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LĂ©on Sevaistre

Léon Mathieu Sevaistre (né le à Rouen, mort le à Bègles (en Gironde) est un homme politique français, qui fut maire d'Elbeuf (1875-1878) et député de l'Eure (1885-1889) .

LĂ©on Sevaistre
Illustration.
Portrait de Léon Sevaistre paru dans Le Bulletin de vote national, septembre 1889 (Elbeuf, Centre d’Archives Patrimoniales, 9 Fi 1846)
Fonctions
Député
Maire d'Elbeuf
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rouen
Date de décès
Lieu de décès Bègles
Nationalité Française
Profession Fabricant de draps

Biographie

Fils de François Mathieu Sevaistre (1799-1866), maire de la commune du Bec-Thomas, dans l'Eure, et de Juliette Flavie Pinel (1813-1867)[1], LĂ©on Mathieu Sevaistre est issu d'une ancienne, riche et influente famille de drapiers d'Elbeuf. Il y possède de nombreuses propriĂ©tĂ©s, ainsi que dans ses environs. Il exerce tout d’abord la profession de fabricant de draps, reprenant Ă  la mort de son père (et en compagnie de son frère) l’entreprise textile familiale. Mais, dès l’annĂ©e suivante, un incendie ayant ravagĂ© totalement la fabrique[2], il abandonne toute activitĂ© industrielle. Peut-ĂŞtre a-t-il estimĂ© Ă©galement que les traitĂ©s de commerce signĂ©s par NapolĂ©on III allaient ruiner Ă  terme l’industrie textile. Il vit dĂ©sormais de ses propriĂ©tĂ©s et de ses rentes. Il Ă©pouse, le Ă  Paris XVIIe, Mathilde Augustine Louise Marie Cuoq (1849-1916) et dĂ©clare Ă  cette occasion une fortune personnelle estimĂ©e Ă  900 000 F, somme considĂ©rable pour l’époque[3]. Ils auront trois enfants : Juliette (nĂ©e le ), Pierre Mathieu (nĂ© le Ă  Paris), Henriette EugĂ©nie Magdeleine (nĂ©e en 1889, châtelaine du Bec-Thomas, petit village situĂ© entre Elbeuf et Amfreville-la-Campagne, jusqu’à sa mort en 1959). Deux des oncles de LĂ©on Sevaistre s’étaient prĂ©cĂ©demment lancĂ©s avec succès dans la vie politique : Henri Sevaistre, dĂ©putĂ© de la circonscription d’Elbeuf de 1837 Ă  1839 et brièvement maire de la ville en 1848, et Louis Paul Sevaistre, Ă©lu dĂ©putĂ© de l’Eure de 1848 Ă  1851. Il Ă©tait Ă©galement le petit neveu de Georges Paul Petou, maire d’Elbeuf et dĂ©putĂ© de 1824 Ă  1837. Entrer en politique Ă©tait donc une tradition dans la famille. Il devient d’abord conseiller municipal d’Elbeuf, en . Puis il est nommĂ© 2e adjoint par dĂ©cret du et siège pour la première fois en tant que tel le [4].

Bouteille d’un Château Saint-Pierre Sevaistre, datant de 1911 (musée Hallwyl, Suède).

