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La ColĂšre d'un homme patient

La ColĂšre d'un homme patient (Tarde para la ira) est un film espagnol rĂ©alisĂ© par RaĂșl ArĂ©valo, sorti en Espagne en 2016.

La ColĂšre d'un homme patient

Titre original Tarde para la ira
RĂ©alisation RaĂșl ArĂ©valo
ScĂ©nario RaĂșl ArĂ©valo, David Pulido
Acteurs principaux
Sociétés de production Agosto la Película
La Canica Films
Radio Televisión Española
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre thriller
DurĂ©e 92 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Un homme doit patienter huit ans avant de pouvoir enfin rĂ©gler ses comptes. Âpre thriller qui emprunte aux codes du western, le film analyse le comportement d'un individu ordinaire enfermĂ© dans sa souffrance, incapable d'oublier un drame effroyable, incapable de s'arracher Ă  la fiĂšvre de la vengeance. Il montre aussi, Ă  travers les personnages secondaires, comment peuvent cohabiter dans un mĂȘme ĂȘtre l'aspiration Ă  une vie familiale paisible et les pires excĂšs de violence.

Le film est présenté à la Mostra de Venise 2016, en section Orizzonti. En 2017, il obtient quatre prix Goya, dont ceux du meilleur film, du meilleur nouveau réalisateur (es) et du meilleur scénario original.

Il sort en France le .

Synopsis

En 2007, Ă  Madrid, un braquage de bijouterie tourne mal. Les trois malfaiteurs qui se trouvent dans le magasin prennent la fuite en courant. Le chauffeur qui les attendait, Curro, est arrĂȘtĂ©. Il ne dĂ©nonce pas ses complices. Une employĂ©e meurt de ses blessures. Le bijoutier reste dans un Ă©tat vĂ©gĂ©tatif permanent.

Durant huit ans, Curro purge sa peine. À la prison, il a droit parfois Ă  des rapports sexuels avec son amie, Ana. C'est ainsi qu'ils ont un fils. Ana travaille sans enthousiasme dans le bar modeste que tient son frĂšre, Juanjo, dans un quartier populaire. JosĂ©, un homme solitaire et taciturne[1], devient un familier du bar. Il s'intĂšgre dans la clientĂšle, il se lie d'amitiĂ© avec Juanjo. Il sĂ©duit Ana, qui aspire Ă  une vie meilleure.

Lorsque Curro est libĂ©rĂ©, il est bien dĂ©cidĂ© Ă  repartir sur des bases honnĂȘtes[1]. Mais il trouve Ana changĂ©e. Il comprend qu'elle ne veut plus vivre avec lui. À cran, il est sujet Ă  des accĂšs de violence. Au cours d'une partie de cartes, il gifle JosĂ©. Celui-ci propose Ă  Ana d'aller vivre avec son fils dans une maison isolĂ©e qu'il possĂšde Ă  la campagne. Ana accepte.

José se sert du téléphone d'Ana pour donner rendez-vous à Curro. Il l'attend à l'hÎpital, au chevet d'un homme plongé dans un état végétatif. Cet homme, le bijoutier, est le pÚre de José. Ivre de rage, Curro tabasse sauvagement José. Celui-ci lui apprend que l'employée assassinée dans le braquage était sa fiancée. Il n'a plus rien à perdre. Curro doit lui livrer le nom de ses trois complices, s'il veut retrouver Ana et son fils. Curro donne les noms de trois hommes. L'un des trois, Rober, est mort l'année précédente dans un accident de voiture. Restent Triana et Julio, que Curro connaßt trÚs peu et dont il est sans nouvelles. José entraßne Curro à leur recherche.

