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La Vierge et l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et sainte Marie-Madeleine

La Vierge et l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et sainte Marie-Madeleine est une œuvre du peintre Cima da Conegliano peint à Parme vers 1513, conservée au musée du Louvre.

La Vierge et l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et sainte Marie-Madeleine
Artiste
Date
vers 1511 - 1513
Type
Technique
Lieu de création
Dimensions (H Ă— L)
167 Ă— 110 cm
No d’inventaire
INV 253
Localisation

Histoire

La peinture a été réalisée en 1513 par Cima da Conegliano pour l'église du couvent San Domenico de Parme ; elle s'y trouvait encore en 1811 lors de la suppression des ordres monastiques par Napoléon Bonaparte. Elle est entrée matériellement au musée du Louvre en 1812.

Iconographie

Il s'agit d'une Conversation sacrée, entre la Vierge à l'Enfant placée en Vierge en majesté sur un trône à dais et des personnages saints placés de part et d'autre : le monde terrestre est invoqué par le paysage qui s'affiche en fond.

Description

Sur un trône de pierre placé sous un dais et sur une terrasse qu'une balustrade sépare du paysage, Marie est entourée de saint Jean-Baptiste à gauche et de sainte Marie-Madeleine à droite. Elle tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. Le regard de l'enfant est tourné vers saint Jean-Baptiste qui lui tend un phylactère sur lequel est écrit : ECCE AGNUS DEI (Voici l'Agneau de Dieu). Sainte Marie-Madeleine est recueillie devant le trône et tient un encensoir.

Le tableau laisse une large part au paysage en arrière-plan, peint en teintes claires, typique de la manière du peintre, avec cours d'eau, château, colline, rochers. Le paysage confère une impression de sérénité et de majesté à la composition. Sur la marche du piédestal, un cartellino figure avec le texte JOANIS BAPTTE CONEGLANE(N)S(IS) OPVS en signature du maître.

"Le col du vêtement de la Vierge, avec des caractères ressemblant à des caractères arabes
Le col de la Vierge (détail)

Le col de la Vierge est orné de motifs qui pourraient être des imitations de caractères arabes, souvent utilisés de manière décorative par les peintres de la Renaissance[1].

Notes et références

  1. Adrien de Longpérier, « De l'emploi des caractères arabes dans l'ornementation chez les peuples chrétiens de l'Occident », Revue archéologique, no 2,‎ 2e année, p. 696-706 (lire en ligne)

Annexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gabrielle Bartz et Eberhard König, Le MusĂ©e du Louvre, Ă©ditions Place des Victoires, Paris, 2005, (ISBN 3-8331-2089-4), p. 295.


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