Kareli (municipalité)
La municipalitĂ© de Kareli[Note 1], (en gĂ©orgien : á„áá áááᥠááŁáááȘááááááąááąá, phonĂ©tiquement : karelis mounitsipalitĂ©ti)[1], est un district de la rĂ©gion de Kartlie intĂ©rieure, en GĂ©orgie.
Kareli (municipalitĂ©) á„áá áááᥠááŁáááȘááááááąááąá | ||||
HĂ©raldique |
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Administration | ||||
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Pays | GĂ©orgie | |||
Subdivision | Kartlie intérieure | |||
Indicatif téléphonique | +995 | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 41 300 hab. (2016) | |||
Densité | 60 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 42° 01âČ nord, 43° 54âČ est | |||
Superficie | 68 790 ha = 687,9 km2 | |||
Localisation | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : GĂ©orgie
GĂ©olocalisation sur la carte : GĂ©orgie
Géolocalisation sur la carte : Kartlie intérieure
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GĂ©ographie
Il est entouré à l'ouest par les districts de Khachouri et de Satchkhere, au nord de Djava, à l'est de Gori et au sud de Bordjomi.
Histoire
AprÚs la chute de l'URSS, de janvier 1991 à juin 1992, la région a été le théùtre d'un premier conflit armé entre forces ossÚtes et forces géorgiennes : il s'est conclu par un accord de cessez-le-feu, l'implantation d'un contingent militaire russe sur la partie nord du territoire, et l'auto-proclamation de son indépendance sous la dénomination République d'Ossétie du Sud.
En , un deuxiÚme conflit, entre forces ossÚtes et russes d'une part et forces géorgiennes d'autre part, a vu le jour : il s'est conclu par un cessez-le-feu lui aussi, l'amputation d'une partie du district de Kareli et une reconnaissance internationale de l'Ossétie du Sud limitée à la Russie, au Vénézuela, au Nicaragua et à Nauru[2].
La partie du district de Kareli annexée constitue le district de Znaur pour la république auto-proclamée[3].
DĂ©mographie
Ăvolution de la population (2011 Ă 2016)
Du au , la population a diminuĂ© de 9 200 personnes. Si les surestimations administratives en sont une cause, la sous-estimation du phĂ©nomĂšne de migration en est une autre : les mouvements de population des campagnes vers les villes (essentiellement Tbilissi) et des villes vers l'Ă©tranger se poursuivent, sans oublier les consĂ©quences de la guerre russo-gĂ©orgienne dâ[Note 2].
Notes
- Lâorthographe des lieux gĂ©ographiques utilisĂ©e est celle dĂ©finie dans lâ« Atlas gĂ©opolitique du Caucase » de Jean Radvanyi, gĂ©ographe, professeur des universitĂ©s Ă lâINALCO, Ăditions Autrement Collection Atlas/monde, 2009, (ISBN 978-2-7467-1296-6), orthographe alignĂ©e sur celle des voyageurs francophones des XIX et XXe siĂšcles dans le Caucase
- Le nombre dâhabitants au 1er janvier de chaque annĂ©e est une estimation, Ă lâexception du 1er janvier 2015 qui correspond au recensement de la fin dâannĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Références
- (ka) á„áá áááᥠááŁáááȘááááááąááąá(consultĂ© le 17 janvier 2017)
- Le Figaro : « Medvedev n'a pas peur d'une nouvelle guerre froide », 26 août 2008
- (en) District of Znaur(consulté le 17 janvier 2017)
- (en) (ka) National Statistics Office of Georgia : « Number of population by municipalities » (consulté le 17 janvier 2017)