Ils rencontrent Triana au sous-sol d'une salle de boxe. JosĂ©, regard fixe, tĂ©tanisĂ©, ne peut plus prononcer un mot. Curro le fait passer pour muet. Triana leur donne le nom du village oĂč vit Julio. Soudain, JosĂ© saisit un tournevis et tue Triana, sous le regard horrifiĂ© de Curro. Les deux hommes poursuivent leur quĂȘte. Curro rĂ©ussit Ă  se munir d'un couteau.

Julio est devenu Ă©leveur de porcs. Lorsqu'il se retrouve face au fusil de JosĂ©, il dit n'ĂȘtre pour rien dans les coups portĂ©s sur le personnel de la bijouterie. Celui qui a frappĂ© avec une batte de baseball est Juanjo, le frĂšre d'Ana. Or, Curro n'a jamais impliquĂ© Juanjo : il a citĂ© Ă  sa place le dĂ©funt Rober, qui n'a nullement pris part au braquage. JosĂ© hĂ©site un moment Ă  tuer Julio, qui mĂšne Ă  prĂ©sent une existence paisible, et dont l'Ă©pouse est enceinte. Il le tue quand mĂȘme. Puis il enferme Curro dans le coffre de sa voiture.

Dans la maison de JosĂ©, Ana dĂ©couvre de vieilles cassettes vidĂ©o familiales. Elle les regarde. Sur l'une, elle a la stupeur de voir apparaĂźtre la bijouterie. TerrorisĂ©e, elle tĂ©lĂ©phone Ă  Juanjo, qui est en train de fermer son bar, pour lui demander de venir la chercher. Mais dĂ©jĂ  JosĂ© arrive au bar. Il fait nuit. Dans l'Ă©tablissement dĂ©sert, la fillette de Juanjo dort, la tĂȘte sur une table. JosĂ© passe prĂšs d'elle avec son fusil, traverse le bar et pĂ©nĂštre dans l'appartement, oĂč il tue Juanjo. Il repasse prĂšs de la fillette, que le coup de feu a rĂ©veillĂ©e.

Il conduit ensuite Curro auprĂšs d'Ana et de leur fils, puis s'en va sans dire un mot.

Fiche technique

Portrait. Barbu, en smoking.
C'est le premier long mĂ©trage, en tant que rĂ©alisateur, du populaire acteur RaĂșl ArĂ©valo.
  • Titre : La ColĂšre d'un homme patient
  • Titre original : Tarde para la ira
  • RĂ©alisation : RaĂșl ArĂ©valo
  • ScĂ©nario : RaĂșl ArĂ©valo, David Pulido[2]
  • Direction artistique : SerafĂ­n GonzĂĄlez
  • DĂ©cors : AntĂłn Laguna
  • Costumes : Cristina Rodriguez, Alberto ValcĂĄrcel
  • Son : Tamara ArĂ©valo[3]
  • Photographie : Arnau Valls Colomer
  • Montage : Ángel HernĂĄndez Zoido
  • Musique : Lucio Godoy, Vanessa Garde[2]
  • Production : Beatriz Bodegas (productrice, productrice dĂ©lĂ©guĂ©e), Sergio DĂ­az (producteur exĂ©cutif)[3]
  • SociĂ©tĂ©s de production : Agosto la PelĂ­cula, La Canica Films[2] - [3], Radio TelevisiĂłn Española[4]
  • SociĂ©tĂ©s de distribution : ARP SĂ©lection (France)[3], BIM Distribuzione (Italie)[5]
  • Budget : 1 200 000 euros[6]
  • Pays d'origine : Drapeau de l'Espagne Espagne
  • Langue : espagnol
  • Format : 16 mm[7], couleur
  • Genre : thriller[8]
  • DurĂ©e : 92 minutes
  • Dates de tournage : Ă  [6] - [9]
  • Dates de sortie :
  • Nombre d'entrĂ©es en France : 29 115 en premiĂšre semaine[10]

