Edna St. Vincent Millay
Edna St. Vincent Millay, née à Rockland (Maine) le et morte le , est une poétesse et dramaturge américaine[1]. Elle fut la troisième femme à recevoir le prix Pulitzer de la poésie. Elle était connue pour son style de vie bohème et non conventionnel et ses nombreuses histoires d'amour. Elle utilisait le pseudonyme de Nancy Boyd.
photographiée par Carl Van Vechten le 14 janvier 1933.
Naissance | |
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Décès |
(à 58 ans) New York |
Pseudonyme |
Nancy Boyd |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Vassar College Camden Hills Regional High School (en) |
Activités | |
Père |
Henry Tolman Millay (d) |
Mère |
Cora Buzzell (d) |
Conjoint |
Eugen Boissevain (d) (à partir de ) |
Membre de | |
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Distinctions |
Biographie
Pendant son adolescence, Millay avait écrit et publié de la poésie dans le magazine pour enfants Saint-Nicolas, et était devenue une poétesse talentueuse[2].
La renommée de Millay a commencé en 1912, dans sa dix-neuvième année, quand, encouragée par sa mère, elle écrivit son poème Renascence (renaissance) pour un concours de poésie de l'année lyrique[3].
Elle a une vie libre dans la société artiste de Greenwich village et prend des positions féministes.
Elle se marie en 1923 avec Eugen Jan Boissevain. Elle habite avec lui dans une maison appelée Steepletop (en) à Austerlitz dans l'état de New-york.
Œuvre
Millay a écrit de la poésie, des romans, des articles anti-militariste et féministes, des pièces de théâtre et même un livret d'opéra.
Soucieuse de préserver sa notoriété en tant que poète, elle publiait ses autres œuvres sous le pseudonyme de Nancy Boyd.
En 1923, elle obtient le prix Pulizer de la poésie pour son poème The Ballad of the Harp-Weaver[4].
Son poème Euclid Alone Has Looked on Beauty Bare (1922) célèbre la beauté mathématique et est un hommage à Euclide.
Poésies
- Parmi ses poésies, le recueil Renascence and Other Poems, paru en 1917 est le plus célèbre[5]. Il comprend :
- Renascence
- Interim
- The Suicide
- God’s World
- Afternoon on a Hill
- Sorrow
- Tavern
- Ashes of Life
- The Little Ghost
- Kin to Sorrow
- Three Songs of Shattering
- The Shroud
- The Dream
- Indifference
- Witch-Wife
- Blight
- When the Year Grows Old
- Thou art not lovelier than lilacs,—no
- Time does not bring relief; you all have lied
- Mindful of you the sodden earth in spring
- Not in this chamber only at my birth
- If I should learn, in some quite casual way
- Bluebeard
- Un autre recueil paru en 1920 s'intitule A few figs from thistles (quelques figues de chardon, allusion à la Bible Matthieu 7-16 « Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? ». Le sens de l'éphémère apparaît dans nombre de ses poèmes et en particulier dans First Fig issu de ce recueil :
FIRST FIG
My candle burns at both ends;
It will not last the night;
But ah, my foes, and oh, my friends—
It gives a lovely light!
(Ma bougie brûle par les deux bouts ; / Elle ne passera pas la nuit ; / Mais ah, mes ennemis, et oh, mes amis — / Elle donne une belle lumière !)
Notes et références
- « Edna Saint Vincent Millay – L’histoire d’une vie », litterama (Les femmes en littérature), 13 mai 2013.
- (en) Thomas Mallon, "Hustler with a Lyric Voice", Atlantic magazine, oct. 2001.
- (en)"Edna St. Vincent Millay", Poets.org (last visited May 17, 2013).
- « Edna St Vincent Millais », sur www.pulitzer.org
- (en) Edna St. Vincent Millay, Renascence and Other Poems, 1917.
Liens externes
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- (en) IMDb
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