Jules Machard

Jules Machard né à Sampans le 22 septembre 1839 et mort à Meudon le 27 septembre 1900 est un peintre français[1].

Jules Machard

Naissance	22 septembre 1839 Sampans
Décès	27 septembre 1900 (à 61 ans) Meudon
Sépulture	Meudon, cimetière des Longs Réages
Période d'activité	1854-1900
Nationalité	française
Activité	Peintre
Formation	Académie de France à Rome (1866-1869)
Maître	Édouard Baille
Distinction	Prix de Rome

Peintre d'histoire et portraitiste, il connut un succès d'estime, particulièrement dans ce dernier genre.

Biographie

Jules Louis Machard est né à Sampans (Jura) le 22 septembre 1839. Élève d'Émile Signol et d'Ernest Hébert aux Beaux-Arts de Paris, il obtient le prix de Rome de peinture d'histoire en 1865 pour Orphée aux Enfers[2]. Il expose un grand nu, Angélique attachée au rocher, au Salon de 1869 (musée des Beaux-Arts de Dole).

Ses œuvres sont conservées aux musées de Dole, Besançon, Strasbourg, Chartres et Rouen.

Il meurt le 27 septembre 1900 à Meudon (Hauts-de-Seine) au 5, avenue Mélanie, dans la propriété Gondoin, sa belle-famille. Ilest inhumé à Meudon au cimetière des Longs Réages[3], dans un cénotaphe réalisé par son oncle, le sculpteur Gustave Crauk (1827-1905)[4].

Besançon, musée des Beaux-Arts.
Chartres, musée des Beaux-Arts : Narcisse et la Source, toile, 167 × 224 cm, exposé au salon de 1872, don du ministère des Beaux-Arts en 1876[5].
Dole, musée des Beaux-Arts : Angélique attachée au rocher (1869).
Paris, église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant, chapelle absidiale : Scènes de la vie de la Vierge Marie, vers 1875, quatre tableaux.
Rouen, musée des Beaux-Arts.
Strasbourg, musée des Beaux-Arts.

Œuvres de Jules Machard
Orphée descendu aux enfers (1865), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
Séléné (1874), Tainan, musée Chimei.
Esquisse pour l'église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant : Annonciation - Assomption - Stabat Mater - Visitation (vers 1875), Paris, Petit Palais.
Portrait de M^me Lippmann, née Alexandre-Dumas (1882), Villers-Cotterêts, musée Alexandre-Dumas.

Collectif, Meudon. Que sont nos sentiers devenus ?
Orphée aux Enfers, culture.gouv.fr.
Meudon (92) : cimetière des Longs Réages sur le site Cimetières de France et d'ailleurs.
Maquette pour le tombeau de Jules Machard, neveu de l'artiste (1901), Europeana].
P. Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins, sculptures, antiquités et curiosités exposés dans le musée de Chartres. 4e édition, Chartres, impr. de Garnier, 1893, 212 p. (BNF 30080668, lire en ligne), p. 35.

Charles Baille, Le peintre Jules Machard, 1839-1900, Besançon, A. Cariage, 1900, 27 p.
Gaston Coindre, Jules Machard, peintre d'histoire, 1839-1900, Besançon, P. Jacquin, 1901, 17 p.
Victor Guillemin, Notice sur le peintre Jules Machard, Besançon, P. Jacquin, 1901, 5 p.
Élisabeth Coulon et Virginie Frelin, Jules Machard : le culte de la ligne, Sampans, 1839-Bellevue, 1900, Musée des Beaux-Arts de Dole, Association des amis des musées du Jura, 2003, 159 p. (ISBN 2-910598-14-4) — Catalogue de l'exposition du musée des Beaux-Arts de Dole du 4 avril au 15 juin 2003.

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