Distribution

  • Antonio de la Torre : JosĂ©
  • Luis Callejo (es) : Curro, le chauffeur du braquage
  • Ruth DĂ­az : Ana, la compagne de Curro
  • RaĂșl JimĂ©nez : Juanjo, le patron du bar, le frĂšre d'Ana
  • Pilar GĂłmez : Pili, l'Ă©pouse de Juanjo
  • Berta HernĂĄndez : la fiancĂ©e de JosĂ©
  • Manolo Solo : Triana, le cocaĂŻnomane
  • Font GarcĂ­a : Julio, l'Ă©leveur de porcs
  • Alicia Rubio : Carmen, l'Ă©pouse de Julio[2]

Production

Idée de départ

C'est dans un bar que l'idĂ©e du film vient Ă  RaĂșl ArĂ©valo. Il entend un consommateur dĂ©clarer que, si un membre de sa famille Ă©tait tuĂ©, il ferait tout pour retrouver l'assassin et le supprimer. ArĂ©valo s'interroge : comment un homme ordinaire peut-il se transformer en meurtrier[11] ? ArĂ©valo ne pense pas tout de suite Ă  un film sur la vengeance, mais Ă  « un drame, centrĂ© sur les personnages ». Ce n'est que par la suite qu'il en fait une affaire de vengeance[12].

Intentions du cinéaste

Il ne s'agit pas pour le cinĂ©aste de justifier la vengeance, mais d'analyser le processus[11]. « La question que je me posais, c'est : quel profil psychologique peut avoir un homme qui patiente pendant des annĂ©es et des annĂ©es, avant de passer Ă  l’acte ? Tuer, pour cet homme, n’est pas naturel[13]. »

ArĂ©valo veut faire un film « cru, rĂ©aliste, sec », pas un film avec un hĂ©ros. Il veut un monsieur tout-le-monde, et il veut que la violence provienne du fait qu'il est quelqu'un d'ordinaire : « Si cet homme ne s'Ă©tait pas renfermĂ©, s’il avait trouvĂ© une nouvelle femme, par exemple, rien ne se serait produit. Il reste sous pression un temps infini, puis explose. C’est justement sa banalitĂ©, son isolement, qui permet ce dĂ©chaĂźnement final. C’est d’autant plus fort[13]. » ArĂ©valo conçoit cet homme « comme une marmite. Ça bout, et ça explose. Si on avait soupçonnĂ© le personnage d’ĂȘtre fou, le film ne fonctionnait pas[13]. »

Écriture du scĂ©nario

En 2007, il commence à écrire le scénario, qu'il développe trois années durant avec l'aide de son psychologue David Pulido, qui devient son coscénariste[14]. Pulido lui apporte beaucoup, dit-il, « notamment sur la construction des personnages[13] ».

Financement

RĂ©alisateur en 2008 du court mĂ©trage Un amor[15], RaĂșl ArĂ©valo est un acteur trĂšs connu dans son pays[1]. Il obtient en 2010 le Goya du meilleur second rĂŽle pour son interprĂ©tation dans Gordos de Daniel SĂĄnchez ArĂ©valo[6]. La ColĂšre d'un homme patient va ĂȘtre son premier long mĂ©trage en tant que rĂ©alisateur[16]. Mais, en raison de la crise Ă©conomique traversĂ©e par l'Espagne, il lui faut plus de quatre ans pour trouver un financement. C'est finalement la productrice Beatriz Bodegas qui mise sur lui avec « une confiance aveugle[12] », qui bataille pour rĂ©unir les fonds et qui obtient le concours de la RTVE (Radio TelevisiĂłn Española). Le budget est de 1,2 million d'euros[17].

Tournage

Le tournage dure six semaines[6], du au [9]. Il s'effectue dans la CommunautĂ© de Madrid et dans la province de SĂ©govie, principalement Ă  MartĂ­n Muñoz de las Posadas et Ă  Melque de Cercos[18]. Le coscĂ©nariste David Pulido assiste au tournage, ce qui est inhabituel[14]. Le film est tournĂ© en 16 mm, format qui donne un grain rugueux Ă  l'image, ajoutant Ă  la fiĂšvre et Ă  l'ĂąpretĂ© du rĂ©cit[7] - [8] - [19].

