Karel Schwarzenberg
Karel Schwarzenberg, né le à Prague, est un homme politique tchèque.
Karel Schwarzenberg | ||
Karel Schwarzenberg en 2022. | ||
Fonctions | ||
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Premier vice-président du gouvernement tchèque | ||
– (2 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Président du gouvernement | Petr Nečas | |
Gouvernement | NeÄŤas | |
Prédécesseur | Vlasta Parkanová (indirectement) |
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Successeur | Jan Fischer | |
Ministre des Affaires étrangères | ||
– (2 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Président du gouvernement | Petr Nečas | |
Gouvernement | NeÄŤas | |
Prédécesseur | Jan Kohout | |
Successeur | Jan Kohout | |
– (2 ans, 3 mois et 29 jours) |
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Président du gouvernement | Mirek Topolánek | |
Gouvernement | Topolánek II | |
Prédécesseur | Alexandr Vondra | |
Successeur | Jan Kohout | |
Député tchèque | ||
– (11 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Élection | ||
RĂ©Ă©lection | |
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Circonscription | Prague | |
LĂ©gislature | 6e, 7e et 8e | |
Groupe politique | TOP 09 | |
Président de TOP 09 | ||
– (6 ans) |
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Prédécesseur | création du parti | |
Successeur | Miroslav Kalousek | |
Sénateur tchèque | ||
– (5 ans, 6 mois et 15 jours) |
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Circonscription | Prague 6 | |
Prédécesseur | Jan Ruml | |
Successeur | Petr BratskĂ˝ | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Karl Johannes Nepomuk Josef Norbert Friedrich Antonius Wratislaw Mena zu Schwarzenberg |
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Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Prague (Tchécoslovaquie) | |
Nationalité | Tchèque Suisse |
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Parti politique | ODA (1996-2007) TOP 09 (depuis 2009) |
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Diplômé de | Université de Vienne Université de Munich Université de Graz |
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Profession | Homme d'affaires Avocat Diplomate |
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Religion | Catholicisme | |
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Ministres tchèques des Affaires étrangères | ||
Il est ministre des Affaires étrangères de 2007 à 2009, puis retrouve ce portefeuille en 2010, celui-ci étant accompagné du titre de vice-président du gouvernement. Membre fondateur et président du parti TOP 09, il est candidat à l'élection présidentielle tchèque de 2013, premier scrutin présidentiel national au suffrage universel direct, où il est battu au second tour par Miloš Zeman.
Biographie
Origines aristocratiques
Karl Johannes Nepomuk Josef Norbert Friedrich Antonius Wratislaw Mena zu Schwarzenberg est le fils ainé du prince Karl von Schwarzenberg et de la princesse Antoinette von Fürstenberg.
Issu de la maison de Schwarzenberg, vieille famille aristocratique germano-autrichienne de Franconie et de Bohême, Karl zu Schwarzenberg quitte très jeune, avec ses parents, la Tchécoslovaquie communiste pour aller vivre en Autriche et en Suisse ; il possède les nationalités tchèque et suisse. Il étudie le droit et l'économie forestière dans les universités de Vienne, Munich et Graz.
Il est aujourd'hui le chef de la maison princière, appelé « S.A.S. le prince Karl VII zu Schwarzenberg », sauf dans les états issus de la Tchécoslovaquie où les titres nobiliaires ont été abrogés le , et où il peut parfois apparaître sous l'orthographe tchéquisée Švarzenperk[1].
Il possède de nombreux biens immobiliers en République tchèque, en Bavière et en Autriche. Il fut également le principal actionnaire de l'hebdomadaire tchèque Respekt.
Collaborateur de Václav Havel
Il revient en Tchécoslovaquie après la révolution de Velours et devient, en tant que Chancelier, un des plus proches conseillers du président Václav Havel au début des années 1990. Il est aussi membre de la commission Trilatérale et de la conférence de Bilderberg.
