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L'Homme Ă  la Buick

L’Homme à la Buick est un film français de Gilles Grangier, sorti en salles en 1968.

L'Homme Ă  la Buick

Titre original L'Homme Ă  la Buick
RĂ©alisation Gilles Grangier
Scénario Gilles Grangier
Musique Michel Legrand et Francis Lemarque
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie policière
DurĂ©e 93 minutes (1 h 33)
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Armand Favrot, fortuné parisien, vient d'acheter la villa Les Martielles sur la Côte de Grâce, à Honfleur, et aménage royalement sa douce retraite. Régulièrement, Favrot reprend la route de Paris au volant de sa Buick Sport Wagon, où il va chercher, devant la mairie du XIXe, un groupe d'enfants pauvres qu'il transporte bénévolement jusque dans la région de Genève, où ils pratiquent les sports d'hiver.

Mais cette gĂ©nĂ©rositĂ© cache en fait des activitĂ©s peu recommandables car sous le surnom de « Monsieur Jo Â», il est un redoutable contrebandier international. Ce qu'il ignore, c'est que la jolie Michèle de Layrac, que ses avances ne semblent pas laisser indiffĂ©rent est, elle aussi, activement recherchĂ©e par la police.

Fiche technique

  • Titre : L'Homme Ă  la Buick
  • RĂ©alisation : Gilles Grangier
  • D'après le roman Cher voyou de Michel Lambesc aux Ă©ditions Gallimard
  • ScĂ©nario et adaptation : Gilles Grangier
  • Dialogues : Henri Jeanson
  • Assistants rĂ©alisateur : Paul Feyder et Patrick Millet
  • Directeur de la photographie : Jean Tournier
  • OpĂ©rateur : Adolphe Charlet, assistĂ© de Maurice Delille et Jean-Claude Gaillard
  • Montage : Jacqueline Douarinou-Sadoul et Michèle Masnier
  • DĂ©cors : Robert Giordani, assistĂ© de Michel de Broin
  • Musique : Michel Legrand et Francis Lemarque
  • Arrangement et direction d'orchestre : Vladimir Cosma
  • Chanson du film : chantĂ©e par JosĂ© Bartel
  • Son : Jean Bertrand, assistĂ© de Jean Bareille et Paul Pauwel
  • Scripte : Martine Guillou
  • Maquillage : Jacky Bouban
  • Coiffure : Huguette Lalaurette
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Louis Mannella
  • RĂ©gisseur adjoint : Raymond Dupont
  • RĂ©gisseur extĂ©rieur : Maurice Jumeau
  • Ensemblier : Louis Seuret
  • Accessoiristes : Roger Bollengier et Louis Charpeau
  • Tapissier : AndrĂ© Molles
  • Chef constructeur : Robert Dauphy
  • Chef machiniste : Roger BĂ©nĂ©vent
  • Chef Ă©lectricien : Jean Fontanilles
  • Photographe de plateau : Jami Blanc
  • AnnĂ©e de production : 1967 (tournage Ă  l'automne 1967)
  • SociĂ©tĂ©s de Production : Les Films Copernic, Gafer (Paris)
  • Directeurs de production : Maurice Jacquin et Roger de Broin
  • SecrĂ©taire de production : Madeleine Vilerbue
  • Producteur dĂ©lĂ©guĂ© : Raymond Danon
  • Administrateur comptable : Henri Charrier
  • SociĂ©tĂ© de distribution : Comacico (France)
  • Tournage du au
  • Lieux de tournage : intĂ©rieurs dans les studios Paris Studios CinĂ©ma (Ă  Billancourt) ; extĂ©rieurs Ă  Honfleur (Calvados), Les Rousses (Jura), Champigny-sur-Marne (scènes au viaduc) et Paris.
  • Format : Pellicule 35 mm - Franscope 2,35:1 - couleurs (Eastmancolor) - son mono
  • Enregistrement sonore : Westrex S.O.R
  • Tirage : Laboratoires Eclair
  • GĂ©nĂ©rique : Jean Fouchet F.L.
  • Genre : ComĂ©die policière
  • DurĂ©e : 93 minutes
  • Date de sortie : Drapeau de la France France :
  • Visa d'exploitation : 31.796
  • Box office France : 798.931 entrĂ©es (52e film de l'annĂ©e)

Distribution

Autour du film

  • Il s'agit du dernier film du dialoguiste Henri Jeanson, mort en 1970 Ă  Honfleur.
  • C'est l'avant-dernier film de Fernandel qui trouvait lĂ  un rĂ´le de truand mondain, taillĂ© sur mesure pour Jean Gabin. Mais Ă  la diffĂ©rence de ce dernier, il a ajoutĂ© dans ce film une touche humoristique qui donne une ambiance plus lĂ©gère Ă  ce policier du « cinĂ©ma de papa ».
  • La bande originale a Ă©tĂ© composĂ©e par Francis Lemarque et Michel Legrand. La musique de L'Homme Ă  la Buick, qui est dĂ©licieusement nostalgique et jazzy, est l'un des points forts de ce film.
  • Dans son livre PassĂ© la Loire, c'est l'aventure, le rĂ©alisateur Gilles Grangier raconte : « Darrieux jouait au théâtre Ă  Paris. Chaque soir, son mari l’attendait Ă  la fin de la reprĂ©sentation et la ramenait Ă  Honfleur. Alors, j’essayais de reculer ses premiers plans pour onze heures du matin et je la libĂ©rais vers trois heures de l’après-midi pour lui permettre de repartir vers Paris Â»[1].
  • La Buick de Fernandel est en bon Ă©tat au dĂ©but et Ă  la fin du film mais elle a l'aile arrière gauche abimĂ©e et le feu arrière cassĂ© dans une partie du film (quand Fernandel emmène les enfants aux Rousses).
  • Une erreur s'est glissĂ©e dans le gĂ©nĂ©rique de fin car il est indiquĂ© « TournĂ© Ă  Honfleur en Seine-Maritime Â» or, Honfleur est situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados.

Notes et références

  1. Gilles Grangier, dans Passé la Loire, c’est l’aventure, Éd. Terrain Vague, 1989

Liens externes

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