Krzysztof Bosak
Krzysztof Bosak (en polonais [ˈkʂɨʂtɔf ˈbɔsak] ), né le , est homme politique polonais.
Krzysztof Bosak | |
Krzysztof Bosak en 2020. | |
Fonctions | |
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Député à la Diète de Pologne | |
En fonction depuis le (3 ans, 7 mois et 18 jours) |
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Élection | 13 octobre 2019 |
Circonscription | 33e (Kielce) |
Législature | IXe |
Groupe politique | Confédération |
– (2 ans et 16 jours) |
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Élection | 25 septembre 2005 |
Circonscription | 8e (Zielona Góra) |
Législature | Ve |
Groupe politique | LPR |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zielona Góra (Pologne) |
Nationalité | Polonais |
Parti politique | LPR (jusqu'en 2008) RN (depuis 2012) |
Membre de la Ligue des familles polonaises puis du Mouvement national, formation ultranationaliste et antimondialiste, il est député de 2005 à 2007 et depuis 2019. Candidat de la Confédération à l’élection présidentielle de 2020, il arrive en quatrième position avec 6,8 % des voix.
Biographie
Formation
Né le à Zielona Góra[1], Krzysztof Bosak étudie l'architecture à l'École polytechnique de Wrocław entre 2001 et 2004, puis le journalisme à l'École supérieure de culture sociale et des médias de Toruń[2]. Entre 2004 et 2008, il suit les cours de sciences économiques à l'École des hautes études commerciales de Varsovie[3].
Parcours politique
Membre de la Ligue des familles polonaises (LPR), il est président du mouvement de jeunes nationalistes Młodzież Wszechpolska (pl) de 2005 à 2006 et député à la Diète de la République de Pologne (élu à Zielona Góra) de 2005 à 2007. Il quitte la Ligue des familles polonaises en 2008[4] et se met en retrait de la vie politique.
Il adhère au Mouvement national (RN) lors de sa création, en 2012, et en devient le vice-président[5]. À la fin de l’année 2018, le RN s’allie au parti paléo-libertarien KORWiN au sein de la coalition informelle « Confédération ».
Candidat aux élections européennes de 2019, Krzysztof Bosak n’est pas élu au Parlement européen, la Confédération échouant de peu à atteindre le seuil des 5 %. Il se présente ensuite aux élections parlementaires, qui lui permettent de faire son retour à la Diète en l’emportant dans la 33e circonscription (Kielce). Il devient alors vice-président et porte-parole du groupe de la Confédération[6].
Lors d’une primaire, il est désigné candidat de la Confédération à l’élection présidentielle de 2020, face notamment à Grzegorz Braun et Janusz Korwin-Mikke (candidat historique de l’extrême droite à ce type d’élection). À l’issue du premier tour, il termine en quatrième position, réunissant 6,78 % des suffrages exprimés[7]. Il ne donne pas de consigne de vote pour le second tour, qui voit s’opposer Andrzej Duda et Rafał Trzaskowski[8].
Prises de position
Krzysztof Bosak est un national-conservateur, fervent catholique et eurosceptique (bien qu’il n’appelle pas la Pologne à quitter l’Union européenne). Il considère que les principaux partis de droite d’Europe occidentale ont cédé à la pression libérale et sont devenus des adversaires des valeurs conservatrices. Selon lui, le parti social-conservateur polonais Droit et justice (PiS) tend vers cette idéologie[9].
Il se reconnait « plutôt sceptique » à l’égard de la démocratie[10].
Notes et références
- (pl) « Posłowie V kadencji 2005-2007 – Krzysztof Bosak », orka.sejm.gov.pl, 2007.
- (pl) « Wszechpolak i morze », archiwum.wyborcza.pl.
- (pl) « Krzysztof Bosak », money.pl.
- (pl) « Prezes LPR odchodzi; partię opuszczają też Dobrosz i Bosak », wiadomosci.wp.pl.
- (pl)« Ruch Narodowy zwiera szeregi. Kongres pod koniec maja », tvn24.pl, 27 février 2013.
- (pl) « Koło Konfederacji wybrało już władze », sur dorzeczy.pl, (consulté le ).
- (pl) « Wybory Prezydenta Rzeczypospolitej Polskiej w 2020 r. », sur wybory.gov.pl (consulté le )
- (pl) « Bosak: ani Duda, ani Trzaskowski nie zasługują na nasze poparcie w II turze wyborów », sur pap.pl,
- (pl) « PiS tylko udaje partię antyunijną i konserwatywną. Bosak: To partia etatystycznej centrolewicy », sur gazetaprawna.pl, (consulté le ).
- « L’extrême droite au Parlement polonais, le problème de Kaczynski », Le Monde,‎ (lire en ligne)