La Victoire des femmes
La Victoire des femmes (女性の勝利, Josei no shōri) est un film japonais réalisé par Kenji Mizoguchi et sorti en 1946.
Titre original |
女性の勝利 Josei no shōri |
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Réalisation | Kenji Mizoguchi |
Scénario |
Kōgo Noda Kaneto Shindō |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Shōchiku |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Durée | 84 minutes |
Sortie | 1946 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Lors d'un procès, l'avocate Hiroko Hosokawa prend la défense d'une mère infanticide en dénonçant l'oppression faite aux femmes dans la société japonaise contemporaine...
Fiche technique
- Titre : La Victoire des femmes
- Titre original : 女性の勝利 (Josei no shōri)
- Réalisation : Kenji Mizoguchi
- Scénario : Kōgo Noda et Kaneto Shindō
- Photographie : Toshio Ubukata
- Montage : Yoshi Sugihara
- Décors : Isamu Motoki et Jirō Nakamura
- Musique : Takaaki Asai
- Production : Sennosuke Tsukimori
- Société de production : Shōchiku
- Pays d'origine : Japon
- Langue originale : japonais
- Format : noir et blanc — 1,37:1 — 35 mm — son mono
- Genre : drame
- Durée : 84 minutes[1] (métrage : neuf bobines - 2 294 m[1])
- Date de sortie :
Distribution
- Kinuyo Tanaka : Hiroko Hosokawa
- Michiko Kuwano : Michiko, la sœur aînée de Hiroko
- Toyo Takahashi : Setsu, la mère de Hiroko
- Eiko Uchimura : Yukiko, la jeune sœur de Hiroko
- Mitsuko Miura : Moto Asakura
- Yōko Benisawa : Hisa, la mère de Moto
- Shin Tokudaiji : Keita Yamaoka
- Akiko Kazami : Tokie Ishida
- Shin'yō Nara : le juge
- Kappei Matsumoto : le procureur Shuichirō Kōno
- Kinuko Wakamizu : la mère de Shuichirō
- Toshinosuke Nagao : le procureur Mizushima
- Katsumi Kubota : le docteur
- Kuniko Igawa : l'infirmière
- Yoshino Tani : une servante
- Shirō Ōsaka : un étudiant
Autour du film
Selon Max Tessier, La Victoire des femmes est un plaidoyer féministe très marqué par l’immédiate après-guerre[2].
Noël Simsolo note dans sa biographie de Kenji Mizoguchi que « La Victoire des femmes est un film hybride. De beaux plans-séquences y alternent avec des scènes découpées de façon classique au service d'un didactisme lourd. On sent que Mizoguchi s'intéresse plus à la femme devenue criminelle dans un moment de démence qu'à la juriste, même s'il est d'accord avec sa plaidoirie sur la condition féminine »[3].
Notes et références
- (ja) La Victoire des femmes sur la Japanese Movie Database
- Max Tessier, Le Cinéma japonais, Paris, Armand Colin, , 128 p. (ISBN 2-200-34162-8), p. 37
- Noël Simsolo, Kenji Mizoguchi, Paris, Cahiers du cinéma, collection Grands Cinéastes, , 95 p. (ISBN 978-2-86642-497-8), p. 88
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- (mul) The Movie Database