Namboyo et Sare, du lac Victoria par les marécages formés dans l'embouchure de la riviÚre Yala sur une vingtaine de km.
| Lac Kanyaboli | |||
 Le lac Kanyaboli depuis la rive Est | |||
| Administration | |||
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| Pays |  Kenya
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| Comté | Siaya | ||
| GĂ©ographie | |||
| CoordonnĂ©es | 0° 03âČ 35âł N, 34° 09âČ 49âł E | ||
| Superficie | 10,5 km2 |
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| Longueur | 5,75 km | ||
| Largeur | 3,50 km | ||
| Altitude | 1 136 m | ||
| Profondeur · Maximale |
3 m |
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| Hydrographie | |||
| Alimentation | Yala, Rapudo | ||
| Ămissaire(s) | marais de Yala | ||
| Ăles | |||
| Nombre dâĂźles | 0 | ||
| Divers | |||
| Peuplement piscicole | Oreochromis | ||
| Peuplement avifaune | pygargue vocifer, fauvette Ă ailes blanches, gonolek des papyrus, guĂȘpier Ă collier bleu | ||
| GĂ©olocalisation sur la carte : golfe de Winam
GĂ©olocalisation sur la carte : Kenya
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IntĂ©rĂȘts
IntĂ©rĂȘt Ă©cologique
Son niveau est situé quelques mÚtres plus haut que celui de son gigantesque voisin et une épaisse frange de Cyperus papyrus l'entoure.
L'existence du marais de Yala a protégé les espÚces animales aquatiques endémiques de cichlidés comme l'Oreochromis esculentus et l'Oreochromis variabilis de la voracité des perches du Nil introduites dans le lac Victoria par les Britanniques dans les années 1950.
IntĂ©rĂȘt scientifique
à la suite de l'introduction, dans le lac, d'Oreochromis niloticus et d'Oreochromis leucostictus, les scientifiques ont remarqué que les caractÚres morphologiques des populations d'O. niloticus et d'O. variabilis sont en passe de se chevaucher créant une espÚce hybride ayant subi des mutations génétiques et mettant en danger O. variabilis[1].
Occupation humaine
L'habitat humain, occupé par des Luo, sur les rives est concentré dans trois hameaux :
- Yala-Uranga au nord-ouest Ă l'exutoire de la riviĂšre Rapudo;
- Gangu au nord-est Ă l'embouchure de la riviĂšre Rapudo;
- Kadenge au sud.
Techniques de pĂȘche
La technique la plus utilisĂ©e par les pĂȘcheurs locaux est celle du filet maillant de fond avec des mailles de 2,5 Ă 5 cm. D'autres utilisent une ou plusieurs longues cannes Ă pĂȘche depuis la rive[2] ou une barque. Une troisiĂšme technique, utilisĂ©e dans la partie ouest, plus profonde, est celle de la senne.
Notes et références
- The Society of the Westland Scientists - Abstracts - mai 2008 [(en) lire en ligne]
- Une rive est le terrain qui borde un fleuve, une riviĂšre, un Ă©tang, un lac. La rive commence au sommet de la berge et sâĂ©tale horizontalement.