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La Mort de Gwen Stacy

La Mort de Gwen Stacy (The Night Gwen Stacy Died en VO) est un arc narratif de la série de Marvel Comics, The Amazing Spider-Man #121 (), qui eut des nombreuses répercussions dans la vie du super-héros Spider-Man.

La Mort de Gwen Stacy
Éditeur Marvel Comics
Date(s) de publication
Numéros 1

Scénariste(s) Gerry Conway
Dessinateur(s) Gil Kane
John Romita Sr. (couleurs)
Tony Mortellaro (couleurs)
Créateur(s) Gerry Conway

Dans cette histoire scénarisée par Gerry Conway et dessinée par Gil Kane, Spider-Man combat le Bouffon vert, son ennemi informé de son identité secrÚte. Le super-vilain kidnappe Gwen Stacy, la petite amie de Peter Parker, puis provoque la mort de la jeune femme en la jetant du haut du pont George-Washington.

Ayant mis l’accent sur la relation entre Peter et Gwen pendant plusieurs annĂ©es, cet Ă©vĂ©nement Ă©tait destinĂ© Ă  franchir un pas assez inhabituel au niveau des comics en Ă©liminant dĂ©finitivement un des principaux protagonistes avec une mort trĂšs controversĂ©e. Selon certains, elle marque la fin de l'Âge d'argent des comics, et de l'innocence.

Elle reste encore aujourd'hui comme l'une des plus tragiques aventures de tous les super-hĂ©ros. Depuis sa parution, les comics se sont mis Ă  aborder des thĂšmes plus sĂ©rieux, dont la mort. Le thĂšme de la mort de Gwen est revenu dans de nombreuses histoires, mĂȘme les plus rĂ©centes, et a toujours tourmentĂ© Spider-Man.

Contexte

Lors d’un affrontement entre Spider-Man et le Docteur Octopus, George Stacy, le pĂšre de Gwen Stacy, fut tuĂ© accidentellement en sauvant la vie d’un enfant des dĂ©bris produits par le combat. Dans son dernier souffle, George Stacy, recueilli par Spider-Man, lui rĂ©vĂ©la avoir dĂ©couvert sa double identitĂ©, lui demandant alors de veiller sur sa fille.

Ce dĂ©cĂšs provoqua des tensions entre Gwen et Peter, car Gwen, comme l'opinion publique, rendirent responsable Spider-Man, mĂȘme si Gwen Ă©tait consciente que le hĂ©ros n’avait pas forcĂ©ment voulu provoquer la mort de son pĂšre. Peter continuait lui, logiquement, Ă  prendre sa propre dĂ©fense.

Norman Osborn, le Bouffon Vert, souffre d'une amnĂ©sie Ă  cause d'un fort coup de tĂȘte lors d'un affrontement avec Spider-Man et oublie que Peter Parker est Spider-Man, et plus important, oublie son identitĂ©. Son fils, Harry Osborn, le meilleur ami de Peter, devient dĂ©pendant au LSD mais Norman refuse de l'amener Ă  un hĂŽpital pour protĂ©ger ses affaires de l'attention publique.

Histoire

Spider-Man observe par la fenĂȘtre Harry Osborn sur son lit de malade avec le docteur, Mary-Jane Watson et Gwen Stacy. Spider-Man retire vite fait son costume et les rejoint, en tant que Peter Parker, mais est interceptĂ© par Norman qui semble ne pas vouloir qu'il s'approche de Harry, ce qui laisse supposer qu'il aurait recouvrĂ© la mĂ©moire, mais il s'en va ensuite avec Mary-Jane et Gwen. De son cĂŽtĂ©, Harry semble de plus en plus atteint.

Pendant ce temps, Peter est allĂ© facturer les photos que J. Jonah Jameson lui avait demandĂ© de prendre Ă  MontrĂ©al de Hulk. Norman, lui, de plus en plus obsĂ©dĂ© par la vue de Spider-Man, finit par retrouver la mĂ©moire et revĂȘt son costume. Peter se rend Ă  son appartement, mais n'y trouve qu'une bombe citrouille du Bouffon sur le sac Ă  main de Gwen.

Il la recherche, et grùce de son sens d'araignée, finit par le retrouver sur le pont George-Washington. Là, il lance directement les hostilités et devient un héros sérieux : plus de blagues. Il met le Bouffon hors combat et retourne voir sa bien-aimée, mais le Bouffon, fou de rage, reprend son planeur et la pousse dans le vide. Heureusement, du moins le croit-on à la premiÚre lecture, le tisseur l'attrape par un jet de toile à la jambe, mais lorsqu'il la remonte, elle semble inerte, morte. Gwen Stacy est morte sous les yeux de Spider-Man, qui jure vengeance...

