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Kerrie Mengersen

Formation et carrière

Kerrie Mengersen fait ses études à l'université de Nouvelle-Angleterre en Australie, où elle a obtenu son diplôme en 1985, puis son doctorat en mathématiques en 1989, avec une spécialisation en statistique et informatique[1], sous la direction d'Eve Bofinger[2]. Elle enseigne à l'université Bond de 1989 à 1990, puis obtient un poste à l'université de technologie du Queensland à Brisbane. Elle est nommée professeure de statistique en 2001 à l'Université de Newcastle, en Nouvelle-Galles, puis revient à l'UTQ en 2004, avec une chaire professorale. Elle est rédactrice en chef de la revue Australian & New Zealand Journal of Statistics[2].

Elle est directrice du groupe bayésien de recherche et d'applications (BRAG)[2]. Ce groupe fait partie du Centre d'excellence du Conseil australien de la recherche (ARC) pour les frontières mathématiques et statistiques (ACEMS) de Big Data, Big Models, New Insights[3].

Elle devient professeure émérite en 2016[2].

Travaux

Ses recherches couvrent un large éventail de pratiques statistiques. Elle est spécialiste des statistiques bayésiennes et de la méta-analyse, et a travaillé dans les applications des statistiques en médecine et en sciences de l'environnement[4].

Elle est conférencière à la semaine de la science de l'université de technologie du Queensland en 2015 et évoque à cette occasion les nouveaux défis auxquels sont confrontés les statisticiens[5]. Elle contribue aux efforts australiens de biosécurité[6], tels que l'analyse du risque de peste ou la propagation du virus de la forêt de Barmah[7] - [8] - [9]. En , ses recherches sur la construction d'habitats virtuels ont fait l'objet d'une émission sur ABC[10].

Prix et distinctions

Mengersen a été présidente de la Société statistique d'Australie en 2013 et présidente internationale de la Société internationale d'analyse bayésienne en 2016[11].

En 2014 elle est élue membre de la Société internationale d'analyse bayésienne[12]. Elle est également membre élue de l'Institut de statistique mathématique[13], de la Society for Modeling and Simulation[14] et depuis 2018 de l'Académie australienne des sciences[15].

Elle est lauréate de la médaille biennale 2015 de la Société de modélisation et de simulation d'Australie et de Nouvelle-Zélande (MSSANZ)[16], de la bourse 2015 de l'Australian Research Council[17] ; en 2016 elle reçoit la médaille Pitman de la Société statistique d'Australie[18].

Publications

  • Kerrie Mengersen, Comparison and Selection of Populations with Special Reference to the Normal Distribution, University of New England, coll. « Doctoral thesis », (lire en ligne)
  • F. Jarrad, S. Low-Choy et K. Mengersen, Biosecurity Surveillance Quantitative Approaches, Wallingford, CABI, , 374 p..
  • J. Koricheva, J. Gurevitch et K. Mengersen, Handbook of Meta-analysis in Ecology and Evolution, Princeton University Press, .

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kerrie Mengersen » (voir la liste des auteurs).
  1. Mengersen Kerrie, « QUT - Staff Profiles - Kerrie Mengersen » [archive], sur staff.qut.edu.au (consulté le )
  2. « Curriculum Vitae: Distinguished professor Kerrie Mengersen », (consulté le )
  3. « Big data equals good news » [archive du ], sur Statistical Society of Australia, (consulté le )
  4. « Distinguished Professor Kerrie Mengersen » [archive du ], sur Research Data Australia (consulté le )
  5. ACEMS - ARC Centre of Excellence for Mathematical & Statistical Frontiers, « Professor Kerrie Mengersen Science Week 2015 Lecture at QUT » [archive du ], sur YouTube,
  6. « Mengersen - CRC for Plant Biosecurity » [archive du ], legacy.crcplantbiosecurity.com.au
  7. (en) S. Naish, K. Mengersen, W. Hu et S. & Tong, « Wetlands, climate zones and Barmah Forest virus disease in Queensland, Australia. », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 106, no 12, , p. 749–755 (PMID 23122869, DOI 10.1016/j.trstmh.2012.08.003)
  8. (en) Suchithra Naish, Wenbiao Hu, Kerrie Mengersen et Shilu Tong, « Spatio-Temporal Patterns of Barmah Forest Virus Disease in Queensland, Australia », PLoS ONE, vol. 6, no 10, , e25688 (PMID 22022430, PMCID 3192738, DOI 10.1371/journal.pone.0025688, Bibcode 2011PLoSO...625688N)
  9. (en) S. Naish, K. Mengersen, W. Hu et S. & Tong, « Forecasting the future risk of Barmah Forest virus disease under climate change scenarios in Queensland, Australia », PLOS ONE, vol. 8, no 5, , E62843 (PMID 23690959, PMCID 3655130, DOI 10.1371/journal.pone.0062843, Bibcode 2013PLoSO...862843N)
  10. « Professor Kerrie Mengersen with a panoramic camera that is helping to build virtual habitats. » [archive du ], ABC News,
  11. « Kerrie Mengersen (president elect) » [archive du ], sur International Society for Bayesian Analysis (ISBA), (consulté le )
  12. « ISBA fellows » [archive du ], sur International Society for Bayesian Analysis (ISBA) (consulté le )
  13. « IMS Awards » [archive du ], sur imstat.org (consulté le )
  14. « SCS Fellows Recognition » [archive du ], sur The Society for Modeling & Simulation International (SCS) (consulté le )
  15. « Professor Kerrie Mengersen » [archive du ], www.science.org.au (consulté le )
  16. « Awards - MSSANZ - Modelling and Simulation Society of Australia and New Zealand » [archive du ], sur www.mssanz.org.au
  17. Anonyme, « 15 new Australian Laureate Fellows announced » [archive du ], www.arc.gov.au,
  18. « High praise for QUT's new Distinguished Professor Kerrie Mengersen, now a Pitman Medallist » [archive du ], sur Queensland University of Technology, (consulté le )

Liens externes

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