Mais au dĂ©but de la guerre franco-allemande de 1870, il s'engage comme volontaire au 2e bataillon de chasseurs Ă  pied, et participe aux combats livrĂ©s autour d'OrlĂ©ans (batailles de Coulmiers (), Patay et Villepion, les 1er, 2, 3 et ). De retour Ă  Elbeuf, il est nommĂ© par dĂ©cret prĂ©sidentiel maire de la ville, le . Parallèlement, patronnĂ© par Le Nouvelliste de Rouen, il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1876 comme candidat de l’Union conservatrice, dans la 2e circonscription de Seine-InfĂ©rieure(celle d’Elbeuf), sans succès[5] : il est battu par Lucien Dautresme. Ainsi que l’observe un journaliste parisien, « M. LĂ©on Sevaistre, bien que très connu comme conservateur, est arrivĂ© Ă  vivre en fort bonne intelligence avec un conseil [municipal] des plus avancĂ©s [politiquement] tout simplement parce qu’au lieu de faire de la politique il fait de l’administration »[6]. En fait, il se heurte de plus en plus Ă  la majoritĂ© rĂ©publicaine du Conseil. Ă€ la mort d’Adolphe Thiers, il refuse que le Conseil s’associe au deuil et il est mis en minoritĂ© lorsque les conseillers dĂ©cident, en dĂ©pit de son opposition, de donner le nom de Thiers Ă  une rue de la ville[7]. Pressentant qu’il ne pourra plus ĂŞtre Ă©lu Ă  Elbeuf, il renonce Ă  se prĂ©senter au scrutin municipal de . Vivant dĂ©sormais dans l’Eure, oĂą il a hĂ©ritĂ© de son père le château du Bec-Thomas (acquis par celui-ci en 1841) et des propriĂ©tĂ©s foncières importantes, il se fait Ă©lire conseiller gĂ©nĂ©ral (pour le canton d’Amfreville-la-Campagne) en 1880 et est rĂ©Ă©lu en 1886. Il intervient frĂ©quemment dans les sĂ©ances de cette assemblĂ©e, tenues en avril et aoĂ»t de chaque annĂ©e[8]. En 1891, il dĂ©missionne de son mandat, en affirmant que l’éducation de ses enfants, Ă  Paris, l’empĂŞche de s’y consacrer pleinement. Ă€ partir de 1881, il est aussi conseiller municipal du Bec-Thomas (dont son père avait Ă©tĂ© maire de 1855 Ă  1866). Candidat conservateur dans la 1re circonscription de l’Eure (arrondissement d'Évreux), lors de l'Ă©lection lĂ©gislative partielle du motivĂ©e par le dĂ©cès de Jean-Louis LepouzĂ©, il fustige « l’incapacitĂ©, le gaspillage, l’imprĂ©voyance, l’intolĂ©rance » des gouvernements de la IIIe RĂ©publique. Il rĂ©clame une « politique de paix, d’ordre, d’économie dans les dĂ©penses », et prĂ´ne « amortissement de la dette ; dĂ©grèvement de l’impĂ´t foncier et des charges qui Ă©crasent le petit contribuable ; garanties donnĂ©es Ă  l’industrie ; libertĂ© pour tous et respect pour toutes les croyances »[9]. Mais il Ă©choue au second tour (le ), en totalisant seulement 5 152 voix contre 7 838 au candidat rĂ©publicain Ambroise Bully, finalement Ă©lu.

Député

De manière très classique, il parachève ce cursus politique en devenant finalement dĂ©putĂ© du dĂ©partement de l’Eure, profitant des Ă©lections au scrutin de liste d’. Inscrit sur la liste conservatrice, il est Ă©lu, le 4e sur 6, par 44 798 voix sur 86 584 votants et 106 593 inscrits[10]. Il siège Ă  l’AssemblĂ©e Nationale, du au , avec le Groupe de l’Union des Droites, au centre droit. Les journaux le qualifient de conservateur ou de rĂ©actionnaire, voire de monarchiste (ce qui ne semble pas avoir Ă©tĂ© le cas). Ă€ l’AssemblĂ©e, il interpelle le ministre de la Justice sur les lenteurs de la police et de la justice dans l’affaire de l’assassinat du prĂ©fet de l’Eure[11] ou le ministre de l’Agriculture Ă  propos de l’interdiction d’importation de bĹ“ufs français en Angleterre ou du marchĂ© aux bestiaux parisien de La Villette[12] (dĂ©fendant ici les intĂ©rĂŞts des Ă©leveurs du Neubourg). Protectionniste, il appuie les surtaxes sur les cĂ©rĂ©ales, se prononce contre la politique scolaire et coloniale des gouvernements successifs, notamment au Tonkin[13]. En 1888, lors de la discussion d’un projet de loi concernant les accidents du travail, il prĂ©sente un amendement visant Ă  limiter la responsabilitĂ© du patronat, surtout des petits patrons « qui ne s’assureront pas et seront ruinĂ©s ». Il s’emporte souvent violemment contre le gouvernement, notamment en 1889[14].

