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Alix Dobkin

Alix Dobkin, née le et morte le [1], est une auteure-compositrice-interprète folklorique américaine, mémorialiste et militante féministe lesbienne. En 1979, elle a été la première musicienne féministe lesbienne américaine à faire une tournée de concerts en Europe[2].

Alix Dobkin
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Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Woodstock
Nationalité
Formation
Tyler School of Art (en)
Activités
Période d'activité

Biographie

Alix Dobkin est née à New York dans une famille juive communiste[3] et a grandi à Philadelphie et à Kansas City.

Elle est diplômée de Germantown High School (en) en 1958 et de la Tyler School of Art and Architecture (en) avec un Bachelor of Fine Arts en 1962.

En 1965, elle épouse Sam Hood qui dirigeait le Gaslight Cafe (en) de Greenwich Village. Tous deux ont déménagé à Miami et ont ouvert le club folk de Gaslight South, puis sont revenus à New York en 1968[4]. Leur fille est née deux ans plus tard et l'année suivante, ils se sont séparés. Quelques mois plus tard, Alix Dobkin a fait son coming out en tant que lesbienne, ce qui était rare pour une personnalité publique à l'époque.

Ses mémoires, My Red Blood, ont été publiés par Alyson Books (en) en 2009[5].

Alix Dobkin apparait dans le documentaire Lesbiana : A Parallel Revolution de Myriam Fougère réalisé en 2012[6].

Carrière

Alix Dobkin a commencé sa carrière en se produisant sur la scène du café de Greenwich Village en 1962. Elle a joué avec Bob Dylan et Buffy Sainte-Marie[7].

Depuis 1973, elle a publié un certain nombre d'albums ainsi qu'un recueil de chansons et a fait des tournées aux États-Unis, au Canada, en Angleterre, en Écosse, en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande pour promouvoir la culture et la communauté lesbiennes à travers la musique féminine.

Elle a été qualifiée de « women's music legend » par Spin, « pithy » par The Village Voice, « biting, inventive, imaginative » par le New Age Journal (en), « uncompromising » dans le New York Times Magazine, et « a troublemaker » par le FBI. Elle a acquis une renommée inattendue dans les années 1980 lorsque des comédiens tels que David Letterman et Howard Stern ont retrouvé son album Lavender Jane Loves Women et ont cité la chanson View From Gay Head à la radio.

En 1977, elle est devenue associée de l'organisation américaine à but non lucratif Women's Institute for Freedom of the Press (en) (WIFP)[8]. Elle est membre du comité directeur de l'Old Lesbians Organizing for Change (OLOC)[9].

Activisme

Alix Dobkin a été une ardente défenseuse de l'exclusion des femmes trans des espaces réservés aux femmes. Dans une lettre adressée au National Center for Lesbian Rights (en), elle a écrit : « For over twenty years men have declared themselves 'women,' manipulated their bodies and then demanded the feminist seal of approval from survivors of girlhood.... [My lyrics] are not 'oppressive' but refer to those of us who have a girlhood & a clitoris, & no one else »[alpha 1] - [10] Ses attaques controversées contre la critique du postmodernisme (en)[11], le sadomasochisme[12], le Transgender rights movement (en)[13] et d'autres mouvements sont apparus dans plusieurs de ses écrits, comme Minstrel Blood[14]. Son article « The Emperor's New Gender » a paru dans le journal féministe off our backs (en) en 2000[15].

Discographie

Albums

  • Lavender Jane Loves Women, Women's Wax Works, Alix Dobkin (chant), Kay gardner (flûte), Patches Attom (basse) (1973)[16] - [17]
  • Living with Lesbians (1975)
  • Xx Alix (1980)
  • These Women (1986)
  • Yahoo Australia! Live from Sydney (1990)
  • Love & Politics (compilation, 1992)
  • Living with Lavender Jane (CD re-release of first two albums, 1998)

