Kalmthout
Kalmthout (nom en néerlandais, officiel au niveau fédéral en français[1]) parfois encore écrit Calmpthout en français[2] - [3] - [4] - [5] - [6] est une commune de Belgique située en Région flamande, dans la Province d'Anvers.
Kalmthout | |||||
L'hĂ´tel de ville | |||||
HĂ©raldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion flamande | ||||
Communauté | Communauté flamande | ||||
Province | Province d'Anvers | ||||
Arrondissement | Anvers | ||||
Bourgmestre | Lukas Jacobs (CD&V) (2007-24) | ||||
Majorité | CD&V (2013-24) | ||||
Sièges CD&V N-VA Groen Vlaams Belang OpenVLD sp.a |
25 (2019-24) 14 6 2 1 1 1 |
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Section | Code postal | ||||
Kalmthout | 2920 | ||||
Code INS | 11022 | ||||
Zone téléphonique | 03 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
19 179 () 48,83 % 51,17 % 322,83 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,16 % 61,72 % 17,12 % | ||||
Étrangers | 10,42 % () | ||||
Taux de chĂ´mage | 3,98 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 14 773 €/hab. (2011) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 51° 22′ nord, 4° 28′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
59,41 km2 (2021) 74,28 % 13,43 % 12,29 % |
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Localisation | |||||
Situation de la commune au sein de l'arrondissement et de la province d'Anvers | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion flamande
GĂ©olocalisation sur la carte : province d'Anvers
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Liens | |||||
Site officiel | www.kalmthout.be | ||||
Kalmthout héberge un musée consacré à Bob et Bobette. La ville est réputée pour son arboretum et son parc national transfrontalier ainsi que son École de peinture .
HĂ©raldique
La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 12 juin 1911. Un sceau pour le conseil de la possession d'Essen-Kalmthout a été mentionné pour la première fois en 1402, mais le sceau le plus ancien connu date de 1442. Le sceau portait une croix, symbole de l'abbé ou de l'abbaye de Tongres à laquelle la propriété appartenait. La crosse est flanquée de deux petites figures, probablement de petites tours, une pour chacun des deux villages.
Des sceaux de composition similaire ont été utilisés jusqu'au début du XIXe siècle lorsque l'aigle impérial français a remplacé l'ancienne composition. Après la chute de l'empire français, le village a adopté un sceau sans chiffres, mais avec un texte. D'abord en néerlandais plus tard en français. En 1837, un nouveau sceau fut créé, toujours en français, mais avec le lion national de la Belgique. En 1889, le texte redevint néerlandais. En 1905, le conseil communal voulait adopter des armoiries conçues sur le modèle de l'ancien sceau. Malheureusement, la tour a été agrandie à deux étages, alors que le décret royal final a ajouté un autre étage. Les armoiries ont été accordées en 1911 et sont utilisées depuis.Blasonnement : De gueules, un bâton épiscopal d'or, monté sur un pôle avec une tour de chaque côté à trois étages, fait de même, les tours non inclinées, ouvertes et illuminées, avec une coupole au dernier étage, également d'or. (Traduction libre)
Source du blasonnement : Heraldy of the World[7].
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GĂ©ographie
DĂ©mographie
Évolution démographique
Elle comptait, au , 18 706 habitants (9 136 hommes et 9 570 femmes), soit une densité de 314,65 habitants/km2[8] pour une superficie de 59,45 km².
Graphe de l'Ă©volution de la population de la commune.
Histoire
Le [10], la Société anonyme des chemins de fer d'Anvers à Rotterdam met en service la ligne d'Anvers à Roosendael (frontière) qui traverse la commune. À cette occasion elle met en service la station de Kalmthout[11] à laquelle vont s'ajouter deux autres arrêts établis au fil du temps sur le territoire de la commune : le la gare d'Heide[12] et le la halte de Kijkuit[13].
Culture
École de Kalmthout
Le village est célèbre pour son école de peinture. Créée dans les années 1860, elle rassemblait des peintres paysagistes désireux de travailler en solitaire, en plein air et d’après la nature[5].
Kalmthout dans la littérature
Dans son premier recueil Myrtes et Cyprès (1877), Georges Eekhoud a chanté Kalmthout dans un poème intitulé Calmpthout[note 1] - [14].
Personnalités liées à la ville
- Jérôme Becker, (Kalmthout 1850 - Anvers 1912), explorateur du Congo, lieutenant d'artillerie belge, inhumé au Kiel à Anvers[15]; auteur de La 3e expédition belge au Pays Noir (1883) et La Vie en Afrique, (2 vol) Ed. Lebègue 1887.
- Hector Carier, (1884-1946), industriel, cofondateur de Petrofina.
- Les trois chanteuses de LaĂŻs (Jorunn Bauweraerts, Annelies Brosens et Nathalie Delcroix) sont de Kalmthout.
- Willy Vandersteen (1913-1990), auteur de bande dessinée, a vécu à Kalmthout.
- Karin Borghouts (1955-), photographe, vit et travaille Ă Kalmthout.
- Kato Callebaut (1991-), chanteuse, y est née.
Notes et références
Notes
- Texte intégral de Calmpthout sur Wikisource.
Références
- 24 JUIN 1988. - Arrêté royal déterminant l'orthographe du nom des communes
- Collectif, Extraits du Dictionnaire universel des noms propres, Nathan, (ISBN 978-2-321-00190-4, lire en ligne)
- « Une protestation contre un centre d'asile rassemble 200 personnes à Calmpthout », sur Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net (consulté le )
- « Une protestation contre un centre d'asile rassemble 200 personnes à Calmpthout », RTL Info,‎ (lire en ligne)
- Connaissance des arts sur Google Livres
- « Œuvre « Dunes à Calmpthout » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur www.fine-arts-museum.be (consulté le )
- (en) « Kalmthout : Wapen - Armoiries - coat of arms - crest », sur heraldry-wiki.com, Heraldry of the World, (consulté le ).
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- « 12 Antwerpen - Roosendaal (NL) », sur Wim Derrider (consulté le ).
- (nl) « Station de Kalmthout », sur De Vynck, (consulté le ).
- (nl) « Station Ekeren », sur De Vynck, (consulté le ).
- (nl) « Gare Kijkuit », sur De Vynck, (consulté le ).
- Gustave Vanwelkenhuyzen, « Les Débuts littéraires de Georges Eekhoud », Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature françaises, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, t. XIII, no 3,‎ , p. 135 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Biographie coloniale belge T1, 1948, col 93-98