Accueil

Critique

L'accueil critique est globalement positif : le site AllocinĂ© recense dans les mĂ©dias une moyenne de 3,6 critiques favorables sur 5[3].

Le dĂ©chaĂźnement de violence d'un homme tranquille Ă©voque pour certains le cinĂ©ma de Sam Peckinpah : pour Andrea GutiĂ©rrez Bermejo, sur elmundo.es (« du pur Peckinpah[20] ») ; pour Mathieu Macheret, sur lemonde.fr, qui songe aux Chiens de paille[21] ; pour RaĂșl MartĂ­n, sur findelahistoria.com (« des airs de Chiens de paille[22] ») ; ou pour Yannick Vely, sur parismatch.com (« Les Chiens de paille de Sam Peckinpah est une rĂ©fĂ©rence Ă©vidente[23]. ») Emily Barnett, sur les inrocks.com, est plus nuancĂ©e. Pour elle, les sĂ©quences punitives, « dĂ©voyĂ©es de leurs enjeux habituels, d’une fureur dilatĂ©e, atroce et bizarre [
] rappellent la violence surrĂ©aliste accolĂ©e Ă  certains grands noms (les Coen, Peckinpah), mais contenue (et c’est aussi Ă  cela que tient son charme) dans un thriller brut et sans prĂ©tention[7] ». Pierre Murat, dans TĂ©lĂ©rama, Ă©carte la rĂ©fĂ©rence Ă  Peckinpah : « La violence omniprĂ©sente n'a rien Ă  voir avec celle, survenant par bouffĂ©es, d'un Sam Peckinpah. Elle est plus insidieuse, plus dangereuse aussi, comme infiltrĂ©e dans les gĂšnes des personnages. Cette brutalitĂ© Ă  la fois extravagante et Ă©purĂ©e Ă©voquerait plutĂŽt Robert Aldrich dans En quatriĂšme vitesse. Ou ces rĂ©alisateurs sous-estimĂ©s des annĂ©es 1970-1980, comme Richard Fleischer (Les flics ne dorment pas la nuit) ou Walter Hill (Sans retour, ExtrĂȘme prĂ©judice). Eux savaient peindre la violence du monde sans jamais l'adoucir, ni l'exalter[1]. »

  • Éric Neuhoff, sur lefigaro.fr : « Un western trĂšs sĂ»r de lui qui confirme la bonne santĂ© du cinĂ©ma espagnol [
] Ce petit polar est un grand film[24] - [3]. »
  • François Forestier, sur nouvelobs.com : « RaĂșl ArĂ©valo [
] trouve le ton exact, le rythme adaptĂ©, la texture d'un rĂ©cit d’enfer. Murs Ă©caillĂ©s, rues poussiĂ©reuses, gueules de racailles, flingues qui aboient, tout y est[25]. »
  • Yannick Vely, sur parismatch.com : « VoilĂ  le film coup de poing qui peut vous sortir de votre torpeur post-Ă©lectorale. Une claque, un uppercut, un coup de massue, bref quelque chose qui fait mal et qui prend aux tripes[23]. »
  • Vanina Arrighi de Casanova, PremiĂšre : « Le cinĂ©aste dĂ©butant signe un thriller Ă©purĂ© qui interroge les ravages de la souffrance chez un homme ordinaire[8]. »
  • Jacky Bornet, sur francetvinfo.fr : « Un homme banal, votre voisin, sans charisme, taiseux, qui n'inspire aucune sympathie particuliĂšre, mais une empathie certaine par le drame qu’il a subi. Le cinĂ©aste ne veut pas Ă©mettre une thĂšse sur l’autodĂ©fense, mais pousse un homme du commun Ă  commettre un acte extraordinaire [
] HabitĂ© d’une tension constante, et d’émotions contradictoires, de paradoxes, il fonctionne Ă©galement sur des codes issus du western [
] Un thriller westernien hors du commun, et d’une maĂźtrise de la mise en scĂšne Ă©tonnante, sans esbroufe, mais efficace, qui emporte l’adhĂ©sion[11] - [3]. »
  • Emily Barnett, sur lesinrocks.com : « Le fameux « Ɠil pour Ɠil, dent pour dent » est constamment fragilisĂ© par les doutes du hĂ©ros confrontĂ© au dĂ©clin de sa colĂšre. Les obstacles Ă  sa haine tiennent autant Ă  l'Ă©rosion du souvenir [
] qu’à la reconversion des agresseurs en braves pĂšres de famille. Comment les haĂŻr ? Faut-il les tuer ? [
] Plus impitoyable que la vengeance, il y a l’oubli. Celui Ă  l’Ɠuvre chez ce triste prĂ©dateur rĂ©duit fatalement son passage Ă  l’acte Ă  un geste diffĂ©rĂ© et mĂ©canique, cĂ©rĂ©bral et dĂ©sincarnĂ© — vidĂ© de tout affect et n’apportant pas le repos intĂ©rieur escomptĂ©[7]. »