Il vote dans la dernière session :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (),

- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,

- contre les poursuites envers trois députés membres de la Ligue des patriotes,

- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,

- contre les poursuites visant le général Boulanger.

Il demande la pĂ©rĂ©quation de l’impĂ´t foncier (l’Eure Ă©tant plus imposĂ© que la moyenne gĂ©nĂ©rale des dĂ©partements) et des rĂ©ductions sur le budget de la Chambre des dĂ©putĂ©s. Il essaie d’obtenir en le vote de crĂ©dits pour les travaux de navigabilitĂ© de la Risle depuis son embouchure jusqu’à Pont-Audemer et en juin de la mĂŞme annĂ©e intervient en faveur d’une ligne de chemin de fer du Neubourg Ă  Elbeuf. Il s’oppose par contre au projet de rĂ©alisation d’un mĂ©tro souterrain Ă  Paris, qu’il estime trop cher et « absolument inhabitable », faute d’aĂ©ration. Il intervient Ă©galement sur des sujets très divers : taxe sur le pain, mesures douanières, chemin de fer du SĂ©nĂ©gal, crĂ©ation d’une Ă©cole d’enfants de troupe aux Andelys… (Voir Publications). Il se trouve Ă©galement mĂŞlĂ© Ă  diverses polĂ©miques. En 1888 notamment, lors d’un procès, il Ă©crit aux jurĂ©s pour intervenir en faveur d’un prĂ©venu, en accusant le maire (rĂ©publicain) de Saint-Cyr-la-Campagne de l’avoir dĂ©noncĂ© Ă  tort. L’affaire fait grand bruit dans le dĂ©partement ; LĂ©on Sevaistre est finalement condamnĂ© en appel Ă  300 F de dommages et intĂ©rĂŞts[15]. Le , il est frappĂ© de censure pour avoir dit que les rĂ©publicains de la Chambre Ă©taient en train de faire pĂ©rir la RĂ©publique « dans l’imbĂ©cilitĂ© ». LĂ©on Sevaistre est le seul parlementaire de l’Eure Ă  rallier le gĂ©nĂ©ral Boulanger[16] en 1889, qui veut selon lui « assainir la RĂ©publique et en chasser ceux qui en vivent et s’en font des rentes ». Il se reprĂ©sente aux Ă©lections de 1889 dans la circonscription de Louviers. Il dĂ©ploie pour cela de gros moyens financiers, n’hĂ©sitant pas Ă  crĂ©er pour l’occasion deux journaux Ă©phĂ©mères (imprimĂ©s Ă  Elbeuf), chargĂ©s de soutenir sa campagne Ă©lectorale : L'IndĂ©pendant du Neubourg et L'IndĂ©pendant de Louviers[17]. MalgrĂ© cela, n’ayant obtenu que 6 866 voix sur 14 488 votants, il est battu par Ernest Thorel, maire de Louviers, Ă©lu quant Ă  lui avec 7 381 voix. DĂ©sormais, il ne fait plus acte de candidature et se retire dans son château du Bec-Thomas (Eure). Il prĂ©side des rĂ©unions du comitĂ© chargĂ© de l’érection d’un monument Ă  la mĂ©moire de son ami Ă  l’AssemblĂ©e Edgar Raoul-Vidal, qui avait cherchĂ© Ă  unir la droite rĂ©publicaine, Ă  Notre-Dame-du-Vaudreuil et prononce (en tant qu’ancien dĂ©putĂ©) un discours lors de son inauguration en 1890. Comme on l’a vu prĂ©cĂ©demment, il quitte Ă©galement le Conseil gĂ©nĂ©ral en 1891 et renonce Ă  son mandat municipal en 1896. Puis, abandonnant la Normandie pour le Midi de la France, il s’en va faire de la viticulture dans le MĂ©doc, en Gironde. DĂ©jĂ  propriĂ©taire du domaine du château Saint-Louis du Bosq Ă  Beychevelle (commune de Saint-Julien-Beychevelle), il achète en 1892 Ă  la veuve Bontemps Dubarry sa part du château Saint-Pierre, appelĂ© dĂ©sormais Saint-Pierre Sevaistre, qui produit un vin rĂ©putĂ©. Il meurt le Ă  Bègles, Ă  l’âge de 69 ans et est inhumĂ© quelques jours plus tard Ă  Saint-Julien-Beychevelle. Une messe fut dite en sa mĂ©moire en l’église Saint-Philippe-du-Roule, Ă  Paris[18]. Sa veuve dĂ©cĂ©da Ă  Paris, rue Daru, en 1916[19]. Son beau-fils, Charles Legras, reprit la direction du domaine puis le vendit en 1922. En 1982, l’appellation château Saint-Pierre Sevaistre est redevenue château Saint-Pierre[20].

