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Khelvatchaouri

Khelvatchaouri (en gĂ©orgien : áƒźáƒ”áƒšáƒ•áƒáƒ©áƒáƒŁáƒ áƒ˜) est une municipalitĂ© urbaine du sud-ouest de la GĂ©orgie, en RĂ©publique autonome d'Adjarie. Centre administratif d'un district homonyme, sa population est, d'aprĂšs le recensement de 2002, de 6 143 habitants. La petite ville est situĂ©e Ă  km au sud-est de Batoumi et est Ă©tablie dans la VallĂ©e de Kakhaberi, sur la rive droite du Tchorokhi. L'Ă©conomie de la commune est principalement basĂ©e sur les petits business et la ville possĂšde des Ă©coles et des Ă©tablissements de soins de santĂ©.

Khelvatchaouri
áƒźáƒ”áƒšáƒ•áƒáƒ©áƒáƒŁáƒ áƒ˜
Khelvatchaouri
Vue de Khelvatchaouri depuis la rive opposée du Tchorokhi.
Administration
Pays Drapeau de la GĂ©orgie GĂ©orgie
Subdivision Adjarie
Maire Malkhaz Partnenadze
Indicatif téléphonique +995
DĂ©mographie
Population 6 143 hab. (2002)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 41° 35â€Č 21″ nord, 41° 38â€Č 52″ est
Altitude 80 m
Histoire
Fondation Âge de la pierre
Statut ville depuis 1968
Localisation
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Khelvatchaouri
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Khelvatchaouri

    ProblĂšme de pollution

    Depuis la fin des annĂ©es 1980, la population locale de Khelvatchaouri doit faire face Ă  un problĂšme environnemental sĂ©rieux ; en effet, une usine de production de macadam goudronnĂ© produit une fumĂ©e polluante visible Ă  l'Ɠil nu. En plus d'importants brouillards et de mauvaises odeurs, la pollution issue de cette usine se rĂ©vĂšle ĂȘtre un danger pour la santĂ© des habitants. Cette situation empĂȘche la communautĂ© de se dĂ©velopper normalement : par exemple, prĂšs de 180 enfants de la maternelle locale ne peuvent accĂ©der Ă  une cour de rĂ©crĂ©ation en plein air. Ce problĂšme s'accentue, d'autant plus que d'autres usines polluantes s'Ă©tablissent dans la rĂ©gion et que le gouvernement ne semble pas agir activement pour aider les Khelvatchaouriens[1].

    Le , des reprĂ©sentants du DĂ©partement de la Protection de l'Environnement d'Adjarie visitent la ville pour analyser le problĂšme, mais ne font rien de plus que pĂ©naliser une usine de 60 laris d'amende. Le dĂ©putĂ©-directeur de la compagnie propriĂ©taire de l'usine de macadam Gzebi LTD, Chota Dondoladze, va mĂȘme jusqu'Ă  prĂ©tendre que l'usine « fait de son mieux pour ne pas polluer l'environnement Â». Jusqu'Ă  ce jour, on ne sait pas si vivre Ă  Khelvatchaouri est dangereux pour la santĂ©, le gouvernement local n'ayant pas l'Ă©quipement nĂ©cessaire pour mesurer la proportion de produits chimiques dans l'air[1]. La population est mĂ©contente d'un tel problĂšme et blĂąme le gouvernement pour la situation, comme le montre cette dĂ©claration d'un habitant local :

    « Ils [fonctionnaires du gouvernement] ne rĂ©alisent jamais leurs promesses que tout va ĂȘtre changĂ© et la situation, amĂ©liorĂ©e. Ils font du business pendant que nous souffrons de diverses maladies[1]. »

    Khelvatchaouri et démocratie

    Khelvatchaouri a, durant sa rĂ©cente histoire, Ă©tĂ© tĂ©moin de nombreuses irrĂ©gularitĂ©s lors d'Ă©lections lĂ©gislatives. Ainsi, la petite ville est l'une des quelques communes de GĂ©orgie dont la Commission Ă©lectorale locale pendant les Ă©lections lĂ©gislatives de novembre 2003 (Ă©lections menant Ă  la RĂ©volution des Roses) ne fait guĂšre preuve de transparence[2]. Plus tard, en octobre 2006, des observateurs de la SociĂ©tĂ© pour des Ă©lections libres et la dĂ©mocratie (SELD) rapportent qu'ils n'ont pas pu observer le dĂ©roulement des Ă©lections au sein de la ville en raison d'un empĂȘchement des autoritĂ©s locales[3]. Enfin, lors des Ă©lections prĂ©sidentielles de janvier 2008, l'Association des jeunes avocats gĂ©orgiens (AJAL) rapporte de « sĂ©rieuses violations Â» faites dans les bureaux de vote de Khelvatchaouri, accusation toutefois rejetĂ©e par la Commission Ă©lectorale centrale de GĂ©orgie[4].

    En mai 2008, Khelvatchaouri fait partie d'un groupe de 39 municipalitĂ©s gĂ©orgiennes dans lesquelles les Ă©lections parlementaires sont annulĂ©es aprĂšs que de « graves violations Â» sont observĂ©es sur place[5]. AprĂšs de nombreuses protestations de la part de l'opposition parlementaire, ces Ă©lections ne se reproduisent Ă  Khelvatchaouri qu'en novembre et dĂ©cembre 2008[6].


    Références

    1. (en) Maka Malakmadze, « Khelvachauri Inhabitants Want Fresh Air », sur humanrights.ge, (consulté le )
    2. (en) Civil Georgia, « International Observers’ Preliminary Conclusions over the Presidential Elections », (consultĂ© le ).
    3. (en) Civil Georgia, « Watchdogs Report Irregularities », (consulté le ).
    4. (en) Civil Georgia, « CEC Rejects Complaints », (consulté le ).
    5. (en) Civil Georgia, « 39 Polling Stations Annulled », (consulté le ).
    6. (en) Civil Georgia, « Election Results Annulled in Adjara’s One District », (consultĂ© le ).
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