En salle

RaĂșl ArĂ©valo dĂ©plore la façon dont la violence de son film est parfois perçue par les spectateurs. Sans que ce soit explicite, cette violence est produite « par l'environnement social, le sentiment que la justice n’a pas rempli son rĂŽle. C’est Ă©videmment un commentaire sur l’Espagne d’aujourd’hui. » Mais le rĂ©alisateur voit la violence de son personnage « comme un Ă©lĂ©ment condamnable ». Il s'Ă©tonne qu'en Espagne des spectateurs, « notamment de droite », l'aient perçue de façon positive : « Ce n’est pas du tout le message [
] Certains spectateurs veulent ignorer l’aspect critique, et rĂ©cupĂšrent le film selon leurs propres idĂ©es[13]. »

Le film sort en France le , dans 50 salles[26]. En premiĂšre semaine, il rĂ©alise 29 115 entrĂ©es[10] (soit une moyenne de 582 entrĂ©es par salle), ce qui le place 20e du box-office[26]. Le site AllocinĂ© recense une moyenne de 3,1 spectateurs satisfaits sur 5[3].

Distinctions

Notes et références

  1. Pierre Murat, « La ColÚre d'un homme patient », Télérama, 26 avril 2017, p. 50.
  2. (en) « La ColÚre d'un homme patient », sur imdb.com, 2017 (consulté le 2 mai 2017).
  3. « La ColÚre d'un homme patient », sur allocine.fr (consulté le 2 mai 2017).
  4. (es) « Tarde para la ira », sur filmaffinity.com, 2017 (consulté le 2 mai 2017).
  5. (it) « La vendetta di un uomo tranquillo », sur milanopressit.com, 27 mars 2017 (consulté le 2 mai 2017).
  6. (es) « RaĂșl ArĂ©valo presenta su primer film 'Tarde para la ira' », sur elperiodico.com, 6 juillet 2015 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  7. Emily Barnett, « La ColÚre d'un homme patient », sur lesinrocks.com, 21 avril 2017 (consulté le 2 mai 2017).
  8. Vanina Arrighi de Casanova, PremiÚre. Rapporté dans « La ColÚre d'un homme patient », sur allocine.com, article cité.
  9. (es) Efe, « RaĂșl ArĂ©valo termina el rodaje de 'Tarde para la ira', su debut como director », sur rtve.es, 28 juillet 2017 (consultĂ© le 4 mai 2017).
  10. JP-Boxoffice.com ; page du film La ColÚre d'un homme patient consulté le 4 mai 2017.
  11. Jacky Bornet, « La ColÚre d'un homme patient, meilleur thriller et film espagnol de l'année », sur culturebox.francetvinfo.fr, 25 avril 2017 (consulté le 3 mai 2017).
  12. RaĂșl ArĂ©valo, interrogĂ© par Corentin Palanchini, trad. Simona Benzakein, « La ColĂšre d'un homme patient : « Plus qu'une vengeance, c'est un drame », selon son rĂ©alisateur », sur allocine.fr, 26 avril 2017 (consultĂ© le 6 mai 2017).
  13. RaĂșl ArĂ©valo, interrogĂ© par François Forestier, « La ColĂšre d’un homme patient : « J’ai Ă©crit le scĂ©nario avec mon psy », sur nouvelobs.com, 26 avril 2017 (consultĂ© le 6 mai 2017).