The Green Goblin Last Stand[1]

Juste aprÚs ces événements, dans The Amazing Spider-Man #122 (juillet 1973). Spider-Man traque le Bouffon à travers toute la ville, jusque dans un de ses ateliers, et c'est un combat vicieux qui suit. Spider-Man tua presque le Bouffon, et celui-ci commande à son planeur de le prendre par derriÚre mais Spider-Man esquive juste à temps et le Bouffon est empalé par sa propre arme et meurt, du moins apparemment.

Par la suite, Peter trouve Mary-Jane dans son appartement et Mary-Jane aida l’un de ses proches Ă  faire face Ă  sa souffrance, malgrĂ© des paroles initialement peu amĂšnes de Peter, lui disant qu’elle ne serait mĂȘme pas triste si sa propre mĂšre mourait. Mary-Jane reste pour le rĂ©conforter.

Influence

  • Les lecteurs furent troublĂ©s par la mort de Gwen Stacy. Avant, il Ă©tait impensable de tuer un personnage aussi important - la petite amie du protagoniste et un personnage avec un grand nombre des fans. Cette histoire est considĂ©rĂ©e comme un point de repĂšre de la fin de l'Âge d'argent des comics[2].
  • La mort de Gwen Stacy est considĂ©rĂ©e par le site web Women in Refrigerators comme un exemple de comment, dans les comics, les personnages fĂ©minins souffrent plus que les masculins[3].
  • La tendance de faire tuer ou souffrir les petites-amies ou femmes des hĂ©ros est connue comme le syndrome de Gwen Stacy par le Comics Buyer's Guide[4].
  • Pour The 100 Greatest Marvels of All Time, les lecteurs ont votĂ© The Amazing Spider-Man #121-122 comme le sixiĂšme et le dix-neuviĂšme respectivement[5].
  • La mort de Gwen est une des rares morts dans les comics qui restent. En excluant le clone crĂ©Ă© par le Chacal, elle est restĂ©e morte (sauf un bref retour Ă  la vie dans House of M), et rejoint Ben Parker dans un club trĂšs exclusif des personnages qui ne furent jamais ressuscitĂ©s. Plusieurs pensent que le fait de la ressusciter serait aussi indĂ©sirable que ressusciter Thomas et Martha Wayne, les parents de Bruce Wayne. Toutefois, Gwen est briĂšvement ramenĂ©e Ă  la vie par le Chacal dans La conspiration du clone Ă  travers un clone « rĂ©animĂ© ».
  • Peter Parker fut traumatisĂ© par cette mort, Ă  cause de ses sentiments, ensuite parce qu’il restait dans le mystĂšre sur la cause de la mort de Gwen et enfin pour n’avoir pas pu tenir sa promesse faite Ă  George Stacy.
  • Mary-Jane Watson fut Ă©galement profondĂ©ment affectĂ©e par la mort de Gwen et devint une femme plus raisonnable, plus sensĂ©e et plus responsable.

Controverse

En coulisse

La question se pose pourquoi exactement Gwen fut tuée en premier lieu. Gwen était un personnage dans un comic populaire : la tuer pouvait facilement porter atteinte aux ventes et à la réputation du comic de Spider-Man. Gwen Stacy devait mourir parce que les écrivains la voulaient morte.

D'aprĂšs le Comic Buyer's Guide, ce fut une dĂ©cision prise ensemble par Gerry Conway, John Romita Sr. et l'Ă©diteur en chef de Marvel, Roy Thomas. Ils ont tuĂ© Gwen parce qu'ils ne savaient pas quoi faire avec elle de plus. Gwen et Peter Ă©taient devenus si proches qu'ils allaient finir par se marier, mais personne chez Marvel ne voulait un Spider-Man mariĂ©, ceci l'aurait vieilli radicalement et aurait rendu ses intrigues difficiles. À l'Ă©poque, il Ă©tait un Ă©tudiant Ă  la fin de son adolescence. De plus, une rupture aurait semblĂ© irrĂ©aliste[6].

