L'Agglorieuse

L'hebdomadaire satirique a été créé en 2002 par Tristan Cuche à Montpellier[2] - [3] - [4] inspiré par le succès des tirés à part (un supplément par ville) de Charlie Hebdo et de l’hebdo, un journal du Nord-Aveyron .

Pour son directeur, Tristan Cuche, « la PQR [presse quotidienne régionale] fait passer un message trop institutionnel. Cela nous ouvre un boulevard » pour « proposer quelque chose de différent »[5] - [4]. Dans ses témoignages accordés à Libération et à L'Express , il fait référence au Midi libre et à La Gazette de Montpellier.

En 2006, le tirage a doublé pour atteindre les 2 000 exemplaires[4].

En 2009, le canard compte entre 8 000 et 10 000 lecteurs[5].

L'hebdomadaire, situé à proximité de la place de la Comédie[6], a fait de Georges Frêche, président de Région entre 2004 et 2010 et connu pour ses dérapages verbaux[7] - [8], l'un de ses chevaux de bataille, le surnommant « le grand satrape de la Septimanie »[5] - [9]. Pour cela, le journal a été interdit de communiqués et de conférences de presse pendant sept ans[5].

En 2014, L'Agglorieuse est en « danger de mort » après sa condamnation à une amende de 91 200 euros par la Cour d'appel de Nîmes[10]. Le 1er mars 2016, la Cour de cassation annule la condamnation[3] - [11].

Depuis avril 2017, toutes les semaines, l'Agglorieuse reçoit un invité sur sa Web TV[6]. Des invités notables ont été reçus par l'hebdomadaire satirique tels que le philosophe et sociologue Edgar Morin, Zineb El Razhoui, Carole Delga[12], Philippe Saurel[6] ainsi que l'humoriste montpelliérain Rémi Gaillard[13].

L’hebdomadaire a plusieurs fois été poursuivi en justice pour diffamation.

En 2006, l'hebdomadaire Héraultais s'est vu assigné 4 fois en justice en l'espace de deux semaines[4].

A la suite de la publication d’un article du 12 mai 2010 à l'encontre de Robert Garzillo , intitulé « Arnaque présumée : mais où est passé tout ce fric » du journaliste Jean-Marc Aubert, le journal a été condamné par la Cour d’appel de Nîmes à 91 200€ d’amende pour diffamation[2]. Le 1er mars 2016, la Cour de cassation annule la condamnation[3] - [11].

En 2013, L’Agglorieuse a été condamnée par le tribunal correctionnel à verser 3 500€ d’amende et de dommages et intérêts à la suite de la publication d’un dessin de presse de Jean-François Ramirez jugé injurieux en 2011 à l'encontre de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier à propos d'une affaire de fraude électorale présumée[27].

Le quotidien a également été poursuivi pour diffamation en 2013 par la Ville de Montpellier[28].

Le modèle économique du canard montpelliérain repose principalement sur les abonnements ainsi et sur les ventes de journaux[6]. En outre, le journal est financé en partie par la diffusion d'annonces légales[6]. Finalement, L'Agglo-Rieuse a également recours à la publicité afin de consolider son modèle économique. Ce modèle économique permet au canard d'assurer son indépendance.