La Flèche de Bordeaux
La Flèche de Bordeaux est un ancien patronage, créé en 1861, qui s'est particulièrement illustré dans le domaine de la gymnastique. Il a évolué au début des années 1980 en Maison de quartier pour devenir une importante association omnisports et culturelle.
La Flèche de Bordeaux | |
Sigle | LFB |
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Sport(s) représenté(s) | Multisports et culturelle |
Création | 1861 |
Siège | 21 rue Ulysse Despaux 33800 Bordeaux |
Affiliation | FGSPF jusqu'en 1947, FSF jusqu'en 1968, FSCF depuis 1968. |
Site internet | http://www.flechedebordeaux.fr/ |
Historique
La Flèche, créée dans la paroisse du quartier Saint-Michel en 1861, doit son nom au campanile de la basilique. Société de parrainage d'apprentis, avant de devenir une section de la Jeanne-d'Arc de Saint-Michel, elle semble être le plus ancien patronage paroissial de Bordeaux. La gymnastique et les sports s’inscrivent très tôt à son programme éducatif.
Les premiers pas
Le nom actuel n’est adopté qu’en 1904. Affiliée à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), elle fait partie de la délégation française aux concours de Rome en 1906[J3 1] et 1908[J3 2] où elle reçoit à chaque fois les félicitations du jury. Elle est 4 fois championne fédérale FGSPF en 1910, 1911, 1912 et 1913[J3 3] alors que Raphaël Diaz, 8e au classement général des jeux olympiques de Londres[J3 4], domine les compétitions individuelles à partir de 1912[J3 5].
Palmarès
Sources : Programme fédéral[1]
Année | Lieu | Association | Individuel |
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1910 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | |
1911 | Nancy | La Flèche (Bordeaux) | |
1912 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | Raphaël Diaz (La Flèche) |
1913 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | Raphaël Diaz (La Flèche) |
1914 | Gentilly | Raphaël Diaz (La Flèche) | |
L'entre-deux-guerres
Championne en 1922 à Bordeaux[J3 6], La Flèche confirme sa domination à Paris pour le 25e anniversaire de la FGSPF l'année suivante[J3 7] puis à Tours en 1924. Sept fois seconde par la suite elle retrouve la plus haute marche du podium en 1934, 1935 et 1938[J3 3]. Pendant cette période elle contribue largement au développement de l’Union régionale des patronages du Sud-Ouest à laquelle elle fournit ses plus grands champions (Dufauret, Pratviel, Canteau) et dirigeants (Pradairol).
Palmarès
Sources : Programme fédéral[1]
Année | Lieu | Association | Individuel |
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1922 | Bordeaux | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (La Flèche) |
1923 | Paris | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (La Flèche) |
1924 | Tours | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (La Flèche) |
1930 | Paris | Paul Dufauret (La Flèche) | |
1932 | Nice | Georges Pratviel (La Flèche) | |
1934 | Poitiers | La Flèche (Bordeaux) | |
1935 | Epinal | La Flèche (Bordeaux) | |
1938 | Blois | La Flèche (Bordeaux) | |
1942 | Paris | Raoul Canteau (La Flèche) | |
Le redémarrage ... et la mutation
La Flèche retrouve son titre une dernière fois en 1952 à Strasbourg alors que sa fédération est devenue depuis 1947 Fédération sportive de France (FSF). Pierre Lavignolle domine ensuite l'élite fédérale.
Palmarès
Sources : Programme fédéral[1]
Année | Lieu | Association | Individuel |
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1952 | Strasbourg | La Flèche (Bordeaux) | |
1954 | Lille | Pierre Lavignolle (La Flèche de Bordeaux) | |
1955 | Saint-Etienne | Pierre Lavignolle (La Flèche de Bordeaux) | |
1956 | Metz | Pierre Lavignolle (La Flèche de Bordeaux) | |
1957 | Brest | Pierre Lavignolle (La Flèche de Bordeaux) | |
1958 | Paris | Pierre Lavignolle (La Flèche de Bordeaux) | |
Au début des années 1980, la Flèche, comme la majorité des patronages bordelais, se transforme en maison de quartier à l’instigation et avec l’aide de la municipalité de Bordeaux.
Activités
La Flèche offre ses activités sportives et culturelles dans trois quartiers de Bordeaux : Saint-Michel, Nansouty et Saint-Genès.
- Sports : aïkido, aïkibudo et affinitaires, boxe anglaise, éducation physique et gymnastique volontaire, éveil de l'enfant, judo et arts martiaux affinitaires, krav-maga, self-défense, Qi gong, tai-chi-chuan, yoga ;
- Autres activités : arts vivants (chant, chorale, théâtre), cours et ateliers de musique (batterie, guitare basse).
Références
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 38.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 42-43.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 52.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 43.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 57.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 114.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 120.
- Autres références :
- Fédération sportive et culturelle de France, programme fédéral de gymnastique masculine 2014, annexe.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Robert Hervet (préf. François Hébrard), La FSF de 1898 à 1948, Paris, , 173 p. (OCLC 66302325) .
- Jean-Marie Jouaret (préf. Gérard Cholvy), Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN 2-9528387-0-4, BNF 41363915) .
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 543 p. (ISBN 978-2-9528387-0-2, BNF 41363915) .
- Jean-Marie Jouaret (préf. Jean Vintzel), La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L’Harmattan, , 245 p. (ISBN 978-2-296-55969-1, BNF 42598758, lire en ligne) .