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L'Astrolabe (navire polaire)

L'Astrolabe, est un navire polaire français qui assurait jusqu'en 2017 la logistique de la Terre Adélie en Antarctique et celle des missions scientifiques françaises dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

L'Astrolabe en train de quitter l'Antarctique.

Historique

Le navire a repris le nom de deux navires de célèbres explorateurs français, L'Astrolabe de La Pérouse et L'Astrolabe de Dumont d'Urville.

PropriĂ©tĂ© de P&O Maritime[1] - [2], il est affrĂ©tĂ© par l'administration des TAAF et par l'Institut polaire français - Paul Émile Victor (IPEV). Il est immatriculĂ© sous le pavillon des Kerguelen. Il peut transporter 48 passagers dans treize cabines. Long de 65 mètres pour 12,80 mètres de largeur et 4,80 mètres de tirant d'eau, il possède une plateforme pour deux hĂ©licoptères de type Écureuil AS-350. Il est classĂ© A1 super, navire polaire Ă  capacitĂ© glace[3].

Il assurait ses rotations pendant l'été austral vers la base Dumont d'Urville depuis le port de Hobart en Tasmanie jusqu'à début 2017.

Ses trente années d'épopée polaires sont relatées dans un livre, L'Astrolabe, le passeur de l'Antarctique, écrit par Daphné Buiron et Stéphane Dugast (2017, éditions E/P/A).

À la suite de sa dernière rotation au début de 2017, il va désormais entamer une nouvelle carrière en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il a été racheté pour 300 000 dollars par l'ONG américaine YWAM (Youth with a Mission) et renommé YWAM Liberty[4], sa nouvelle mission consiste à participer au ravitaillement des îles très isolées, de l'archipel de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

L'Astrolabe est remplacé depuis août 2017 par le nouveau patrouilleur et navire logistique polaire, commandé en 2015 aux chantiers Piriou de Concarneau[5] qui s'appelle également Astrolabe[6].

Accident mortel

Le , un de ses hĂ©licoptères Écureuil AS350 Ă  bord duquel se trouvaient un pilote, un mĂ©canicien et deux membres de l'IPEV, s'est Ă©crasĂ© sur la banquise en raison des mauvaises conditions mĂ©tĂ©o Ă  environ 100 km de la base Dumont d'Urville, ne laissant aucun survivant[7].

Notes et références

  1. « L’Astrolabe », sur www.pomaritime.com (consulté le )
  2. « L’Astrolabe », sur www.taaf.fr (consulté le )
  3. « L’Astrolabe », sur www.institut-polaire.fr (consulté le )
  4. Caroline Britz, « L'ex-Astrolabe entame sa nouvelle vie dans l'humanitaire », sur Mer et Marine, .
  5. « Piriou construira le successeur de l'Albatros et de l'Astrolabe », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
  6. « TAAF Le futur PLV devrait reprendre le nom d'Astrolabe », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
  7. « Pas de survivants au crash d'un hélicoptère français dans l'Antarctique », sur www.lemonde.fr, (consulté le )

Bibliographie

  • L'Astrolabe, le passeur de l'Antarctique de DaphnĂ© Buiron et StĂ©phane Dugast - E/P/A, 2017, livre illustrĂ©.
  • L'empreinte des glaces, carnet de voyage sur L'Astrolabe de Romain Garouste et Lydie Lescarmontier, Ă©ditions Élytis, 2018, livre illustrĂ©.

Voir aussi

Article connexe

  • L'Astrolabe, patrouilleur et navire logistique polaire, deuxième du nom.

Liens externes

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