  14. (es) Juan Vinuesa, Álvaro Vicente, « RaĂșl ArĂ©valo y David Pulido : « Hemos querido hacer cine sin renunciar a nuestra identidad », sur escenagodot.com, 2013 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  15. (es) « Un amor : RaĂșl ArĂ©valo », sur wordpress.com, 16 avril 2014 (consultĂ© le 4 mai 2017).
  16. (es) « 'Tarde para la ira', el debut en la direcciĂłn de RaĂșl ArĂ©valo », sur blogdecine.com, 8 juillet 2015 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  17. (es) « 'Tarde para la ira', en rodaje la primera pelĂ­cula como director de RaĂșl ArĂ©valo », sur elblogdecineespanol.com, 12 juillet 2015 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  18. (es) « 'Tarde para la ira'. Primeras imĂĄgenes de la opera prima del director RaĂșl ArĂ©valo », sur amadoresdelcine.blogspot.fr, 18 janvier 2016 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  19. (es) « Tarde para la ira », sur fotogramas.es, 2017 (consultĂ© le 4 mai 2017). — Catherine Balle, « La ColĂšre d'un homme patient : sanglant et Ă©blouissant », sur leparisien.fr, 26 avril 2017 (consultĂ© le 3 mai 2017).
  20. (es) Andrea Gutiérrez Bermejo, « Tarde para la ira », sur cinemania.elmundo.es, 24 août 2016 (consulté le 4 mai 2017).
  21. Mathieu Macheret, « La ColĂšre d'un homme patient : Petite parade de virilisme rentrĂ© », sur lemonde.fr, 25 avril 2017 (consultĂ© le 2 mai 2017).
  22. (es) RaĂșl MartĂ­n, « Tarde para la ira », sur findelahistoria.com, 5 septembre 2016 (consultĂ© le 4 mai 2017).
  23. Yannick Vely, « La ColÚre d'un homme patient - la critique », sur parismatch.com, 26 avril 2017 (consulté le 4 mai 2017).
  24. Éric Neuhoff, « La ColĂšre d'un homme patient : vengeances tardives », sur lefigaro.fr, 26 avril 2017 (consultĂ© le 4 mai 2017).
  25. François Forestier, « La ColÚre d'un homme patient », sur nouvelobs.com, 21 avril 2017 (consulté le 4 mai 2017).
  26. « Box-office France (du 26 avril au 2 mai 2017) », sur cine-directors.net (consulté le 4 mai 2017).
  27. (es) Álex Vicente, « Ruth Díaz, premiada en Venecia por 'Tarde para la ira' », sur cultura.elpais.com, 11 septembre 2016 (consulté le 2 mai 2017).
  28. (es) « Palmarés de los premios Feroz 2017 », sur Fotogramas, (consulté le )
  29. (es) « La lista completa de ganadores de los premios Feroz 2017 », sur huffingtonpost.es, (consulté le )
  30. Alfonso Rivera, « RaĂșl ArĂ©valo triomphe aux Goya », sur cineuropa.org, 6 fĂ©vrier 2017 (consultĂ© le 2 mai 2017).

Liens externes

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