Publications

  • (Not Just A Songbook) (1978)
  • Alix Dobkin's Adventures In Women's Music, Tomato Publications (1979)
  • My Red Blood: A Memoir of Growing Up Communist, Coming Onto the Greenwich Village Folk Scene, and Coming Out in the Feminist Movement (2009)
  • « March on Washington for Lesbian & Gay Rights: New Jewish Agenda Havdallah Service & Concert », Hot Wire, 4:2 (mars 1988), p. 20-21 [lire en ligne]
  • « Hi Phranc, This Is Alix Calling », Hot Wire, 6:1 (janvier 1990), p. 16-18 [lire en ligne]
  • « The Last Time I Saw Pop », in J. Ross, Karen Gibson, Joy D. Griffith, Old Lesbians and Their Brief Moments of Fame, Xlibris Corporation, 2012 lire sur Google Livres
  • « ('Denny Tune') I'm Not Monogamous Anymore But… », in Marcia Munson, Judith Stelboum, The Lesbian Polyamory Reader: Open Relationships, Non-Monogamy, and Casual Sex, Routledge, 2013, p. 185-188
  • Alix Dobkin et Sally Tatnall, « The Erasure of Lesbians », sur Old Lesbians Organizing for Change (OLOC),

Citation

  • « The last stronghold (Lesbian) that did not need male approval for their identity was smashed. Not needing male approval is something the patriarchy will not allow. », The Erasure of Lesbians

Bibliographie

  • Emi Koyama, An Open Letter to Alix Dobkin, 2000
  • Emi Koyama, « Whose Feminism Is It Anyway? The Unspoken Racism Of The Trans Inclusion Debate », in The Transgender Studies Reader, Susan Stryker, Stephen Whittle (en) (éd.), Taylor & Francis, 2006, p. 698-705 [lire en ligne]
  • Daniel W. Rivers, Radical Relations: Lesbian Mothers, Gay Fathers, and Their Children in the United States Since World War II, UNC Press Books, 2013 lire sur Google Livres
  • Kathy Belge, « Alix Dobkin: Lesbian Musician and Feminist Icon », About.com, (consulté le )

Notes

  1. « Depuis plus de vingt ans, des hommes se déclarent 'femmes', manipulent leur corps et demandent ensuite le sceau d'approbation féministe aux survivantes de la jeunesse des filles. [Mes paroles] ne sont pas 'oppressives' mais se réfèrent à celles d'entre nous qui ont une adolescence et un clitoris, et à personne d'autre. »

Références

  1. « PASSAGES Lesbian-feminist musician, activist Alix Dobkin dies - Windy City Times News », sur Windy City Times, (consulté le )
  2. Jil Clark, « Alix Dobkin: Still a Separatist », Gay Community News, vol. Vol. 7, no 35, , p. 8
  3. Tina Gianoulis, « Dobkin, Alix (b. 1940) » [archive du ], GLBTQ Encyclopedia (consulté le )
  4. Toni Armstrong, « A Mother-Daughter Conversation: Alix Dobkin & Adrian Hood », Hot Wire: The Journal of Women's Music and Culture, vol. 5, no 2, , p. 36
  5. Tracy Baim, « My Red Blood: A Memoir of Growing Up Communist, Coming Into the Greenwich Village Folk Scene, and Coming Out in the Feminist Movement », sur Windy City Times,
  6. (en) « Vancouver Queer Film Fest: Lesbiana uncovers the power of lesbian communes », sur The Georgia Straight, (consulté le )
  7. Rene Rosechild, « Women's Music Icon Alix Dobkin on the Rise of Lesbian Feminism and Her Road to Fame », Curve, vol. 20, no 5, , p. 44+ (lire en ligne)
  8. (en-US) « Associates | The Women’s Institute for Freedom of the Press », sur www.wifp.org (consulté le )
  9. « The Reporter », Old Lesbians Organizing for Change,
  10. Alix Dobkin, « Alix Dobkin's letter to Kate Kendell of the National Council of Lesbian Women », sur DYKE, A Quarterly, (consulté le )
  11. Alix Dobkin, « Deconstruct This! », sur Feminist Reprise, (consulté le ) (Originally published in Outlines.)
  12. Alix Dobkin, « Sadomasochism: It's a Republican Thing », off our backs, , p. 16 (JSTOR 20836638)
  13. Alix Dobkin, « MINSTREL BLOOD: (In)famous Last Words (For Now) », sur Windy City Times, (consulté le )
  14. « Alix Dobkin Columns », sur You Are A Splendid Butterfly.com
  15. Alix Dobkin, « The Emperor's New Gender », off our backs, , p. 14 (JSTOR 20836592)
  16. Jerome L. Rodnitzky, Feminist Phoenix: The Rise and Fall of a Feminist Counterculture, Greenwood Publishing Group, 1999, p. 65
  17. Sara Warner, Acts of Gaiety: LGBT Performance and the Politics of Pleasure, University of Michigan Press, 2012, p. 139

Liens externes

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