Kamburophryidae
Les Kamburophryidae sont une famille de chromistes de l'embranchement des Ciliophora, de la classe des Gymnostomatea, et de l'ordre des Haptorida .
(Kahl, 1935) Foissner & Örtel, 2009.
Domaine | Eukaryota |
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Règne | Chromista |
Embranchement | Ciliophora |
Classe | Gymnostomatea |
Ordre | Haptorida |
Étymologie
Le nom de la famille vient du genre type Kamburophrys, qui, d'après Wilhelm Foissner (d) et Anke Oertel (d), est composé des mots grecs kambura, « bosse »[note 1], et ophrys (du grec ancien οφρύς / ophrýs, « cil, cilium, cilié »), littéralement « cilié avec une bosse », sans doute en référence à la « bosse sous-apicale » qui caractérise ce genre.
Quant à l'épithète spécifique de l'espèce type Kamburophrys gibba, il est issu du latin gibba, « bosse, gibbosité », et désigne aussi la bosse dorsale[1].
Description
En 2009, après avoir redécouvert et étudié en microscopie électronique une espèce créée en 1935 par Alfred Kahl (d) (1877-1946), Foissner et Oertel en font un nouveau genre et une nouvelle espèce et crée à cette occasion une nouvelle famille. Ils résument ainsi leur étude :
« Lagynophrya gibba[note 2], qui a été redécouvert dans le sol des tourbières d'Islande, appartient à un nouveau genre, Kamburophrys, et à une nouvelle famille, Kamburophryidae, basée sur un organite unique, la brosse membranoïde. Cette structure est proche de la brosse dorsale et composée de cils très rapprochés, d'environ 5 μm de long. Le genre Kamburophrys présente une combinaison unique de caractéristiques :
- un cône oral sur le renflement buccal ;
- une cinétie circonbuccale oblique ;
- une bosse sous-apicale portant la brosse dorsale à trois rangées et la brosse membranoïde[1]. »
Distribution
L'espèce Lagynophrya gibba réétudiée et rebaptisée Kamburophrys gibba en 2009, a été redécouverte par Foissner et Oertel dans le sol de tourbières d'Islande.
Systématique
Le nom correct de ce taxon est Kamburophryidae Foissner & Oertel, 2009 [2].
D'après Foissner et Oertel les Kamburophryidae pourraient appartenir à l'ordre des Spathidiida[1]
Publication originale
- (en) Wilhelm Foissner et Anke Oertel, « Morphology and ciliary pattern of some rare haptorid ciliates, with a description of the new family Kamburophryidae (Protists, Haptoria) », European Journal of Protistology, Elsevier, vol. 45, no 3, , p. 205-218 (ISSN 0932-4739 et 1618-0429, PMID 19297137, DOI 10.1016/J.EJOP.2008.11.002, lire en ligne)
Liens externes
- (en) Référence Catalogue of Life : Kamburophryidae (consulté le )
- (fr+en) Référence EOL : Kamburophryidae (consulté le )
- (fr+en) Référence GBIF : Kamburophryidae (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Kamburophryidae Foissner & Oertel, 2009 (consulté le )
- (en) Référence The Taxonomicon : Kamburophryidae (consulté le )
Notes et références
Notes
- Le mot kambura n'existe pas en grec ancien. Le grec moderne καμπούρα / kampoúra, prononcé /kamˈbu.ɾa/, signifie effectivement « bosse ». Le mot est emprunté au turc kambur, bosse, lui-même issu du grec ancien καμπύλος / kampýlos, courbé ».
- Il s'agit de Lagynophrya gibba Kahl, 1935