Notes et références

  1. Généalogie d’Alain Garric, geneanet : https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=sevaistre&p=leon et d’Olivier Payenneville : https://gw.geneanet.org/payenneville?lang=en&p=leon+mathieu&n=sevaistre.
  2. Journal d’Elbeuf, 7 février 1867.
  3. Archives de Paris, état civil, V4E 4740, Contrat de mariage entre Léon-Mathieu Sevaistre, fils de François-Mathieu Sevaistre (maire du Bec-Thomas dans l'Eure) et de Juliette-Flavie Pinel, et Mathilde-Augustine-Louise-Marie Cuoq, fille d'Alexandre-Victor-Auguste Cuoq et de Jeanne-Mathilde Desportes, 29 mai 1873 : Archives Nationales, Minutes et répertoires du notaire Jean Marie Duplan, 18 mars 1862 - 16 février 1898 (étude LIX), cote MC/ET/LIX/710.
  4. Elbeuf, Centre d’archives patrimoniales, 1 D 19_ELB. Il est nommé en remplacement d’Édouard Bellest, démissionnaire.
  5. Archives départementales de Seine-Maritime, 3 M 300 : élections législatives de 1876.
  6. Le Figaro, n° du 3 janvier 1877 décrivant longuement la ville d’Elbeuf.
  7. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. XI, p. 516-519.
  8. Département de l’Eure, Rapport du Préfet au Conseil général [avec comptes rendus des séances], Évreux, Impr. E. Quettier, années 1880-1891.
  9. Journal Le Soleil, 30 avril 1882.
  10. Archives départementales de Seine-Maritime, 3 M 176, 178 et 180 : élections législatives partielles de 1882 et élections législatives de 1885 et 1889.
  11. L’Écho de Paris, 30 janvier 1886. Il fut l’un des premiers sur les lieux du crime (Le Petit Caporal, 19 janvier 1886).
  12. Le Figaro, 1er et 8 juin 1886 ; La semaine vétérinaire, 8 avril 1888.
  13. Séance du 28 février 1889.
  14. « C’est la tyrannie que nous avons en ce moment » (…) « C’est le gouvernement qui se met en rébellion contre le suffrage universel » (L’Univers, 6 avril 1889, p. 2).
  15. Journal La Lanterne, 18 mars 1888.
  16. Marcel Boivin, « Le boulangisme en Haute-Normandie », Annales de Normandie, octobre 1976, p. 225-262.
  17. L'Indépendant du Neubourg : politique, industriel, agricole, littéraire et d'annonces (paraissant le mercredi), no 1 (4 septembre 1889) - no 4 (18 septembre 1889), 1889, impr. à Elbeuf, publié à l'occasion des élections législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889 pour soutenir la candidature de Léon Sevaistre (FRBNF32789817).L'Indépendant de Louviers, politique, industriel, agricole, littéraire et d'annonces (paraissant le samedi), no 1 (7 septembre 1889) - no 3 (21 septembre 1889), impr. à Elbeuf (FRBNF32896244).
  18. Le Figaro, 14 juillet 1909, p. 2. Nécrologie parue dans L’Elbeuvien du 8 juillet 1909.
  19. L'écho de Paris, 13 décembre 1916, p. 3.L
  20. Renseignements tirés du site www.abcdesvins.com/index

