Juan Pereda AsbĂşn
Juan Pereda Asbún, né le à La Paz et mort le à Santa Cruz de la Sierra des suites d'un cancer[1], est un homme politique bolivien.
Juan Pereda AsbĂşn | ||
Fonctions | ||
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Président de la République de Bolivie (de facto) | ||
– (4 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Hugo Banzer Suárez (de facto) | |
Successeur | David Padilla Arancibia (de facto) | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | La Paz | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Santa Cruz de la Sierra | |
Nationalité | Bolivien | |
Profession | Militaire | |
Religion | Catholicisme | |
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Liste des présidents de Bolivie (de facto) |
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Biographie
Juan Pereda obtient son diplôme de lieutenant de pilote au Collège de l'aviation militaire. Il poursuit ensuite des études de spécialisation dans les écoles normales de l'aéronautique d'Italie et d'Argentine. Il devient président de la Bolivie de facto en 1978.
Carrière
Il est commandant du Collège de l'aviation militaire et commandant en chef de l'Armée de l'air. Il agit ensuite à titre de ministre de l'Industrie et du Commerce, puis de ministre de l'Intérieur au sein du gouvernement du président Hugo Banzer Suárez qui dirigea le coup d’État le avec l'aide du régime militaire brésilien et des États-Unis[2]. La dictature instaurée interdisait les partis politiques (y compris ceux de ses alliés) avec l'appui des États-Unis en raison de son anticommunisme.
Présidence de la République
Juan Pereda est candidat à la présidence de la République aux élections générales de 1978, soutenu par une coalition de l'Union populaire nationale (UNP), une alliance politique électorale de droite favorable à l'armée, constituée pour présenter des candidats aux élections de 1978. L'Union populaire nationale, fait annuler les élections lorsqu'une gigantesque fraude électorale est prouvée en sa faveur. Deux jours après l'annulation, Pereda organise un coup d'État contre le général Banzer qu'il renverse le . Il occupe donc la présidence pendant un peu plus de trois mois, à l'âge de 47 ans. En , il est renversé par le général David Padilla. Dès lors, il se retire de la vie publique.
Affaires judiciaires
En 2010, Juan Pereda AsbĂşn, âgĂ© de 79 ans, est contrĂ´lĂ© avec des substances interdites dans son vĂ©hicule, il est Ă©galement accusĂ© d'atteinte Ă la pudeur[3]. L’homme est donc conduit Ă l'UnitĂ© des victimes spĂ©ciales (Unidad de VĂctimas Especiales), mais après avoir procĂ©dĂ© Ă l'enquĂŞte, la procureure Francisca Rivero renvoie l’affaire devant la Force spĂ©ciale de lutte contre le trafic de drogue (FELCN), faisant suite Ă la drogue trouvĂ©e en sa possession. La coordinatrice du bureau du procureur du dĂ©partement de Santa Cruz, dĂ©clare alors qu'il Ă©tait un toxicomane[4].
Notes et références
- Le président bolivien Juan Pereda Asbún meurt d'un cancer
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 67-68
- de marzo de 2009
- (es) « Encuentran a ex presidente de Bolivia con droga en su vehĂculo », sur Internet Archive (consultĂ© le ).