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Julie Deliquet

Julie Deliquet est une metteuse en scène française. Fondatrice du Collectif In Vitro, elle est la directrice du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis depuis mars 2020.

Biographie

Après des études de cinéma et à l’issue de sa formation au Conservatoire de Montpellier puis à l’École du Studio-théâtre d'Asnières, Julie Deliquet poursuit sa formation à l’École Internationale Jacques Lecoq.

Elle est à l'origine du Collectif In Vitro[1]. Elle met en scène un premier spectacle en 2009, Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce[2] - [3]. Elle obtient alors le prix du public au concours Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13[4] - [5].

En 2011, elle co-écrit Hold-on avec le collectif Le Laabo, spectacle mis en scène par Anne Astolfe, et dans lequel elle joue également[6].

La metteure en scène monte la même année La Noce de Brecht au Théâtre de Vanves[5]. Il est présenté au Centquatre-Paris dans le cadre du festival Impatience en 2013[7]. Puis, elle se lance dans une création collective avec Nous sommes seuls maintenant, qui est repris en intégral dans le cadre du Festival d’automne 2014 au Théâtre de la Ville à Paris et au Théâtre Gérard Philipe (TGP). Le collectif In Vitro est d'ailleurs artiste associé du TGP, où Julie Deliquet monte, en 2015, Catherine et Christian, à nouveau dans le cadre du Festival d'automne[8] - [9]. Cette même année, elle met en scène Gabriel(le), projet qui s'inscrit dans le cadre du projet « Adolescence et territoire(s) » à l’initiative du Théâtre de l'Odéon.

En , elle met en scène Vania d’après Anton Tchekhov à la Comédie-Française[10] - [11]. Elle y dirige notamment Dominique Blanc, Hervé Pierre, Stéphane Varupenne ainsi qu'Anna Cervinka qui reçoit le Molière de la révélation féminine 2017 pour son interprétation de Sonia[12]. L'année suivante, elle crée Mélancolie(s) d’après Les Trois SÅ“urs et Ivanov d’Anton Tchekhov au Théâtre de Lorient puis repris dans le cadre du Festival d'automne au Théâtre de la Bastille[13].

En parallèle, elle mène une activité d'enseignement (à La Fabrique, école d’art dramatique de Champigny-sur-Marne depuis 2010, et à l'école de la Comédie de Saint-Étienne, où elle est la marraine de la promotion de la rentrée 2017) et de doublage (notamment de Jaimie Alexander dans Run or Die).

En , elle revient à la Comédie-Française pour mettre en scène une adaptation de Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman[14] puis adapte l'année suivante le film Un conte de Noël d'Arnaud Desplechin au Théâtre de l'Odéon[15].

Elle est nommée directrice du Théâtre Gérard-Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis en mars 2020[16].

En 2021, elle crée Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder au TGP et y co-met en scène en 2022 Fille(s) de aux côtés de Lorraine de Sagazan, Leïla Anis et les actrices du collectif In Vitro. Elle crée la même saison avec la troupe de la Comédie-Française, Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres... d’après Molière, salle Richelieu.

Décoration

Spectacles (sélection)

Mise en scène

Actrice

  • 2011 : Hold-on, mis en scène par Anne Astolfe

Récompense

Filmographie

Doublage

Réalisation

  • 2020 : Violeta (court-métrage) pour le projet « La 3e Scène » de l'Opéra de Paris, ensuite intégré au long métrage collectif Celles qui chantent

Notes et références

  1. Fabienne Darge, « Julie Deliquet, le théâtre in vivo », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Derniers Remords avant l'oubli », sur Télérama Sortir (consulté le ).
  3. « Théâtre : éloge de l’immédiateté par le collectif In Vitro », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  4. Jean-Luc Jeener, « Derniers remords avant l'oubli », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  5. René Solis, « Familles à l’envers et contre tout », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
  6. « Hold on », sur Journal La Terrasse.fr (consulté le ).
  7. « Festival Impatience : gros plan sur la jeune création théâtrale », sur Télérama (consulté le ).
  8. « Catherine et Christian (Fin de partie) », sur L'Express, (consulté le ).
  9. « Théâtre : Julie Deliquet enterre la génération de 1968 », sur Le Parisien (consulté le ).
  10. Le Point, magazine, « Tchekhov prend un coup de jeune avec Vania à la Comédie-Française », (consulté le ).
  11. « Le bouleversant Vania de Julie Deliquet au Français », sur lesechos.fr (consulté le ).
  12. « Anna Cervinka ajoute une pincée de magie à son jeu », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Fabienne Darge, « La mélancolie de Tchekhov, au pluriel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Fanny et Alexandre », sur comedie-française.fr.
  15. Ève Beauvallet, « Julie Deniquet et Arnaud Desplechin : "comme une passation d'artiste à artiste" Â», Libération, 17 janvier 2020.
  16. « Nomination de Julie Deliquet à la direction du Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis », sur Ministère de la Culture, .
  17. Arrêté du 18 décembre 2020 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres sur culture.gouv.fr.
  18. Odéon-Théâtre de l'Europe, « Gabriel(le) », sur Odéon-Théâtre de l'Europe (consulté le ).
  19. Doublage tardif effectué en 2021 pour sa sortie sur ADN.

Liens externes

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