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Jules Garcin

Jules Auguste Salomon, dit Jules Garcin, né à Bourges le [1] et mort à Paris le [2], est un violoniste, chef d'orchestre et compositeur français.

Jules GarcinJules Auguste Salomon dit Garcin
Description de cette image, également commentée ci-après
Jules Garcin par Pierre Petit
Nom de naissance Jules Auguste Salomon
Naissance
Bourges, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
DĂ©cès (Ă  66 ans)
9e arrondissement de Paris
Activité principale Violoniste, chef d'orchestre et compositeur
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Joseph Clavel, Jean-Delphin Alard, François Bazin, Adolphe Adam, Ambroise Thomas
Enseignement Conservatoire de Paris
Élèves Henri Marteau, Jules Boucherit, Philippe Gaubert

Biographie

Son grand-père, Joseph Garcin, dirigeait une compagnie spécialisée dans les tournées d'opéra comique dans la France du Centre et du Sud. Entré au Conservatoire de Paris encore adolescent, il a fait ses études musicales avec Joseph Clavel et Jean-Delphin Alard. Il a eu pour professeur d'harmonie François Bazin, et pour professeurs de composition Adolphe Adam, puis Ambroise Thomas. Premier prix de violon en 1853, il entre à l'orchestre de l'Opéra de Paris en 1856.

Violoniste soliste, 3e chef en 1871, il est nommé premier chef d'orchestre en 1885. Il débute en 1875 une longue carrière de professeur au Conservatoire de Paris. Parmi ses élèves les plus connus figurent Henri Marteau (1874-1934) qui fut un enfant prodige, Pierre Monteux (1875-1964), Jules Boucherit (1877-1962) et Philippe Gaubert (1879-1941).

Garcin s'est associé avec l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire à partir de 1860, d'abord dans l'orchestre puis comme soliste[3].

En 1885, il est élu premier chef d'orchestre des Concerts du Conservatoire. À ce poste, il a été un promoteur de la musique chorale et symphonique allemande. De Bach à Brahms et Wagner. Il a ainsi dirigé la Messe en si mineur de Bach, la Missa solemnis de Beethoven, la Symphonie nº 2 et Symphonie nº 4 de Brahms. Il a créé le la Symphonie en ré mineur de César Franck et il a dirigé la création française en janvier 1887 de la Symphonie nº 3 avec orgue de Camille Saint-Saëns. Il a été membre fondateur de la Société nationale de musique en 1871.

Il est enterré à Paris, au cimetière Montmartre, il repose avec ses parents, sa tante et son oncle : Marie-Joséphine Garcin et Auguste-Jules Dufort, sa cousine : Adèle-Clarisse Garcin. Le monument est l’œuvre de l'architecte E. Navarre, la statue œuvre d'Amédée Doublemard et d’Émile Sollier.

Jules Garcin et sa famille ont longtemps habité 72 rue Blanche où meurent sa mère[4], sa tante[5]et son oncle[6]. Jules Garcin mourra au 16 rue Victor Massé, les obsèques ont été célébrées le en l'église Notre-Dame-de-Lorette, Théodore Dubois, l'ami de quarante ans a fait un discours[7].

Tombe de Jules Garcin (cimetière de Montmartre)

Distinctions

2e prix, solfège, 1843; 1er prix 1844; 2e prix, violon, 1851; 1er prix 1853. Orch. Opéra (soliste; 3e chef 1871; chef 1885). Prof. au Conservatoire (violon, 1875). Acad. 1880. Chevalier de la Légion d'Honneur le [8]. Membre fondateur de la Société nationale de musique, 1871.

Liste non exhaustive des compositions de Jules Garcin

  • Canzonetta
  • Chanson de Mignon, Op. 11
  • Concertino
  • Fantaisie concertante (CoppĂ©lia)

Références

  1. Acte de naissance de Jules-Auguste Salomon n° 352
  2. Acte de décès de Jules-Auguste Salomon dit Garcin sur le site des Archives de Paris 9e, acte n° 1047
  3. Grove Dictionary - DAVID CHARLTON
  4. Acte de décès de Marie Garcin sur le site des Archives de Paris 9e, 24 décembre 1876, acte n° 1751
  5. Acte de décès de Marie-Joséphine Garcin sur le site des Archives de Paris 9e, 4 juillet 1880, acte n° 1134
  6. Acte de décès d’Auguste-Jules Dufort sur le site des Archives de Paris 9e, 21 février 1883, acte n° 286
  7. Obsèques de M. Jules Garcin « Le Figaro » 14 octobre 1896
  8. Archives nationales

Bibliographie

  • Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle (prĂ©f. JoĂ«l-Marie Fauquet), Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 2-213-59316-7), p. 503
  • Sylvette Milliot, Les Luthiers Parisiens aux XIXe et XXe siècles, t. 3, Jean-Baptiste Vuillaume et sa famille : Nicolas, Nicolas-François et SĂ©bastien, Édition les Amis de la Musique, 2006.
  • H. Imbert, Portraits et Ă©tudes, Paris, 1894.
  • David Charlton, New Grove Dictionary.
  • EncyclopĂ©die de la musique et dictionnaire du Conservatoire.
  • Alberto Bachmann, Encyclopedia of the Violin.
  • A. Dandelot, La SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire (1828–1923), Paris, 1898.
  • The SociĂ©tĂ© Des Concerts Du Conservatoire, 1828-1967
  • C. Pierre, Le Conservatoire national de musique et de dĂ©clamation, Paris, 1900, 760 p.
  • Le Conservatoire de Paris: regards sur une institution et son histoire, E. HondrĂ©, Ă©d., Paris, 1995.
  • Jean-Baptiste Vuillaume, Violins and Violinists Series of Violin Makers, William Lewis and Son
  • Roger Millant, J. B. Vuillaume : Sa Vie et son Ĺ’uvre, Londres, W.E. Hill, (OCLC 865746).
  • Les TrĂ©sors de la Lutherie Française du XIXe siècle, Paris, 1992.
  • W.E. Hill & Sons, Antonio Stradivari: His Life & Work
  • “Salabue” Strad - monograph
  • Farga, Violins & Violinists
  • Henley, Antonio Stradivari
  • Hebert K. Goodkind, Violin Iconography of Antonio Stradivari
  • E. Doring, How Many Strads
  • Charles Beare, Antonio Stradivari

Voir aussi

Liens externes

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