Joseph Simon Pozac
Joseph Simon Pozac, né le à Toulouse (Haute-Garonne), mort le à Tours (Indre-et-Loire), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Joseph Simon Pozac | ||
Naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 73 ans) Tours (Indre-et-Loire) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1798 – 1848 | |
Distinctions | Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme volontaire dans le 12e régiment de hussards, devenu le 30e régiment de dragons en 1803. Il fait partie de l’ expédition d’Irlande en 1798, et il devient brigadier le , puis fourrier le .
Affecté à l’armée d’Italie, il est le premier, le , à la tête de 12 hussards, à traverser le pont de Châtillon défendu par 2 pièces de canon et 300 Autrichiens. Il combat avec une grande intrépidité à Romano, à Montebello le , et à Marengo le , où il est cité dans tous les rapports des opérations du régiment et particulièrement recommandé à la bienveillance du premier Consul. Il est nommé maréchal des logis-chef le , à l’armée d’observation du midi, et il reçoit un sabre d’honneur le .
Le , il est promu sous-lieutenant, et il est fait membre de droit de la Légion d’honneur le . Il sert de l’an XI à l’an an XII contre les insurgées suisses, et de 1805 à 1807, il fait les campagnes d’Allemagne, de Prusse et de Pologne, aux armées d’Italie et de Naples. Il assiste au siège de Gaète, et il devient lieutenant le .
En 1807, il passe au 5e corps de la Grande Armée, et il est nommé aide de camp du général Fournier le . En 1808 et 1809, il suit son général à l’armée d’Espagne, et il se fait remarquer aux affaires de Las Puentes et de Viveiro, où il a plusieurs chevaux tués sous lui. Le , il occupe les mêmes fonctions auprès du général d’Alton, à l’armée d’Allemagne, et il reçoit son brevet de capitaine le .
Au retour de la campagne de Russie, à laquelle il prend une part honorable, il est élevé au grade de chef d’escadron dans le 23e régiment de chasseurs à cheval le . Il fait la campagne de Saxe, à la tête de son unité, et il se fait remarquer à Reichenbach et à Schilda, où il culbute l’ennemi et lui fait un grand nombre de prisonniers. Il est fait officier de la Légion d’honneur le . Il est fait prisonnier le , à la bataille de Leipzig, et ne rentre en France que le .
Le , il est affecté au 3e régiment de chasseurs à cheval et en 1815, il fait partie de la 1re division de cavalerie du 1er corps de l’armée du Nord. Il est licencié le , puis replacé presque immédiatement dans les chasseurs de l’Isère. Il est fait chevalier de Saint-Louis un peu plus tard, et il est nommé lieutenant-colonel le , au 4e régiment de chasseurs à cheval. Il est promu colonel le , au 1er régiment de hussards, et il est fait commandeur de la Légion d’honneur le .
Le , il est appelé au commandement militaire du palais du Luxembourg, et il est admis à la retraite le .
Il meurt le , Ă Tours.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 133.
- « Cote LH/2218/13 », base Léonore, ministère français de la Culture
- André Pierre Staub, Histoire de tous les régiments de hussards, Martin-Beaupré frères, Paris, , p. 97.
- Ministère de la Guerre, Etat militaire de France pour l’année 1845, Veuve Levrault, Paris, , p. 106.