Dans la collection de comics The 100 Greatest Marvels Of All Time: #9-6 (The Amazing Spider-Man #121 Ă©tait le comic #6), Conway expliqua que Gwen et Peter Ă©taient le « couple parfait Â», mais amener la relation au prochain niveau (mariage ou pour le moins Peter rĂ©vĂ©lant son identitĂ© secrĂšte Ă  elle) aurait « trahi tout sur ce qui faisait Spider-Man Â», tragĂ©die personnelle et angoisse dans la vie de Peter comme Spider-Man. Tuer Gwen Stacy Ă©tait l'opportunitĂ© parfaite de faire d'une pierre deux coups : rompre la « relation inappropriĂ©e Â» et renforcer les Ă©lĂ©ments de la tragĂ©die personnelle qui Ă©tait, dans son opinion, l'essence de Spider-Man.

Pourquoi Gwen est morte ?

La cause exacte de la mort de Gwen Stacy demeure inconnue. Le dessin de The Amazing Spider-Man # 121 montre un effet sonore snap Ă  la hauteur du cou de Gwen lorsqu’elle fut rattrapĂ©e par les toiles de Spider-Man. Les simples lois de la physique du mouvement concourent Ă  confirmer que l’arrĂȘt brutal de la chute aurait Ă©tĂ© mortel pour tout individu normalement constituĂ©. Ainsi, si Gwen Stacy avait Ă©tĂ© vivante au dĂ©but de sa chute, elle aurait nĂ©cessairement Ă©tĂ© tuĂ©e par cette interception.

Quel pont ?

Le pont sur lequel a eu lieu le combat menant au décÚs de Gwen Stacy n'est pas clairement défini. The Amazing Spider-Man #121 établit qu'il s'agit du pont George-Washington. The Pulse #4 () établit aussi que le pont est le George-Washington.

Pourtant les dessins montrent le pont de Brooklyn. Quelques réimpressions ont corrigé le texte et établissent maintenant que le pont était le pont de Brooklyn et non celui de George-Washington. Aussi, The Amazing Spider-Man #147-148 (1975) et le Annual #21 (1987) insinuent que Gwen est tombée du pont de Brooklyn. Dans une interview télévisée pour le Marvel Superheroes Guide to New York City (2004) de Travel Channel, Stan Lee dit que l'artiste avait dessiné le pont du Brooklyn, mais il (en tant qu'éditeur) l'a, par erreur, catalogué comme le pont George-Washington.

Pour compliquer les choses, Mary-Jane Watson est jetée du pont de Queensboro dans Ultimate Spider-Man #25 : Plasmids.

Pourquoi Gwen ?

Dans la collection The 100 Greatest Marvels Of All Time, #21-16, on explique que tante May et Joe Robertson étaient considérés comme choix alternatifs, mais tante May était considérée comme un personnage trop important pour la perdre et Gwen faisait une meilleure victime que n'importe qui.

Sins Past

Dans un arc narratif controversé de J. Michael Straczynski dans The Amazing Spider-Man #509-515 (août 2004 - ),"Sins Past", on apprend que Gwen a eu une aventure avec Norman Osborn et sept mois plus tard, a donné naissance à deux enfants : Gabriel et Sarah. La formule du Bouffon était présente dans leur sang et augmenta leur adrénaline, force et intelligence, et ils ont grandi rapidement. Gwen garda leur naissance secrÚte, mais voulait tout confesser à Peter, étant sûre qu'il allait lui pardonner et l'aider à les éduquer.

Quand Harry Osborn fut victime d'une overdose, Norman refusa de l'amener Ă  un hĂŽpital de peur d'un scandale. Étant devenue plus familiĂšre avec la cruelle personnalitĂ© de Norman, Gwen refusa de le laisser avoir quoi que ce soit Ă  faire avec ses enfants, en disant qu'elle prĂ©fĂ©rait mourir. Norman provoqua donc la mort de Gwen - au lieu d'un autre proche de Spider-Man - parce qu'il voulait garder les enfants sous son contrĂŽle.

Norman fit éduquer les enfants par des maßtresses de maison et des nounous à Paris, et leur raconta que Peter était leur pÚre et qu'il les avait abandonnés, ce qui avait rendu leur mÚre folle de chagrin et conduit à sa mort. AprÚs quelques années, les jumeaux grandirent jusqu'à l'ùge adulte, et essayÚrent de tuer Spider-Man. Cependant, celui-ci sauva la vie de Sarah aprÚs qu'on lui eut tiré dessus et cet acte la convainquit de la vérité, alors que Gabriel devint briÚvement un Bouffon et réussit presque à tuer Spider-Man.