Ministre des Affaires étrangères
Le , il est nommé, sur proposition du Parti Vert (SZ), dont il ne fait pas partie, ministre des Affaires étrangères dans le second gouvernement de Mirek Topolánek. Remplacé par Jan Kohout après la chute du gouvernement, le , il rejoint, peu après, le nouveau parti conservateur libéral TOP 09, dont il est élu président.
Après les élections législatives des 28 et 29 mai 2010, il devient, le , premier vice-président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, dans le gouvernement dirigé par Petr Nečas, qui rassemble le Parti démocratique civique (ODS), TOP 09 et Affaires publiques (VV).
Son mandat est caractérisé par des positions atlantistes et résolument pro-américaines. Le , il signe avec la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice un accord sur l'emplacement de bases radar américaines sur la zone militaire de Brdy. Partisan de la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, cette question est inscrite à l'ordre du jour du gouvernement le sur sa proposition. Il s'exprime, de manière répétée, en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne[2].
À l'inverse, Schwarzenberg ne manque pas de s'exprimer négativement au sujet de la Russie. Il est, selon ses opposants politiques, le principal responsable des mauvais rapports diplomatiques entre la Russie, la Chine et la République tchèque durant ces années[3].
Ainsi, la suite de la guerre d'Ossétie du Sud de 2008 et de l'occupation russe de plusieurs points stratégiques de Géorgie dont le port de Poti, il se déclare favorable à un boycott des Jeux olympiques d'hiver de 2014, affirmant : « Je trouve qu'organiser une fête de la paix et du sport dans le voisinage immédiat d'un lieu où l'on a massacré et mené une guerre d'agression est une idée étrange »[4].
Selon le service en langue tchèque de la radio d'État russe Hlas Ruska, Karel Schwarzenberg est bien connu, pour, à chaque moment approprié et inapproprié, donner ses appréciations de la Russie. Il déclare ainsi en 2012 au magazine américain Foreign Policy : « Sous Nicolas, la Russie a conquis une grande partie de l'Asie centrale. Poutine la place, au total avec succès et une fois de plus, sous le contrôle de la Russie et l'Occident est en train de perdre »[5].
Élection présidentielle de 2013
Le , il fait connaître sa volonté d'être candidat à l'élection présidentielle de janvier 2013, la première organisée dans le pays au suffrage universel direct. Sa candidature est validée avec les parrainages de trente-huit députés de TOP 09 et des Maires et Indépendants (STAN), un petit parti allié.
En obtenant un score de 23,4 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 61,3 %, il se classe deuxième du premier tour, juste derrière Miloš Zeman, qui obtient 24,2 % des voix. Il se qualifie ainsi pour le second tour des 25 et 26 janvier[6]. Au lendemain du vote, il reçoit le soutien de Zuzana Roithová KDU-ČSL, 5 % des voix) et de Přemysl Sobotka (ODS, 2,5 %), alors que Jan Fischer, troisième du premier tour avec 16,4 % des voix, fait savoir que Schwarzenberg est le candidat dont il se sent le plus proche[7].
Au second tour, il obtient 45,2 % des suffrages, étant ainsi défait par Zeman[8].
Retrait de la vie politique
Le , l'indépendant Jan Kohout le remplace comme ministre des Affaires étrangères.
Karel Schwarzenberg quitte la présidence de TOP 09 le .
Notes et références
- Švarzenperk est très rare pour transcrire son nom.
- Schwarzenberg podpořil vstup Turecka do EU, euroskop.cz, 9 janvier 2009
- Schwarzenberg byl hlavnà škodnou vztahů s Ruskem, řekl Mládek, novinky.cz, 27 août 2013
- GĂ©orgie : un boycott des JO de Sotchi ?, lefigaro.fr
- Schwarzenberg: Západ ve vztahu k Rusku chyboval, Hlas Ruska, 3 octobre 2012
- « Election présidentielle : Miloš Zeman et Karel Schwarzenberg participeront au 2e tour », Radio Prague, le
- « Présidentielle – 2e tour : les sociaux-démocrates et les communistes soutiennent Miloš Zeman, l’ODS Karel Schwarzenberg », Radio Prague, le
- « Miloš Zeman est le nouveau président de la République tchèque », Radio Prague, le