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LĂ©onard Lebondidier

LĂ©onard Lebondidier, nĂ© le Ă  Senon (Meuse), mort le Ă  Verdun (Meuse), est un gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de l’Empire.

LĂ©onard Lebondidier
LĂ©onard Lebondidier

Naissance
Senon (Meuse)
DĂ©cĂšs (Ă  78 ans)
Verdun (Meuse)
Origine Drapeau de la France France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
AnnĂ©es de service 1793 – 1815
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur

États de service

Il entre en service le , comme quartier-maitre trĂ©sorier au 4e bataillon de volontaire de la DrĂŽme (devenue 83e, 57e demi-brigade de ligne, puis 57e rĂ©giment d’infanterie de ligne en 1803).

Il sert de 1793 à l’an V en Italie, il obtient le grade de lieutenant le , et celui de capitaine le . Il participe à la bataille de Rivoli le .

De l’an VI Ă  l’an IX, il est employĂ© aux armĂ©es d’Angleterre, de Mayence, d’HelvĂ©tie, du Danube, et du Rhin, et le , il devient aide de camp du gĂ©nĂ©ral Lapisse. Il combat Ă  Zurich les 25 et et Ă  Diessenhofen le . Il est promu chef de bataillon sur le champ de bataille le , en rĂ©compense de sa brillante conduite au passage du Mincio le , oĂč il a un cheval tuĂ© sous lui lors d’une charge de cavalerie. Il est confirmĂ© dans son grade le , alors qu’il se trouve en Ligurie, Ă  la 10e division territoriale.

Il est fait chevalier de la LĂ©gion d’honneur le , au camp de Brest, et il est attachĂ© au 4e corps de la Grande ArmĂ©e de l’an XIV Ă  1807. Il sert en Autriche, en Prusse et en Pologne, il se distingue Ă  IĂ©na le , et Ă  Golymin le suivant. Il est fait officier de la LĂ©gion d’honneur le , pour sa belle conduite au passage de la Vistule, et il participe Ă  la bataille de Friedland le .

En 1808, il est envoyĂ© en Espagne, et il est nommĂ© adjudant-commandant chef d’état-major au 1er corps le , aprĂšs la bataille d'Espinosa, oĂč il a reçu une blessure Ă  la jambe gauche. Il fait partie de l’expĂ©dition d’Oporto en 1809, et il se trouve aux siĂšges de Rodrigo et de d’Almeida en juillet-aoĂ»t 1810. Chef de l’état-major de la 3e division du gĂ©nĂ©ral Loison, il est blessĂ© de trois coups de feu Ă  la tĂȘte et au genou gauche le , Ă  la bataille de Buçaco.

Lors de la rĂ©organisation de l’ArmĂ©e du Portugal, il passe avec la mĂȘme fonction Ă  la 6e division le , et il est prĂ©sent aux affaires de Castrillo de la Guareña le , des Arapiles le , aux combats des 18 et , Ă  Osma et Subijana, Ă  la bataille de Vitoria le , Ă  celle sous Pampelune le , au passage de la Bidassoa le , et il est blessĂ© d’une balle dans la cuisse gauche le Ă  la bataille de la Nivelle.

De retour en France, il est promu général de brigade le , et il prend le commandement du département du Tarn. Lors de la premiÚre restauration il est mis en non-activité.

Le , il obtient le commandement d’une brigade de la division des gardes nationales actives, attachĂ© Ă  l’armĂ©e de la Moselle. ArrivĂ© Ă  Nancy le , pour achever la rĂ©organisation de ce corps, la division est dissoute Ă  Metz au mois d’aoĂ»t suivant.

Il est admis Ă  la retraite le .

Il meurt le Ă  Verdun.

Sources

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