La sĂ©rie de bandes dessinĂ©es PassĂ© recomposĂ© oĂč ces Ă©vĂ©nements sont prĂ©sentĂ©s est une des plus impopulaires de l'histoire de Spider-Man, et est tenue pour avoir provoquĂ© une baisse des ventes[7].

Aujourd'hui, bien que les Ă©vĂšnements de la sage controversĂ©e One More Day eu laissĂ© planĂ© le doute que quelque temps, il semblerait que la saga Sin Pasts s'inclut dans la continuitĂ© actuelle : en effet, lors du hors-sĂ©rie Spider-Man : American Son paru rĂ©cemment aux U.S.A et en France, Gabriel Stacy, l'un des jumeaux cachĂ©s, refait surface et tente de tuer Harry Osborn Ă  plusieurs reprises. Mais en revanche, on se sait rien du sort rĂ©servĂ© Ă  Sarah, la sƓur jumelle de Gabriel. Pourtant dans The Amazing Spider-Man #598 (), Spider-Man mentionne que Harry est le fils unique de Norman et dans #599 (), Norman dĂ©clare qu'il peut uniquement faire un enfant Ă  une femme ayant pris la formule du Bouffon, ce qui, Ă©videmment, ne fut pas le cas de Gwen Stacy.

Versions alternatives

What if? #24

Dans What if? #24 "...Gwen Stacy Had Lived", Spider-Man sauve Gwen en plongeant pour la rattraper au lieu de la rattraper dans sa chute avec sa toile (comme il l'a fait dans le premier film de Sam Raimi pour sauver Mary-Jane). Il lui révÚle son identité secrÚte et elle accepte sa proposition de mariage. Gwen avait définitivement lavé Spider-Man de toute responsabilité dans la mort de son pÚre. Mais leur vie n'est pas destinée à avoir une fin heureuse. J. Jonah Jameson découvre enfin le secret de Peter grùce à Norman Osborn (qui voulait assurer sa victoire) et Peter se voit obligé de fuir pour échapper à la police peu aprÚs son mariage. Gwen s'en va avec Joe Robertson qui lui promet de faire tout pour aider Peter.

Ultimate Marvel

Dans Ultimate Spider-Man #63, Gwen meurt d'une maniĂšre complĂštement diffĂ©rente. Sa mort advient peu aprĂšs qu'elle a dĂ©couvert l'identitĂ© secrĂšte de Peter (cette rĂ©vĂ©lation n'ayant jamais eu lieu dans la continuitĂ© principale). En train de marcher vers la maison de Peter aprĂšs une conversation avec Mary Jane, elle rĂ©alise qu'elle a oubliĂ© ses clĂ©s, quand Carnage la rencontre et la tue en lui empalant l'estomac et en absorbant ses fluides, tandis que la jeune femme meurt en voyant le visage de Peter sur celui de la crĂ©ature. Il s’avĂšrera que ce visage Ă©tait celui du pĂšre de Peter : le Dr Connors a en effet mĂ©langĂ© son ADN et celui de Peter avec des Ă©lĂ©ments du symbiote de Venom, qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© avec l'ADN de Richard Parker.

Dans Ultimate Spider-Man #128, Gwen Stacy est rĂ©introduite dans la sĂ©rie. La CIA a recrĂ©Ă© son corps et sa mĂ©moire. AprĂšs s'ĂȘtre battu contre Venom, Carnage laissa Gwen pour se fondre avec Eddie Brock. Depuis le combat, Gwen Stacy est complĂštement sĂ©parĂ©e du symbiote de Carnage et habite maintenant avec Peter Parker.

Au cinéma

Dans le Spider-Man de Sam Raimi sorti en 2002, toute la scĂšne final sur le pont de Queensboro est une rĂ©fĂ©rence au dĂ©cĂšs de Gwen Stacy, Ă  un dĂ©tail prĂšs oĂč c'est Mary Jane Watson (interprĂ©tĂ©e par Kirsten Dunst) qui reprend le rĂŽle, avec un destin moins funeste.

Cette scĂšne du film de Sam Raimi a Ă©tĂ© elle-mĂȘme rĂ©fĂ©rencĂ©e dans le comics Ultimate Spider-Man #25 : Plasmids.

Dans le film de Marc Webb sorti en 2014, The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un hĂ©ros, Gwen Stacy interprĂ©tĂ©e par Emma Stone, meurt de façon similaire Ă  celle d'origine et porte exactement la mĂȘme tenue que dans le comics. À la diffĂ©rence toutefois que le bouffon vert est Harry Osborn, qu'il fait nuit et que le lieu de sa mort est une Clock Tower de Manhattan, rajoutĂ© numĂ©riquement, car inexistante dans la rĂ©alitĂ©. TrĂšs proche d'un pont ressemblant au Queensboro Bridge aperçu plusieurs fois, la scĂšne se dĂ©roule toutefois en intĂ©rieur.

