Kurt Dittmar
Kurt Dittmar ( Ă Magdebourg - Ă Holzminden) est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.
Kurt Dittmar | ||
Kurt Dittmar en avril 1945. | ||
Naissance | Magdebourg |
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Décès | (à 68 ans) Holzminden |
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Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer |
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Grade | Generalleutnant | |
Années de service | 1909 – 1945 | |
Commandement | 169. Infanterie-Division | |
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Croix de fer Croix allemande |
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Biographie
Il devient commandant divisionnaire en et dirige la 169e division d'infanterie, qui est stationnée en Finlande. À l'été 1941, il participe à l'Opération Polarfuchs, mais doit évacuer de la Finlande quelques mois plus tard pour cause de maladie. Il exerce un commandement dans la réserve de l'armée en et devient Général à mission spéciale en . À ce poste, qu'il occupe pendant le reste de son service de guerre, il est le commentateur radiophonique officiel militaire des Forces armées allemandes.
Dans son journal tenu pendant la guerre, Ma ville Ă l'heure nazie : Colmar, 1940-1945, l'Alsacien Marie-Joseph Bopp Ă©crit le :
« Ce soir, le général Dittmar a parlé sur le sujet : « Res venit ad triarios ».
Cette citation aurait sûrement plu à feu M. Walch, cependant la comparaison de la situation actuelle avec une bataille romaine où les triaires des soldats d'élite combattent au troisième rang pour apporter la décision est très boiteuse. Car où sont les triaires allemands pour remporter la victoire ? Où sont ces troupes d'élite ? Disparus, tués, prisonniers. Ils ne pourront pas même dire comme Napoléon à Waterloo : «Faites donner la garde !» Car la garde n'existe plus... »[1]
Une rumeur selon laquelle il s'était suicidé en fut dissipée le 23 quand il se rendit aux soldats de la 30e division d'infanterie américaine à Magdebourg.
Dittmar devient le prisonnier de guerre et est interné le dans le Camp de prisonniers de guerre de Trent Park près de Londres. Plus tard, il dira à ses gardiens que la forteresse des Alpes (Alpenfestung) n'existait pas. Il est libéré le .
Promotions militaires
Fahnenjunker | |
Fahnenjunker-Gefreiter | |
Fahnenjunker-Unteroffizier | |
Fähnrich | |
Leutnant | |
Oberleutnant | |
Brevet militaire de Hauptmann | |
Hauptmann | |
Major | |
Oberstleutnant | |
Oberst | |
Generalmajor | |
Generalleutnant |
DĂ©corations
- Croix de fer[2] (1914)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Ordre de la Couronne (Prusse)[2] 4e Classe
- Croix Hanséatique[2] de Lübeck
- Croix d'honneur pour combattants 1914-1918
- Agrafe de la Croix de fer (1939)
- 2e Classe
- 1re Classe
- MĂ©daille de service de la Wehrmacht
- 1re Classe (Croix des 25 années de service)
- 3e Classe (Médaille des 12 années de service)
- Croix allemande en Or le
- Ordre de la Croix de la Liberté (Finlande), 1re Classe avec glaives le .
Références
- Citations
- Marie-Joseph Bopp, Ma ville à l'heure nazie : Colmar, 1940-1945, Editions de la Nuée bleue, 2004, page 393. La phrase signifie : "La victoire est revenue aux triaires" (voir Wiktionnaire)
- Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Ministère de la Défense du Reich, Mittler & Sohn Verlag, Berlin 1930, S.130
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kurt Dittmar » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Sönke Neitzel, Abgehört - Deutsche Generäle in britischer Kriegsgefangenschaft 1942-1945; Propyläen; Berlin; 2005; (ISBN 3-549-07261-9)
- Liens externes