Publications

  • Rapport prĂ©sentĂ© par M. LĂ©on Sevaistre Ă  la commission dĂ©partementale sur le projet de crĂ©ation d'une Ă©cole d'enfants de troupe aux Andelys (), Elbeuf, Impr. Saint-Denis et DuruflĂ©, 1884, pièce(FRBNF34140569).
  • Proposition de loi tendant au rĂ©tablissement de la taxe obligatoire sur le pain, prĂ©sentĂ©e par MM. LĂ©on Sevaistre, Du Mesnildot, de La Ferrière, Fouquet... (), Paris, Impr. de Quantin, (s. d.), 18 p. Chambre des dĂ©putĂ©s, 4e lĂ©gislature, session extraordinaire de 1888, no 3322 (FRBNF36244619).
  • Rapport sommaire fait au nom de la 26e commission d'initiative parlementaire chargĂ©e d'examiner la proposition de loi de M. LĂ©on Sevaistre et plusieurs de ses collègues tendant au rĂ©tablissement de la taxe obligatoire sur le pain... par M. Montaut (Seine-et-Marne), , Paris, Impr. de A. Quantin, (s. d.), 2 p. Chambre des dĂ©putĂ©s, 4e lĂ©gislature, session 1889, no 3517 (FRBNF36236247).
  • Discours prononcĂ© par M. LĂ©on Sevaistre, sĂ©ance du . Discussion d'une interpellation relative Ă  la prohibition de l'exportation du bĂ©tail français par l'Angleterre, Paris, Impr. des Journaux officiels, 1886, 4 p. Extrait du Journal officiel du (FRBNF31357692).
  • Rapport fait au nom de la commission chargĂ©e d'examiner les documents relatifs au chemin de fer de Dakar Ă  Saint-Louis, par M. LĂ©on Sevaistre (), Paris, Impr. de Quantin, (s. d.), 4 p. Chambre des dĂ©putĂ©s, 4e LĂ©gislature, session extraordinaire de 1888, no 3291 (FRBNF36244620).
  • Discours prononcĂ© par M. LĂ©on Sevaistre, sĂ©ance du . Discussion des propositions de loi portant modification du tarif gĂ©nĂ©ral des douanes (blĂ©, avoine et farine), Paris, Impr. des Journaux officiels, 1887, 3 p. Chambre des DĂ©putĂ©s, extrait du Journal officiel du (FRBNF31357693).

Sources

  • Becchia (Alain), La draperie d’Elbeuf (des origines Ă  1870), Mont-Saint-Aignan, Publications de l’UniversitĂ© de Rouen, 2000.
  • Manuela Maunoury, « Étude de gĂ©nĂ©alogie sociale : les familles Bourdon, Petou et Sevaistre Ă  Elbeuf-sur-Seine de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle », mĂ©moire de MaĂ®trise d’histoire sous la direction de A. Becchia, UniversitĂ© de Rouen, 1996.
  • Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français ; notices biographiques sur les ministres, dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs français de 1889 Ă  1940, Paris, Presses Universitaires de France, 1960-1977, 8 vol.
  • « LĂ©on Sevaistre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, Elbeuf, Impr. H. Saint-Denis, t. XI, 1904.
  • DĂ©partement de l’Eure, Rapport du PrĂ©fet au Conseil gĂ©nĂ©ral [avec comptes rendus des sĂ©ances], Évreux, Impr. E. Quettier, annĂ©es 1880-1891.

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