Jules Marie Ladreit de Lacharrière
Jules Marie Ladreit de Lacharrière (, Coux - ), est un général français tué au combat dans la défense de Paris.
Jules Marie Ladreit de Lacharrière | ||
Naissance | Coux |
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Décès | 5e arrondissement de Paris |
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Allégeance | Royaume de France Royaume de France Second Empire |
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Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1825 – 1870 | |
Conflits | Campagne d'Italie Guerre franco-prusse |
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Distinctions | Légion d'honneur (grand officier) Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (commandeur) |
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Famille | Ladreit de Lacharrière | |
Biographie
Famille
Issu d'une famille ardèchoise noble, il est le fils du député René Ladreit de La Charrière (1767-1845).
Marié à Marie Caroline Paillart, fille du magistrat Pierre-Aubin Paillart et petite-fille de l'administrateur Nicolas-Pierre Paillart, il est l'arrière-arrière-grand-père[1] de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière (né en 1940).
Carrière
Il entre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1825 et en sort sous-lieutenant en 1827. Il est promu successivement lieutenant en 1831, capitaine en 1837, chef de bataillon en 1844, lieutenant-colonel en 1848, colonel du 12e régiment d'infanterie légère en 1851 puis du 87e régiment d'infanterie en 1855 et général de brigade en 1856.
Il participe à sept campagnes en Afrique entre 1830 et 1840. Lors de la campagne d'Italie en 1859, il prend une part très active aux batailles de Magenta et de Solferino.
En 1870, il est dans le cadre de réserve lorsqu'éclate la guerre contre l'Allemagne. Il est placé sur sa demande à la tête d'une brigade active de l'Armée de Paris. Pendant le siège de Paris, il est grièvement blessé le en menant ses troupes à l'assaut de Mont-Mesly, hameau de Créteil, et décède à Paris le . Peu avant de mourir, il déclare : « Si nous avons une armée qui sait mourir, la France est sauvée ».
Distinctions
Hommages
La rue Lacharrière à Paris fut nommée en son honneur.
La ville de Créteil a élevé un monument en son honneur[3] et possède une rue du Général-de Lacharrière.
Notes et références
- « Ville de Créteil - Mémoire », sur ville-creteil.fr via Wikiwix (consulté le ).
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- www.ville-creteil.fr
Sources
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Volume 2, 1870
- Narcisse Faucon, Le livre d'or de l'Algérie: histoire politique, militaire, administrative; événements et faits principaux; biographie des hommes ayant marqué dans l'armée, les sciences, les lettres, etc., de 1830 à 1889, Volume 1, 1890