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LĂ©on Guillot

Léon Guillot, né le à Saint-Maurice-sur-Aveyron (Loiret) et mort le à Paris, est un chirurgien-dentiste et mutualiste français.

LĂ©on Guillot
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Vincent LĂ©on Guillot
Nationalité
Activité

Biographie

Né le au hameau de Fontainejean, Vincent-Léon Guillot est le fils de Thérèse-Catherine Fouquereau, journalière, et d'Antoine Guillot, maçon[1].

Élève du docteur Borgès à Paris, Léon Guillot ouvre son propre cabinet d'odontologie au no 62 du boulevard de Strasbourg. Il déménage vers 1885 au no 32 de la rue Étienne-Marcel et ouvre une succursale à Montargis[2].

Membre du bureau de bienfaisance du 2e arrondissement, oĂą il dispense des soins gratuits aux indigents, LĂ©on Guillot se signale par ses prĂ©occupations sociales. Le , il fonde ainsi une caisse de retraite autonome constituĂ©e sous la forme d'une sociĂ©tĂ© de secours mutuel. BaptisĂ©e « La Boule de Neige Â», elle est approuvĂ©e par le ministère de l'IntĂ©rieur le suivant. CrĂ©Ă©e avec seulement six adhĂ©rents[3], elle en compte plus de 70 000 vingt ans plus tard[4]. En 1911, elle est agrĂ©Ă©e en tant que caisse d'assurances des retraites ouvrières et paysannes[1].

En 1900, Guillot fonde le mensuel La France mutualiste[3]. Ce titre sera plus tard le nom de La France mutualiste, qui succède à « La Boule de Neige » en 1925, après la loi du portant réforme du régime des pensions civiles et des pensions militaires.

Également fondateur d'une sociĂ©tĂ© d'assurances au dĂ©cès (« Le Soutien des Familles Â»), Guillot publie en 1904 Tu seras mutualiste (Meulan, RĂ©ty, 133 p.), ouvrage rĂ©compensĂ© en 1906 par l'AcadĂ©mie des sciences morales et politiques[1]. Il a Ă©galement Ă©tĂ© vice-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s de retraites de France[5].

Officier d'académie en 1897, décoré de la médaille d'or de la mutualité[1] et de la médaille d'honneur des épidémies[6] en 1901, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1912[1].

Mort à son domicile de la rue Étienne-Marcel le [1], il est inhumé à Andeville après une cérémonie religieuse célébrée le à Saint-Eustache[1].

Le square Léon-Guillot, créé par La France mutualiste en 1933, porte son nom et abrite son buste.

Distinctions

Notes et références

  1. Dossier publié dans la base Léonore (cf. Liens externes).
  2. Pillot, p. 369.
  3. Dreyfus, p. 140-143.
  4. Bulletin des sociétés de secours mutuels, 1911, p. 306.
  5. Le Radical, 4 novembre 1913, p. 5.
  6. Le Journal des débats, 2 décembre 1901, p. 1.

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Dreyfus, « LibertĂ©, Ă©galitĂ©, mutualitĂ©: la "Belle Époque" Ă  travers une sociĂ©tĂ© de secours mutuels, La Boule de neige Â», La Vie sociale (Cahiers de la recherche sur le travail social), novembre-, p. 139-147.
  • Pillot, « M. LĂ©on Guillot, chirurgien-dentiste », Le PanthĂ©on de l'industrie, no 662, , p. 369-370.

Liens externes

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