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La vaquilla

La vaquilla (traduction française : La vachette) est un film espagnol réalisé par Luis García Berlanga, sorti en 1985.

La vaquilla

Titre original La vaquilla
RĂ©alisation Luis GarcĂ­a Berlanga
Scénario Rafael Azcona
Luis GarcĂ­a Berlanga
Acteurs principaux
Durée 116 min
Sortie 1985

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Sur le front, au cours de la Guerre civile espagnole. Républicains et nationalistes, séparés par quelques mètres, observent une trêve. À l'occasion de la Fête de la Vierge, les haut-parleurs de la zone nationaliste annoncent réjouissances et festivités. Parmi celles-ci, une course de vachettes. Cinq combattants républicains sont alors envoyés à travers les lignes ennemies afin de capturer une des bêtes et boycotter ainsi la fête que les nationalistes veulent célébrer dans le village voisin. S'ils réussissent, ils auront la nourriture qui leur manque et parviendront à remonter le moral de leurs compagnons. Mais, les maladresses ne cesseront pas de les accabler et la mission se révélera catastrophique...

Fiche technique

Distribution

Commentaire

  • TournĂ© Ă  Sos del Rey CatĂłlico, non loin de Saragosse, La vaquilla fut, avant El Dorado de Carlos Saura (1988), le film le plus coĂ»teux du cinĂ©ma espagnol (12 000 figurants) et le plus grand succès public de Luis GarcĂ­a Berlanga[1]. TournĂ© Ă  la veille du cinquantenaire du soulèvement franquiste, le film se revendiquait, avant tout, comme un plaidoyer contre les conflits fratricides.
  • Ă€ cette fin, le rĂ©alisateur valencien offrit une vision grotesque de la Guerre civile espagnole Ă  travers un groupe de soldats rĂ©publicains infiltrĂ©s en zone nationaliste. Mais, en outre, Berlanga et Rafael Azcona, son scĂ©nariste, se servirent de la guerre comme « toile de fond » pour dresser un « portrait incisif et dĂ©sopilant du caractère hispanique. »[2] « [...] La guerre est transformĂ©e en une grande fĂŞte foraine oĂą dĂ©filent, ainsi qu'un catalogue touristique, tous les clichĂ©s nationaux : la paella, les pĂ©tards, les processions et, bien sĂ»r, l'inĂ©vitable corrida de taureaux. [...] La vaquilla est considĂ©rĂ© Ă  la fois comme la dernière Ă©tincelle du gĂ©nie de Berlanga et comme une synthèse de toute son Ĺ“uvre. »[3]

Galerie d'images

Notes et références

  1. A. Salvador : Le cinéma espagnol, Gremese, 2011.
  2. Maria Adell Carmona in : Le cinéma espagnol, op. cité.
  3. M. A. Carmona : op. cité.

Liens externes

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