Comme dans le comics, une double interprĂ©tation peut ĂȘtre faite. Peter la rĂ©cupĂ©rant Ă  quelques centimĂštres du sol, voire quasiment trop tard, un bruit de "snap" se fait entendre. Mais il est assez difficile de savoir si elle se brise la nuque, ou si elle se cogne la tĂȘte contre le sol. Toutefois, si sa tĂȘte avait touchĂ© le sol, elle n'aurait pas Ă©tĂ© intacte. De plus, sa position une fois dĂ©crochĂ©e de la toile de Spider-Man montre une position de tĂȘte non naturelle. Et si elle s'Ă©tait effectivement cognĂ© la tĂȘte, elle serait morte la nuque brisĂ©e quoi qu'il arrive, vu l'arrĂȘt brutal de la chute. Enfin, Emma Stone a prĂ©cisĂ© que la mort de Gwen Ă©tait causĂ©e par Peter de façon accidentelle[8]. Ce qui confirme l'hypothĂšse de la nuque brisĂ©e.

Cette mort sur grand Ă©cran a quelquefois surpris la jeune gĂ©nĂ©ration qui ne connaissait que trĂšs peu le comics, voire pas du tout. 41 ans aprĂšs la mort de Gwen sur papier, les mĂȘmes rĂ©actions se font entendre : elles sont souvent attristĂ©es, déçues voire parfois virulentes Ă  l'encontre de la fin du film et de la disparition de Gwen. Toutefois, on peut se demander si ces rĂ©actions ne trouvent pas leur origine dans un possible coup de cƓur du public pour Emma Stone (Ă©minemment populaire auprĂšs des jeunes) et pour son interprĂ©tation remarquable (vĂ©ritable plus-value aux deux premiers films) plus que pour le personnage de Gwen Stacy en lui-mĂȘme. À l'inverse, beaucoup de passionnĂ©s estiment que Gwen devait mourir quoi qu'il arrive et que cette fin tragique dĂšs le second opus de la saga est un vĂ©ritable point fort pour le reboot de Webb, ce dernier ayant admis avoir majoritairement Ă©crit le film spĂ©cialement pour ce moment[9].

Une pastiche de cette scĂšne tragique de The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un hĂ©ros a Ă©tĂ© faite dans le film Happy Birthdead 2 You sorti en 2019.

Notes et références

  1. "Le dernier défi du Bouffon" en VF
  2. (en) Arnold T. Blumberg, « The Night Gwen Stacy Died : The End of Innocence and the Birth of the Bronze Age », Reconstruction : Studies in Contemporary Culture, vol. 3, no 4,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (en) « WiR - The List », Women in Refrigerators (consulté le )
  4. (en) « How NOT to end a relationship! », Comics Buyer's Guide, (consulté le )
  5. Spider-Man In The 100 Greatest Marvels Of All Time
  6. (en) « Gwen Stacy », Book of the Dead (consulté le )
  7. Comic Box #51 (2008)
  8. 7
  9. Death of Emma Stone’s Gwen Stacy in ‘The Amazing Spider-Man 2’ Discussed by Director Marc Webb

Bibliographie et webographie

  • (en) JosĂ© Alaniz, Death, Disability, and the Superhero : The Silver Age and Beyond, University Press of Mississippi, , 363 p. (ISBN 978-1-6284-6117-6).
  • (en) Arnold T. Blumberg, « The Night Gwen Stacy Died : The End of Innocence and the Birth of the Bronze Age », Reconstruction : Studies in Contemporary Culture, vol. 3, no 4,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    Édition remaniĂ©e : (en) Arnold T. Blumberg, « The Night Gwen Stacy Died : The End of Innocence and the Last Gasp of the Silver Age », International Journal of Comic Art, vol. 8, no 1,‎ , p. 197-211.
  • (en) Abraham Kawa, « The Universe She Died In : The Death and Lives of Gwen Stacy », International Journal of Comic Art, vol. 8, no 1,‎ , p. 212-233.
  • (en) Philip Sandifer, « Amazing Fantasies : Trauma, Affect, and Superheroes », English Language Notes, vol. 46, no 2,‎ , p. 175-192 (DOI 10.1215/00138282-46.2.175).
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