Kay Gardner

Née à Freeport, New York[2] Gardner a écrit et interprété sa première composition pour piano à l'âge de quatre ans. À l'âge de huit ans, elle a commencé à apprendre à jouer de la flûte[3]. Elle a par la suite acquis une expérience d'interprétation en musique de chambre, orchestrale et vocale. Gardner a composé des œuvres pour flûte, piano, ensemble de chambre, orchestre et chœur. Elle est considérée comme l'une des fondatrices de la musique féminine. Elle a poursuivi le Bangor Symphony Orchestra pour discrimination sexuelle parce que lors de leur recherche d'un nouveau directeur musical, ils ont demandé aux membres de l'orchestre s'ils pouvaient « tolérer une femme » comme chef d'orchestre[4].

Elle a lancé sa propre maison de disques indépendante, Even Keel Records, et a produit 17 albums - à la fois de sa propre musique et du travail d'autres musiciennes. En 1974, Gardner et Alix Dobkin enregistrent et produisent un album distribué à l'échelle nationale avec des paroles explicitement lesbiennes-féministes (Lavender Jane Loves Women, Women's Wax Works)[5]. Avec son premier enregistrement, Mooncircles (avec Meg Christian (en)), sorti en 1975, elle devient pionnière dans le domaine de la guérison par le son[1]. Son livre de 1990 Sounding the Inner Landscape: Music as Medicine est ensuite utilisé dans les écoles de médecine[6]. Elle est initiée au Dianisme par Z. Budapest en 1975[7]. En 1977, Kay Gardner écrit sa première pièce pour orchestre (Rain Forest) et dirige la première, débutant dans la direction, l'année suivante au National Women's Music Festival à Champaign-Urbana, Illinois, en présence d'Antonia Brico .

Entre 1976 et 1984, Gardner travaille sur A Rainbow Path, une grande composition musicale conçue pour la méditation sur les huit centres énergétiques, ou chakras, de l'organisme humain. Elle en dirige une production d'orchestre de musique féminine en 1988 au National Women's Music Festival. Gardner cofonde également le New England Women's Symphony[8]. En 1980, elle aide à produire un enregistrement d'une performance de la New England Women's Symphony interprétant de la musique par des compositrices et dirigée par plusieurs femmes. L'album est produit et distribué par Galaxia Records. Elle a écrit Ouroboros: Seasons of Life—Women's Passages (en), un oratorio néopaïen. Écrit entre 1992 et 1994, il est produit par Ladyslipper Records et enregistré par un groupe entièrement féminin pour le National Women's Music Festival de 1994. Ouroboros: Seasons of Life dépeint musicalement le cycle de vie d'une femme de la naissance à la mort en utilisant des symboles et des images Neopagan. Les aspects Triple Déesse de Maiden, Mother et Crone sont mis en évidence, tout comme les quatre saisons et les jours fériés Neopagan.

Gardner est aussi directrice de chorale, personnalité de la radio, prêtresse de la spiritualité féminine et rédactrice pour HOT WIRE: The Journal of Women's Music and Culture. On lui attribue la vision de la salle Acoustic Stage au Michigan Womyn's Music Festival (avec la violoncelliste Rachel Alexander), ainsi que la fondation et la direction du cercle de chant sacré Women With Wings[9]. Elle a reçu le prix Maryanne Hartmann en 1995 et un doctorat honorifique en beaux-arts de l'Université du Maine[10] - [11]. Elle est décédée d'une crise cardiaque le 28 août 2002[7].

• Jane Weiner LePage, Women composers, conductors, and musicians of the twentieth century : selected biographies, vol. 2, Metuchen, N.J., Scarecrow Press, 1983, 92–117 p. (ISBN 978-0810812987, OCLC 6087371), « Kay Gardner »
• Harvey, « Kay Gardner », Musical Soundscapes (consulté le 11 février 2019)
• Doyle, « Kay Gardner », Queer Music Heritage (consulté le 11 février 2019)

• (en) Site officiel
• Ressources relatives à la musique :
  • (en) Grove Music Online
  • (en) Muziekweb
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