La Belle-Îloise
La Belle-Îloise est une entreprise française fondée en 1932, spécialisée dans la conserverie de produits de la mer.
La Belle-Îloise | |
Création | 1932 |
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Fondateurs | Georges Hilliet |
Personnages clés | Bernard Hilliet |
Siège social | Quiberon (Morbihan) France |
Direction | Caroline Hilliet-Lebranchu |
Activité | Conserverie |
Produits | Poissons (sardine, thon, maquereau...) |
Effectif | 200 à 300 |
Site web | www.labelleiloise.fr |
Chiffre d'affaires | 64 000 000 € (2021) |
Son siège social est situé à Quiberon, dans le département du Morbihan en Bretagne.
Histoire
L'entreprise est créée en 1932 à Quiberon par Georges Hilliet[1]. Issu d'une famille de pêcheurs à la chaloupe, il avait pour père Adrien qui avait ouvert un magasin de marée, afin d'écouler le poisson recueilli par un bateau, la Speranza. Au magasin, Georges ajoute une conserverie en 1932[2].
Georges Hilliet commence son affaire avec les conserves de sardines. Il lance ensuite la crème de sardine au whisky, puis les conserves de thon et de maquereau, les soupes, et les rouilles[3].
En 1967, la première boutique destinée à la vente directe ouvre ses portes à Quiberon[4].
En 1982, l'entreprise lance une activité de vente à distance[4].
Bernard Hilliet prend la direction de l'entreprise en 1996[4]. Il lance la vente en magasin libre-service avec le même mobilier dans tous les magasins[3].
Le site Internet de la marque est mis en ligne en 2007[4].
En 2011, Caroline Le Branchu-Hilliet prend la direction de l'entreprise en succédant à son père[5].
En 2013 puis en 2014, la marque ouvre deux boutiques hors littoral à Paris puis à Lyon[6]. Les ouvertures de boutiques se poursuivent ensuite dans d'autres grandes villes[3].
Organisation
Le siège social de l'entreprise est situé à Quiberon, dans le département du Morbihan en Bretagne[7].
La société a eu jusqu'à 14 usines de conserves. Elle a ensuite concentré sa production sur 2 usine, La Quiberonnaise et La Belle-Îloise. Les sardines y sont, dans l'ordre, éviscérées, étêtées, rincées, séchées, puis frites, puis mises en boîte[3].
Un centre de logistique de 5 000 m2 est installé à Saint-Avé (Morbihan) dans des locaux ayant appartenu à l'entreprise de conserverie Saupiquet[7].
La société vend dans 90 magasins propres réparties sur le littoral français ainsi qu'à Lyon, Nantes, Paris et Lille, et utilise 600 revendeurs, dont 150 hors de France. Le catalogue comprend 170 références[3] - [7].
Notes et références
- « La pêche miraculeuse des conserves La Belle-Iloise », Enquêtes > Succès, sur www.capital.fr, Capital, (consulté le )
- Valérie Leboucq, « La Belle-Iloise », sur Les Echos, (consulté le )
- Sandra Franrenet, « La Belle-Îloise, une boîte bien conservée », Le Parisien Week-end, , p. 37-39 (lire en ligne)
- Véronique Méot, « La Belle-Iloise garde le cap », sur www.e-marketing.fr, Editialis, (consulté le )
- Benoit Siohan, « La Belle-Iloise. Double label qualité et proximité », sur www.letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le )
- Guillaume Lamy, « Une boutique "la belle-iloise" à Lyon cet été », sur www.letelegramme.fr, Lyon Capitale, (consulté le )
- Stanislas du Guerny, « La Belle-Iloise, la conserverie des vacanciers », PME de l'été, sur business.lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )