Jovino Novoa
Jovino Novoa Vásquez, né le à Santiago et mort le [1], est un avocat, un professeur de droit et un homme politique chilien.
Jovino Novoa | |
Fonctions | |
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Président du Sénat du Chili | |
– (1 an) |
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PrĂ©dĂ©cesseur | Adolfo ZaldĂvar |
Successeur | Jorge Pizarro |
SĂ©nateur de la RĂ©publique du Chili | |
– (16 ans) |
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Élection | |
Réélection | 13 décembre 2009 |
Circonscription | Santiago Poniente (n°7) |
Prédécesseur | Miguel Otero Lathrop |
Successeur | Andrés Allamand |
Biographie | |
Nom de naissance | Enrique Manuel Jovino Novoa Vásque |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Santiago (Chili) |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | Santiago (Chili) |
Nationalité | Chilienne |
Parti politique | UDI |
Diplômé de | Université pontificale catholique du Chili |
Profession | Avocat |
Religion | Agnosticisme |
Il est sous-secrétaire général du gouvernement d'Augusto Pinochet (1977-1982), rédacteur en chef à El Mercurio (1982-1985), président fondateur du parti Union démocrate indépendante (1988) et sénateur (UDI) de 1998 à 2014 pour la circonscription de Santiago Poniente. Il est président du Sénat du au .
Il est condamné en 2015 à trois ans de prison pour avoir reçu illégalement de l'argent de grandes entreprises. Il n'est cependant pas emprisonné.
Origines
Jovino Novoa intĂ©gra en 1963 l'Ă©cole de droit de l'UniversitĂ© pontificale catholique du Chili. En 1970, il obtient son diplĂ´me d'avocat. C'est Ă l'universitĂ© qu'il rencontre Jaime Guzmán Ă qui va le lier une grande amitiĂ©. En 1966, Ă ses cĂ´tĂ©s, il participe Ă la fondation du mouvement grĂ©mialista. Il cĂ´toie alors Hernán LarraĂn, Sergio GutiĂ©rrez, Ernesto Illanes, Felipe Lamarca, Máximo Silva, Manuel Bezanilla, Luis Monge, Rodrigo Mujica, Roberto GarcĂa et RaĂşl Lecaros.
Il est mariĂ© Ă MarĂa AngĂ©lica McKenna et père de 8 enfants[2].
Vie professionnelle et vie politique
Après ses études, Jovino Novoa s'installe en Argentine où il exerce sa profession d'avocat et de conseiller juridique au sein du cabinet Cruzat, Ortúzar, Mackenna y Novoa[1]. Il revient au Chili en 1977 et entre en politique pour soutenir la dictature militaire chilienne. De 1977 à 1982, il est le sous-secrétaire général du gouvernement du régime militaire d'Augusto Pinochet.
De 1982 à 1985, il est rédacteur en chef des services de l'information au journal El Mercurio et professeur à l'école de droit de l'université catholique[2].
De 1985 à 1997, il travaille au sein du cabinet juridique Guerrero, Olivos, Novoa, Errázuriz.
De 1988 à 1991, il est vice-président de l'Union démocrate indépendante, le seul parti autorisé sous la dictature[3]. Il s'investit dans la campagne en faveur du «Oui » au maintien au pouvoir du général Pinochet lors du référendum de 1988.
Il est accusé en 2003 d'avoirs pris part à un réseau pédophile mais le témoin se rétracte finalement[2].
Sénateur pour la circonscription 7 Santiago Poniente depuis 1997, réélu en 2006, il préside notamment la commission du sénat sur les transports et les télécommunications. Le , il est élu par 19 voix contre 15, président de la chambre haute du parlement chilien.
Le , le chrétien-démocrate Jorge Pizarro (de la Concertation des partis pour la démocratie) lui succède à la présidence du Sénat, élu par 19 voix contre 17 au sénateur Antonio Horvath (RN).
Il est condamné en 2015 à trois ans de prison pour avoir reçu illégalement de l'argent de grandes entreprises, ce qui fait de lui le premier homme politique chilien à être condamné pour corruption. Il n'est cependant pas emprisonné, bénéficiant d'un régime de liberté conditionnelle[2].
Notes et références
- Cooperativa.cl MuriĂł Jovino Novoa, ex funcionario de la dictadura y lĂder UDI condenado en el caso Penta
- (es) « MuriĂł Jovino Novoa, ex funcionario de la dictadura de Pinochet que fue el primer polĂtico chileno condenado por corrupciĂłn », sur infobae,
- « Chile: murió Jovino Novoa, exministro durante la dictadura de Pinochet », sur Pagina12,