Karl-Jesko von Puttkamer
Karl-Jesko Otto Robert von Puttkamer ( – ) était un contre-amiral de la Kriegsmarine qui servit notamment comme adjudant naval d'Adolf Hitler du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est notamment connu pour avoir été l'une des victimes de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, au cours duquel il fut blessé.
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(à 80 ans) Neuried |
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Karl-Jesko von Puttkamer |
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Les premières années
Puttkamer est né à Francfort-sur-l'Oder, dans la province du Brandebourg. Il est membre d'un famille de haute noblesse, la famille Puttkamer dont faisait partie l'épouse d'Otto von Bismarck. Il rejoint la marine impériale en 1917 et sert comme cadet sur un croiseur lourd pendant la Première Guerre mondiale. En , il sert sur le Kaiserin. Dans les derniers mois du conflit il est diplômé en navigation de l'académie navale de Mürwik. Il quitte ensuite l'armée pour rejoindre un corps franc.
Après la Première guerre mondiale
En , Puttkamer reprend des cours à l'académie navale de Mürwik et suit un entraînement à bord du croiseur léger Niobe.
Après sa promotion comme lieutenant, le , il est affecté à bord de l'U-boat G7. Il est ensuite muté au sein des officiers de l'académie navale de Mürwik.
De à , il est nommé commandant du torpilleur Albatros ; il est ensuite promu lieutenant commandant du torpilleur Seeadler (de).
Après avoir pris de commandement du Seeadler, Puttkamer reprend à nouveau des études à l'académie navale de Mürwik à l'issue desquelles il est diplômé en tant qu'officier naval de liaison. Peu de temps après, il est affecté comme adjudant naval auprès de l'état-major général. En , il est transféré à l'état-major du commandant en chef de la Kriegsmarine[1]. Puttkamer sert comme adjudant naval d'Hitler jusqu'en , période à laquelle il est transféré dans le service actif[1].
Seconde guerre mondiale
Peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Puttkamer est capitaine d'un destroyer. Après le déclenchement des hostilités, il retrouve son rôle d'adjudant naval de Hitler[2], fonction qu'il conserve après sa promotion au grade de Konteradmiral en . Puttkamer est blessé lors de l'attentat du 20 juillet 1944[3].
Les derniers jours du Troisième Reich
Le , Hitler annonce à son entourage que « la situation des derniers jours a changé dans de telles proportions qu'il est contraint de réduire son staff[4].
Le même jour, il ordonne à Puttkamer, Theodor Morell, Hugo Blaschke, aux secrétaires Johanna Wolf, Christa Schroeder et à d'autres membres de son entourage de quitter Berlin par la voie des airs pour se réfugier à l'Obersalzberg. Au cours des trois jours qui suivent, le groupe fuit Berlin à bord d'avions dépendant Fliegerstaffel des Führers[4]. Puttkamer quitte Berlin le [5] ; il a pour ordre de se rendre au Berghof pour y détruire des documents et objets personnels de Hitler[3] Il est arrêté après la capitulation allemande et maintenu en détention jusqu'en .
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Karl-Jesko von Puttkamer » (voir la liste des auteurs).
- Joachimsthaler 1999, p. 289.
- Hamilton 1984, p. 166.
- Kershaw 2008, p. 925.
- Joachimsthaler 1999, p. 98.
- Vinogradov 2005, p. 137.
Bibliographie
- (en) Charles Hamilton, Leaders & Personalities of the Third Reich, Vol. 1, R. James Bender Publishing, , 480 p. (ISBN 0-912138-27-0)
- (en) Anton Joachimsthaler, The Last Days of Hitler : The Legends, The Evidence, The Truth, Brockhampton Press, (1re éd. 1995) (ISBN 1-86019-902-X)
- (en) Ian Kershaw, Hitler : A Biography, New York, W. W. Norton & Company, , 1029 p. (ISBN 978-0-393-06757-6 et 0-393-06757-2)
- (en) V. K. Vinogradov, Hitler's Death : Russia's Last Great Secret from the Files of the KGB, Chaucer Press, , 400 p. (ISBN 978-1-904449-13-3)