L'Éléphant vert
L'Éléphant vert (en russe : Зелёный слоник, Zeliony slonik) est un film russe réalisé par Svetlana Baskova en 1999.
Titre original |
Зелёный слоник Zeliony slonik |
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Réalisation | Svetlana Baskova |
Scénario | Svetlana Baskova |
Acteurs principaux | |
Pays de production | Russie |
Genre | Comédie horrifique |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 1999 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 1986, deux officiers de l'Armée de terre soviétique sont arrêtés sur 15 jours.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre français : L'Éléphant vert[1]
- Titre original : Зелёный слоник, Zeliony slonik
- Réalisation : Svetlana Baskova
- Scénario : Svetlana Baskova
- Production : Svetlana Baskova, Oleg Mavromatti
- Pays de production : Russie
- Langue de tournage : russe
- Format : couleurs - BETACM SP
- Genre : drame, gore, art et essai
- Durée : 87 minutes
- Date de sortie :
- Russie : 1999
Distribution
- Vladimir Epifantsev : "Bratichka" (Le Frère), le premier officier
- Anatoli Osmolovski : Capitaine
- Sergueï Pakhomov (ru) : "Poïekhavchi" (Le Fou), le deuxième officier
- Alexandre Maslaev : Colonel
Historique
L'Éléphant vert est le deuxième film de Svetlana Baskova, une artiste professionnelle qui a entièrement réalisé ce projet avec son caméscope numérique et des amis à elle, également artistes. Le coût total du film n'a pas dépassé 200 euros.
Le film n'eut droit qu'à une seule projection, au Festival de Rotterdam en 2005[2]. L'extrême violence et la cruauté des images du film auraient choqué de nombreux spectateurs qui seraient partis en pleurant, en criant ou en vomissant[3].
Le film eut pourtant un petit succès ces dernières années grâce à internet auprès des amateurs de gore et adeptes de ce genre de cinéma provoquant.
Anecdotes
Le film comprend des scènes très explicites de coprophilie et scatophilie, de viol homosexuel, de nécrophilie et de meurtre. L'ultra réalisme de la scène où l'un des officiers mange ses excréments, l'une des plus ignobles de l'histoire du cinéma, fait sans doute référence à Salo ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini. Les costumes des personnages ainsi que les murs du décor du film sont en grande partie verts. Lors de la scène finale, l'officier coprophile souffle dans l'œsophage arraché de son bourreau et arrive, de cette manière à reproduire le son d'un éléphant barrissant, d'où le titre L'Élephant vert.
Notes et références
- « L'Éléphant vert », sur kinoglaz.fr (consulté le )
- (nl) « Green Elephant », sur IFFR, (consulté le )
- « Edito : au péril de leur vue - », sur cinematraque.com, (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (de) OFDb
- (mul) The Movie Database
- (en) critique du film sur roboriada.org
- extrait vidéo du film sur YouTube.
- « Svetlana Baskova »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)